•  

    Crumble de spéculoos aux framboises

    Ingrédients :

    - 50 g de spéculoos

    - 40 g de beurre

    - 1 grosse cuillère à soupe de farine ( → soit environ 15 g )

    - 100 g de fromage blanc

    - 100 g de crème fraîche

    - 1 blanc d’œuf 

    - 50 g de sucre

    - 200 g de framboises

    - 20 g de miel

     

    Préparation :

    Briser finement les spéculoos et les mélanger à la farine et au beurre préalablement fondu. A l'aide d'une cuillère à café, former des petits tas à déposer sur une feuille de papier sulfurisé. Enfourner pour 15 minutes à 150 °C (thermostat 5).

    Fouetter la crème fraîche avec le fromage blanc. Battre le blanc en neige ferme en ajoutant le sucre petit à petit, puis l'incorporer délicatement au mélange précédent.

    Faire chauffer le miel dans une poêle, ajouter les framboises et remuer pendant environ deux minutes. Déposer les framboises au fond de chaque verre ou verrine et les recouvrir de la mousse au fromage blanc jusqu'aux trois quarts du verre.

    Placer les verres au réfrigérateur pendant deux heures. Avant de servir, déposer les brisures de spéculoos sur la mousse au fromage blanc.

     

     

     


    votre commentaire
  •  

    Carbonnade flamande

     

     

    Ingrédients : ( → pour 6 personnes )

    - 1,2 kg de bœuf à braiser

    - 6 oignons

    - 2 cuillères à soupe d'huile d'olive

    - 3 cuillères à soupe de cassonade

    - 2 tranches de pain d'épice

    - 2 cuillères à soupe de farine

    - 25 cl d'eau + 1 bouillon cube

    - 25 cl de bière blonde

    - 1 cuillère à soupe de vinaigre

    - 1 bouquet garni ( → thym, laurier ) 

    - sel, poivre

     

    Préparation :

    Détailler la viande en cubes. Les faire revenir 5 minutes à feu vif à la poêle, dans de l'huile d'olive. Saler, poivrer, et réserver.

    Faire fondre les oignons préalablement émincés dans le reste d'huile. Ajouter la farine, la cassonade et le pain d'épice émietté. Laisser cuire encore 2 minutes puis incorporer le vinaigre.

    Étaler une couche d'oignons dans le fond d'une cocotte-minute. Recouvrir de viande et continuer à alterner les couches d'oignons et de bœuf jusqu'à épuisement des ingrédients.

    Porter le bouillon et la bière à ébullition. Les verser dans la cocotte-minute et ajouter le bouquet garni. Laisser cuire le tout pendant 30 minutes après le chuintement, à feu doux (2).

     

    Servir la carbonnade avec des pommes de terre cuites à la vapeur, ou réduites en purée.


    2 commentaires
  • Pink Floyd – Atom Heart Mother<o:p></o:p>

     

     

     

    I)            Introduction<o:p></o:p>

     

    II)         Cours<o:p></o:p>

    1)  Contextualisation<o:p></o:p>

    a)  La musique rock<o:p></o:p>

    Le Rock est dans la mythologie un oiseau de feu accompagnant l'orage, c’est un oiseau fabuleux des contes arabes. Il est doté d’une force et d’une grandeur immense.<o:p></o:p>

    Le rock est apparu dans les années 50 aux USA, et est généralement influencé par l’instrumentation anglo-saxonne. La musique rock est également le phénomène en termes d’état d’esprit, de revendication et de liberté d’expression. C’est à la fois un pouvoir (s’affirmer), une énergie, une conquête.<o:p></o:p>

    Le groupe de rock d’origine avait une instrumentale faite de guitares et de contrebasses, au fil du temps la contrebasse s’est faite remplacée par la basse, les cuivre et les claviers<o:p></o:p>

    Mais des instruments comme les saxophones, les pianos, les synthétiseurs peuvent s’ajouter à cette formation de base. C’est une musique qui évolue perpétuellement<o:p></o:p>

    Le rock psychédélique débute dans les années 60 et est inspiré par l’usage de drogues comme le LSD<o:p></o:p>

