• Tissu Nerveux<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    I) Généralités<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                A) Evolution<o:p></o:p>

    - L’excitabilité est une propriété fondamentale de toutes les cellules.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Premiers êtres unicellulaires (amibe) : stimulus → réaction primitive → contraction des myofilaments du cytosquelette.<o:p></o:p>

    - Organismes pluricellulaires primitifs (éponge) : cellules contractiles jouent le rôle des cellules sensorielles, donc une même cellule reçoit et répond à un signal.<o:p></o:p>

    - Animaux invertébrés complexes (vers) : séparation entre cellules de perception et de réponse → 2 cellules ≠.<o:p></o:p>

    Ø  cellule sensori-motrice → cellule contractile.<o:p></o:p>

    - Animaux plus évolués (annélides) : séparation entre voies sensorielles et motrices<o:p></o:p>

    Ø  cellule sensorielle → cellule motrice → cellule contractile.<o:p></o:p>

    - Vertébrés : perception assurée par cellules sensitives qui discriminent les stimuli extérieurs (lumière, chaleur...)<o:p></o:p>

    Ø  cellule sensorielle (périphérique) → inter-neurone → cellule motrice → cellule contractile (profonde).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Inter-neurone : neurone ni sensitif, ni moteur, établissant des connexions entre les deux réseaux.<o:p></o:p>

    - Plus on a d’inter-neurones et mieux on pourra maintenir les fonctions même si des cellules meurent.<o:p></o:p>

                      → Amélioration et sécurisation du système nerveux au cours de l’évolution.<o:p></o:p>

    - Analyse d’un stimulus : perception → intégration → adaptation → transmission → réponse.<o:p></o:p>

    - Phénomène de mémorisation face à une situation traumatisante.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Système nerveux : influx nerveux, action rapide et brève.<o:p></o:p>

    - Système endocrinien : sécrétion d’hormones dans le sang, action lente et soutenue.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

                      B) Définition et anatomie<o:p></o:p>

    - Tissu nerveux : réseau cellulaire de communication disséminé dans tout l’organisme, permettant une réponse d’adaptation à court terme à des signaux endogènes et/ou exogènes.<o:p></o:p>

    - 2 caractéristiques principales de ce tissu : irritabilité (= réaction aux stimuli) et conductivité (= transmission). <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - SNC = cerveau + cervelet + moelle épinière // SNP = nerfs + ganglions rachidiens et végétatifs.<o:p></o:p>

    - 2 familles de cellules : 10% neuroglie (= neurones) et 90% de névroglie (= cellules gliales, du micro-environnement).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    II) Histogénèse<o:p></o:p>

    - Ectoblaste → neuroectoderme → plaque neurale → gouttière neurale → tube neural (futur SN) + crêtes neurales.<o:p></o:p>

    - Devenir des cellules neuroépithéliales primitives (CS du tissu nerveux) :<o:p></o:p>

                      → Neuroblastes, qui vont acquérir une morphologie spécifique en mâturant (dendrites et axone, qui va transmettre les dépolarisations via les synapses) Neurones Neuroglie (10%).<o:p></o:p>

                      → Spongioblastes Glioblastes Astrocytes + oligodendrocytes + épendymoblastes + microglie.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Devenir des cellules neuroépithéliales issues de la crête neurale :<o:p></o:p>

                      → Cellules de Schwann (CDS) + cellules souches (CS)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Tableau à connaître par coeur :<o:p></o:p>

    Crête neurale (x11, SNP++ sauf microglie)<o:p></o:p>

    Zone du manteau (x3)<o:p></o:p>

    Couche épithéliale interne (x4)<o:p></o:p>

    ·       Neuroblastes (neurones ggl rachidiens)<o:p></o:p>

    ·       Glioblastes = cellules gliales<o:p></o:p>

    ·       Sympatoblastes (ȼ nerveuses des ggl sympathiques)<o:p></o:p>

    ·       Médulloblastes<o:p></o:p>

    ·       ȼ chromaffines de la médullo-surrénale<o:p></o:p>

    ·       Mélanoblastes<o:p></o:p>

    ·       Quelques cellules des paraganglions<o:p></o:p>

    ·       Odontoblastes<o:p></o:p>

    ·       ȼ C de la thyroïde<o:p></o:p>

    ·       ȼ des lepto-méninges<o:p></o:p>

    ·       Microglie (seule ȼ du SNC)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    ·       Neuroblastes (SNC)<o:p></o:p>

    ·       Glioblastes (macroglie + oligodendrocyte)<o:p></o:p>

    ·       Quelques ȼ sensorielles<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    ·       Ependimoblastes<o:p></o:p>

    ·       ȼ épithéliales des plexus choroïdes <o:p></o:p>

    ·       Pituicytes (ȼ neuro-hypophyse)<o:p></o:p>

    ·       Pinalocytes (ȼ glande pinéale)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    III) Plan micro-anatomique et cytophysiologique<o:p></o:p>

    - Substance grise = corps cellulaires (zone du manteau) // Substance blanche = prolongements des neuroblastes.<o:p></o:p>

    - Rôle de la névroglie : trophisme (soutien + protection + nourriture), régulation de l’activité neurale et défense.<o:p></o:p>

    - Rôle de la neuroglie : détection, régulation des grandes fonctions, coordination de l’information, mémorisation et stockage des informations.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Influx nerveux : différence de potentiel transmembranaire localisée, puis transmise.<o:p></o:p>

                      → Débute dans les cellules excitables puis se propage dans les cellules conductrices.<o:p></o:p>

    - L’influx nerveux est unidirectionnel : toujours des dendrites vers l’axone.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Inter-relations entre cellules gliales et neurones :<o:p></o:p>

    Ø  Au niveau du SNC :<o:p></o:p>

                      → Névroglie : macroglie (= astrocytes protoplasmiques et fibrillaires) + oligodendrocytes + microglie.<o:p></o:p>

                      → Neuroglie : neurones + inter-neurones.<o:p></o:p>

    Ø  Au niveau du SNP :<o:p></o:p>

                      → Névroglie : cellules de Schawnn et cellules satellites.<o:p></o:p>

                      → Neuroglie : neurone somatique (moteur, rapide) et neurone végétatif (lent).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Deux types de systèmes autonomes, qui exercent des effets opposés dans l’objectif de maintenir l’homéostasie.<o:p></o:p>

    Ø  Système sympathique : contrôle les réactions involontaires du corps en situation d’urgence (stress).<o:p></o:p>

    Ø  Système parasympathique : gère les situations de tous les jours (repos).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    IV) Le neurone<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                A) Morphologie générale<o:p></o:p>

    - Chaque neurone est unique et possède une longue durée de vie.<o:p></o:p>

    - Cellule différenciée → ne se reproduit pas, mais peut être renouvelé par