    Les rythmes sont plutôt simples et hypnotiques, répétitives<o:p></o:p>

    Il y a beaucoup de longs solos instrumentaux<o:p></o:p>

    Il y a beaucoup d’effets sonores dont des distorsions<o:p></o:p>

    Ce sont des musiques très longues<o:p></o:p>

    Le rock progressif apparaît à la fin des années 60 en Grande-Bretagne. C’est un rock avec une technique instrumentale élaborée aux multiples influences (jazz, blues, classique)<o:p></o:p>

    Il est très populaire dans les années 70<o:p></o:p>

    Ce sont parfois des morceaux uniquement instrumentaux. Le rock progressif est caractérisé par l’importance des artworks (le travail artistique comme sur les pochettes d’album, les feuillets)<o:p></o:p>

    Pink Floyd est composé de quatre membres <o:p></o:p>

    Syd Barett / David Gilmour (guitare)<o:p></o:p>

    Roger Watters (basse)<o:p></o:p>

    Rick Wright (clavier)<o:p></o:p>

    Nick Masen (batterie)<o:p></o:p>

    Ce groupe a 30 ans d’existence et ce groupe s’est formé à Londres alors qu’ils travaillaient en vue de leur diplômes. Roger Rick et Nick travaillaient à l’université technique d’architecture.<o:p></o:p>

    Watters et Masen se connaissaient depuis l’école et avaient passé leur adolescence ensemble<o:p></o:p>

    C’est un groupe qui a accompagné et souvent initié quarante ­ans de bouleversements dans le rock britannique, Pink Floyd reste une des grandes énigmes de la pop music. En conciliant avant-garde et succès de masse, il continue de fasciner et d’influencer des générations entières de musiciens, pour le meilleur<o:p></o:p>

     

    b)  La musique savante et la musique populaire<o:p></o:p>

    La musique savante est une musique classique (de toute civilisation) et de tradition.<o:p></o:p>

    La musique populaire est connue pour son absence de partition, c’est une innovation commerciale, souvent l’interprète est plus connu que son compositeur.<o:p></o:p>

    La musique savante est caractérisée par une composition plus longue avec des cuivres, des violoncelles, des chœurs, du bruitisme. Elle a une architecture complexe. Il n’y a pas de chant.<o:p></o:p>

    La musique populaire est une musique tout publique dont le thème est facilement reconnaissable et une rythmique facile. Elle est caractérisée par l’emploi d’orgue, de batterie, de guitare et de basse.<o:p></o:p>

     

    c)   Historique du groupe<o:p></o:p>

    Ce groupe a été crée en 1964. Il se caractérise par des influences psychédéliques puis par des influences progressives. Ils ont un succès modeste dans les années 1960 jusqu’aux sorties des albums « the wall » et « the dark side of the moon » qui fut un succès mondial. Il y a eu plusieurs changements dans le groupe le plus important fut celui de Syd Barett pour David Gilmour (qui sont tous les deux les meneurs du groupe). Ils ont vendu plus de 250 millions d’albums dans leurs 30 ans de carrière. Ils font beaucoup de musique expérimentale (planante) voire énigmatique et leurs textes sont philosophiques, satirique.<o:p></o:p>

    Atom Heart Mother est un morceau crée en 1970 : c’est le premier morceau de leur nouvel album et c’est le plus long morceau de Pink Floyd (23 minutes).<o:p></o:p>

    Le titre de leur morceau vient d’un article de journal qui parle d’une femme équipé d’un stimulateur cardiaque.<o:p></o:p>

    Le morceau est crée par Ron Geesin et Pink Floyd. Le morceau est constitué d’un orchestre et d’une chorale. Ce morceau sort Pink Floyd du rock psychédélique et leur ouvre la voie du rock progressif.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    2)  Présentation de Atom Heart Mother<o:p></o:p>

    a)  Généralités<o:p></o:p>

    C’est un projet musical audacieux : le morceau occupe toute la place de la side A de l’album sur le 33 tours.<o:p></o:p>

    La durée de 23 minutes et 44 secondes est emblématique du rock progressif.<o:p></o:p>

    Nous sommes à la jointure du rock psychédélique et du rock progressif.<o:p></o:p>

    C’est une œuvre collective : tous les membres de Pink Floyd y participe (il organise les arrangements et l’orchestration) et Ron Geesin fait partie de ce projet (direction de l’orchestre) ainsi que John Alldis (direction des chœurs)<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    b)  Découpage <o:p></o:p>

    Cf. tableau à scanner<o:p></o:p>

     

    c)   Un travail sur le son<o:p></o:p>

    Il y a un contraste important dans l’œuvre ce qui fait la particularité de la richesse sonore è il y a plusieurs formations instrumentales différentes et simultanées. De plus il y a une utilisation diversifiée des claviers électroniques (orgue Hammond [électrique] + Mellotron [ancêtre du séquenceur]). Enfin il y a un collage sonore de Nick Mason et Roger Watters : il se réfère tous deux au travail de Pierre Henry et de Pierre Schaeffer qui ont inventer la musique électro-acoustique.<o:p></o:p>

     

    d)  Entre musique savante et musique populaire<o:p></o:p>

     

    Musique savante<o:p></o:p>

    Musique populaire<o:p></o:p>

    Dans les formations musicales<o:p></o:p>

    Soliste, chœur, cuivres, violoncelle, système électro-acoustique<o:p></o:p>

    Formation rock : guitare, basse, batterie, clavier<o:p></o:p>

    Écriture<o:p></o:p>

    Partitions pour cuivres, chœur, harmonies complexe, dissonances, polytonalités, tierce picarde conclusive (depuis Bach)<o:p></o:p>

    Partitions non écrites, grille harmonique, improvisation guitare<o:p></o:p>

    Autres<o:p></o:p>

    La grande forme (23 minutes) la structure générale (le bithématisme), la visée expérimentale de « mind your throats please », écriture de l’esprit de la musique contemporain du chœur « funky dung »<o:p></o:p>

    Les grandes différences d’interprétation entre la version studio et la version live, les nombreuses influences jazz et blues dans les chorus de la guitare dans « funky dung »<o:p></o:p>

     

    3)  Analyse de Atom Heart Mother<o:p></o:p>

    a)  Father’s shout<o:p></o:p>

    Dans l’introduction il y a une forte influence de la musique savante qui permet l’émergence du thème A de façon progressive sur une longue tenue de mi (motif aux trompettes et aux cors) préfigurant le thème car ce motif-là est construit sur la tête du thème.<o:p></o:p>

    Le rythme est complexe et saccadé.<o:p></o:p>

    Le thème A allie orchestration de la musique savante et organisation de la musique populaire.<o:p></o:p>

    Il y a une première exposition puis une transition et une seconde exposition.<o:p></o:p>

    Le thème est en mi mineur et repose sur une grille harmonique de 8 mesures. Il se compose de 4 périodes de 2 mesures.<o:p></o:p>

    La grille des trois premières périodes sont : mi mineur/ sol majeur /  fa majeur / do majeur.<o:p></o:p>

    La grille de la quatrième période est : mi mineur / sol majeur / fa septième / fa septième.<o:p></o:p>

    La quatrième grille introduit le thème B.<o:p></o:p>

     

    b)  Breast milky<o:p></o:p>

    Le thème B est une longue mélodie interprété et accompagné par le violoncelle soutenu par l’orgue en accord parfait arpégé et par la batterie. La grille harmonique s’établie que 8 mesures. Il y a une courbe ascendante qui monte progressivement en mouvement conjoint. Il y a deux formules rythmiques différentes : deux sextolets de doubles croches.<o:p></o:p>

     

    La richesse de la grille harmonique est faite par des modulations à des tons parois éloignés.<o:p></o:p>

    Gilmour joue sur les timbres et les registres (guitare). Il y a une improvisation sur trois grilles de 8 mesures (8 mesures / 16 mesures)<o:p></o:p>

    Les 8 mesures sont sur un slide de la guitare avec un accompagnement par la formation rock.<o:p></o:p>

    Les 16 mesures ont un changement de timbre et de registre : il y a un solo qui emmène vers le thème, le piano et les cuivres enrichisse l’accompagnement.<o:p></o:p>

     

    c)   Mother fore<o:p></o:p>

    Ici place au chœur et aux trois solistes femmes (soprano / mezzo soprano / alto).<o:p></o:p>

    Il y a des influences de la musique savante : écriture de la partie soliste et chœur + écriture rythmique et harmonique complexe sur des onomatopées construit sur une pédale de mi.<o:p></o:p>

    C1 è entrée progressive des trois solistes sur un ostinato harmonique par l’orgue et rythmique par la batterie. Le mode utilisé est le mode la sur mi.<o:p></o:p>

    C2 è entrée du chœur avec le même ostinati  avec un caractère de plus en plus rythmique dans le chœur (wam, dam, pam) en opposition aux valeurs longues de C1. Introduction harmonique avec plus de dissonances.<o:p></o:p>

    C3 è entrée de la partie batterie dynamisant la section et appuie l’écriture de plus en plus rythmique (jeu de hoquet : deux groupes alternant une note en se répondant). Une brève coda et retour au calme.<o:p></o:p>

     

    d)  Funky dung<o:p></o:p>

    Introduction en sol mineur avec un changement de tonalité<o:p></o:p>

    D1 è jam session : partie improvisation de la guitare sur un ostinato rythmico-harmonique (sol mineur 7° / do 7° renversé) il y a une forte influence de blues.<o:p></o:p>

    D2 è retour au chœur sur le même ostinato avec un jeu sur les nuances, les chuchotements du chœur en glissandi. Il y a un soutient de la section rythmique par la formation rock. Modulation en sol majeur.<o:p></o:p>

     

    Retour du thème A’ (après D2) c’est une reprise du thème A mais un seul est énoncé il n’y a pas de reprise, de plus les cuivres ont une partie écrite ici donc nous sommes en A’<o:p></o:p>

     

    e)   Mind your throats, please<o:p></o:p>

    C’est la partie expérimentale construite à partir de sons électroniques. C’est le passage le plus audacieux pour l’époque.<o:p></o:p>

    E è c’est une partie purement électronique sur des motifs répétitifs. Il se conclut par un bruit de train à vapeur (il y a des sons reconnaissables et d’autres non)<o:p></o:p>

    Transition è c’est une synthèse de la partie électronique et du reste du morceau. Il y a une réminiscence du solo de violoncelle et de la partie de l’orgue. On retrouve les cuivres qui étaient présent dans l’introduction<o:p></o:p>

     

    f)    Remergence<o:p></o:p>

    Réexposition thème A qui est introduit par une voix « silence in the radio » avec la même structure que dans l’exposition mais il y a un nouvel arrangement autour des cuivres <o:p></o:p>

    Il y a une réexposition du thème B joué au violoncelle à l’identique avec la même structuration et avec un solo de guitare plus enflammé que l’exposition<o:p></o:p>

    Il y a aussi une coda sur la grille d’accord du thème A<o:p></o:p>

    Le chœur reprend la partition du soliste avec quelque contrechant notamment au cors ou soprano qui enrichit donc la texture musicale<o:p></o:p>

    À la fin du morceau on aperçoit un ralentendo qui est un ralenti des motifs conjoints descendants et on finit sur un accord de mi majeur alors que tout le reste du morceau est en mineur<o:p></o:p>

     

    III)      Préparation à l’épreuve d’analyse comparée<o:p></o:p>

    1)  Quelles problématiques à soulever ?<o:p></o:p>

    a)  L’œuvre et son organisation interne<o:p></o:p>

    Parler de la structure générale de l’œuvre<o:p></o:p>

     

    b)  L’œuvre et sa diffusion<o:p></o:p>

    Diffusion sur vinyles à deux faces de 23 minutes et 44 secondes<o:p></o:p>

    Il existe différentes versions entre le studio et le live<o:p></o:p>

    Moyens de diffusions (publicité, jaquette)<o:p></o:p>

     

    c)   L’œuvre et son contexte<o:p></o:p>

    Parler de rock psychédélique et progressif<o:p></o:p>

    Utilisation du chœur et de la musique savante du XX° siècle<o:p></o:p>

     

    d)  L’œuvre et ses références au passé<o:p></o:p>

    Écriture savante occidentale et tonale<o:p></o:p>

     

    2)  Écoutes comparées <o:p></o:p>

    - écriture particulière pour chœur<o:p></o:p>

    - son préenregistrer<o:p></o:p>

    - rock progressif / psychédélique<o:p></o:p>

    - musique savante avec influence musique populaire<o:p></o:p>

    - musique populaire avec influence musique savante<o:p></o:p>

     


    votre commentaire
  • Séquence 3<o:p></o:p>

    Séquence 3:

    La culture<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    La culture est une notion dont le sens a évolué à travers l’histoire. Dans l’antiquité romaine la culture (du latin cultura) se présentait sous un double visage :

    - la culture comme travail de la terre è l’agriculture.

    - la culture comme travail de l’esprit è l’éducation.

    Les philosophes grecs employaient le terme païdeia, c’est la culture sous forme encyclopédie, une formation qui émane progressive.

    Aujourd’hui on peut distinguer deux sens principaux :

    - la culture désigne les œuvres de l’esprit, voire un certain savoir susceptible d’orienté l’action, en ce sens l’Homme est en mesure d’exercer sa culture, son jugement critique.

    - la culture désigne la civilisation dans son ensemble, c’est un sens sociologique du terme, est un ensemble des connaissances, techniques et traditions caractérisant une société donnée.

    <o:p> </o:p>

    En allemand, la Kultur désigne ce qui est singulier, ce qui est originaire du pays è c’est un aspect particulier renvoie à l’esprit d’un peuple.

    La Bildung désigne l’idée formatrice, l’éducation personnelle qui suppose la lutte contre les préjugés et la superstition, l’élévation de la raison et de la rationalité è elle a une valeur universelle.

    <o:p> </o:p>

    À partir de cette distinction, doit-on opposer les cultures et la culture ?

    De plus peut-on justifier l’opposition entre nature et culture c’est un enjeu humaniste ?

    Enfin est-ce le modèle naturel ou le modèle culturel qui est le plus éclairant, significatif qui défini l’Homme ?

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    I)            La culture, l’Homme et son rapport au monde<o:p></o:p>

    A) La culture comme ouverture de l’esprit<o:p></o:p>

    Au sens spirituel la culture est une forme d’élévation de travail de l’âme : se cultiver c’est prendre son esprit pour un sol fertile pour y faire germer des idées. La philosophie a un rôle majeur dans ce processus du développement des idées.

    Cicéron a dit : « la culture de l’âme, c’est la philosophie : c’est elle qui extirpe radicalement les vices, met les âmes en état de recevoir les semences, leur confie et, pour ainsi dire, sème ce qui, une fois dupé, jettera la plus abondante des récoltes » (les tusculanes)

    <o:p> </o:p>

    B) La culture comme ouverture sur l’autre (autrui)<o:p></o:p>

    Le mot « autre » présente une ambiguïté : alter (alter ego) et alius (alienus è étranger).

    La culture suppose un regard ouvert sur l’autre qu’il soit d’un autre temps ou d’un autre continent.

    La culture entend combattre l’ethnocentrisme.

    Montaigne déplore que « chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage » (essais).

    L’ethnocentrisme est une néologie formée à partir du grec ethnos (race) et de kentron (centre) et c’est « le refus d’admettre le fait même de la diversité culturelle ; on préfère rejeter hors de la culture, dans la nature, tout ce qui ne se conforme pas à la norme sous laquelle on vit » (Lévi-Strauss – le racisme devant la science)

    L’ouvrage de Lévi-Strauss est un essai, un manifeste, un plaidoyer contre le racisme.

    Il montre les dangers de l’ethnocentrisme car il s’agit d’une attitude qui bafoue le droit à la différence et qui rejette la diversité culturelle du côté de la barbarie.

    <o:p> </o:p>

    C)  La norme culturelle<o:p></o:p>

    C’est par la culture que l’Homme conquiert son humanité en dépassant la nature, en surmontant son simple statut biologique et se distingue de l’animal.

    Parce qu’il est doté de conscience, de raison et de parole, l’Homme peut dépasser le simple stade de l’animalité et se constitué comme sujet moral, autonome, libre, gouverné par sa raison, sa volonté.

    Kant dit : « produire dans un être raisonnable cette aptitude générale aux fins qui lui plaisent (donc en sa liberté) c’est la culture » (critique du jugement / critique de la faculté de juger).

    Les fins sont les finalités, les buts poser par la raison visant le devoir être.

    La liberté renvoie à l’autonomie (autos è soi-même et nomos è loi à c’est à dire qui se régit par sa propre loi, la loi morale)

    <o:p> </o:p>

    La culture se présente comme une norme ; elle est le nom de l’activité par laquelle l’Homme se donne des finalités raisonnables.

    La culture permet aussi à l’Homme de transcender la nature, de la dépasser en développant des techniques d’agricultures pour assurer la survie.

    <o:p> </o:p>

    Comme l’affirmer Descartes : « par la technique, l’Homme se rend comme maître et possesseur de la nature » (discours de la méthode)

    Kant lui aussi considère la culture comme une « fin » de la nature.

    Kant soutient une thèse finaliste en affirmant à la suite d’Aristote que « la nature ne fait rien en vain » si la nature n’a pas doté l’Homme de sa survie en se servant de ses mains et de son influence. Donc pour le travail l’Homme développe un sentiment de fierté, de dignité que Kant appelle « l’estime raisonnable de soi »

    <o:p> </o:p>

    II)         Y a-t-il une nature humaine ?<o:p></o:p>

    L’enjeu de cette question renvoie à la question de l’humanisme. La nature humaine désigne dans la philosophie antique et classique ce qui serai présent en tout Homme commun à tous les Hommes (universel) si l’on fait abstraction des déterminations contingentes (notions différentes de nécessaire).

    En philosophie l’humanisme est la doctrine qui considère l’Homme comme valeur suprême et source des valeurs (subjectivisme des valeurs). Pour Sartre en particulier : il y a un sens de l’humanisme qui signifie au fond ceci : « l’Homme est constamment hors de lui-même […] c’est en poursuivant des buts transcendants qu’il peut exister […] c’est ce que nous appelons l’humanisme existentialisme »

    Sartre ici défend une forme d’humanisme existentialiste athé, il se rapproche de Heidegger en définissant l’Homme comme « jeté au monde, déréliction ». Donc l’Homme se constitue comme projet par sa conscience.

    Ainsi pour Sartre « il n’y a pas de nature humaine, puisqu’il n’y a pas de Dieu pour le concevoir »

    <o:p> </o:p>

    A) « Le génie de l’équivoque » (Merleau-Ponty)<o:p></o:p>

    Cet auteur évoque « un génie de l’équivoque » dans Phénoménologie de la perception et « une sorte d’échappement » comme définition possible de l’Homme pour montrer que l’Homme ne laisse pas fixer dans une identité préétabli, il est toujours « au delà de lui-même ». De plus on ne peut séparer en l’Homme se qui relève de la nature d’une part et de la culture d’autre car l’Homme est un mixte de nature et de culture.

    <o:p> </o:p>

    B) La prohibition de l’inceste : l’articulation du naturel et du culturel (Lévi-Strauss)<o:p></o:p>

    Pour Lévi-Strauss la nature et la culture constituent deux ordres marqués par la continuité.

    Il analyse en particulier comment la prohibition de l’inceste articule ces deux ordres « elle constitue la démarche fondamentale grâce à laquelle, par laquelle mais surtout en laquelle, s’accomplit le passage de la nature à la culture. »<o:p></o:p>

    La prohibition de l’inceste constitue à la fois un fait naturel et une règle universelle (culturelle) à visée normative (rôle de la raison).

    De plus selon Lévi-Strauss ouvre le cycle d’échange en fondant l’exogamie c’est-à-dire en obligeant les individus à se marier avec quelqu’un d’extérieur au clan, à la caste…

    <o:p> </o:p>

    III)      Conclusion<o:p></o:p>

    On peut dire que l’opposition nature-culture n’a qu’une valeur méthodologique et qu’elle peut devenir dangereuse dès qu’elle prend une valeur normative idéale.

    L’humanisme philosophique ne se comprend peut être qu’au prix d’un dépassement de cette opposition. C’est pourquoi Heidegger affirme dans sa lettre sur l’Humanisme que nous ne sommes pas « sur la bonne voie pour découvrir l’essence de l’Homme » tant que nous le considérons comme un vivant parmi d’autres.

    Le propre de l’Homme pour Heidegger réside dans sa capacité à se poser la question de l’être (l’ontologie è du grec ontos [être] et logos [étude]).

    L’Homme est bien plus qu’un « animal rationnel » comme le pensait Aristote ou un animal métaphysique comme le pensait Schopenhauer.

    Le désir mène l’Homme à sa perte, il est condamné au cercle vicieux du désir.

    Le bonheur permet l’accès au nirvana (extinction de la flamme)


    votre commentaire
  • Méthodologie de la dissertation philosophique<o:p></o:p>

     

     

    I)            Qu’est ce qu’une dissertation philosophique<o:p></o:p>

    A) Du point de vue du contenu<o:p></o:p>

    C’est un exercice essentiellement critique et non pas rhétorique.<o:p></o:p>

    Ce n’est pas un historique de la philosophie, ni un catalogue d’opinion.<o:p></o:p>

    Les auteurs doivent aider à mieux penser le sujet à problématiser la question.<o:p></o:p>

    Il existe trois plans possibles pour la dissertation philosophique :<o:p></o:p>

    - Le plan critique est un plan sous forme Thèse / Limite de la thèse<o:p></o:p>

    - Le plan dialectique est un plan sous forme Thèse / Antithèse / Synthèse<o:p></o:p>

    - Le plan thématique / conceptuel <o:p></o:p>

    Les idées doivent être reliés les unes aux autres selon le fil directeur de la question<o:p></o:p>

    La structure (le plan) doit être clair. On doit savoir définir tous les concepts philosophiques.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    B) Du point de vue de la forme<o:p></o:p>

    La lecture de la copie doit permettre de visualiser la structure du devoir :<o:p></o:p>

    - saut de deux lignes entre l’intro / parties  et  entre les parties / conclusion<o:p></o:p>

    - saut de une ligne entre chaque partie<o:p></o:p>

    - il faut détacher la transition avec un alinéa en montrant les faiblesses de la partie et relance la problématique<o:p></o:p>

    - la dissertation fait au minimum une copie double<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    II)         Quel est le rôle de l’introduction<o:p></o:p>

    Elle a un rôle majeur, elle fait environ 10-15 lignes. C’est une entrée en matière, elle permet de poser le sujet mais elle ne répond surtout pas à la question posée par le sujet. <o:p></o:p>

    Elle comprend trois moments :<o:p></o:p>

    - l’amorce / l’entrée en matière est faite par un exemple / une citation / une définition è l’amorce doit être bien choisi<o:p></o:p>

    - la problématique / l’enjeu est une reformulation de la question en deux questions minimum en utilisant des synonymes et des antonymes. L’enjeu permet de préciser le domaine de réflexion (domaine moral, psychologique, métaphysique …)<o:p></o:p>

    - l’annonce du plan avec des connecteurs logiques<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    III)      Quel est le rôle du développement<o:p></o:p>

    Il a aussi un rôle majeur, il doit permettre d’explorer des pistes de réflexion pertinente, ces dernières permettant d’apporter des éléments de réponses à la problématique, avant d’y apporter une réponse plus définitive dans la conclusion.<o:p></o:p>

    Chaque partie comprend au minimum deux sous parties, elle somprend une idée directrice / argument avec une référence / auteur et un exemple pertinent<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pour passer d’une partie à l’autre on fait une conclusion partielle avec des connecteurs logiques<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    IV)      Quel est le rôle de la conclusion<o:p></o:p>

    Elle a un rôle mineur, elle permet de dresser un bilan nuancée du devoir et apporte une réponse mesurée nuancée. On peut faire une ouverture si elle est pertinente<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    V)         Que faire face à un sujet<o:p></o:p>

    Il faut analyser les termes clés et :<o:p></o:p>

    - trouver des synonymes et des antonymes<o:p></o:p>

    - trouver les définitions et les étymologies <o:p></o:p>

    - trouver des expressions populaires<o:p></o:p>

    - trouver des auteurs avec leurs réponses et leurs exemples<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    è il faut mettre les arguments les plus évidents en  premier plus les arguments les fins ensuite<o:p></o:p>


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires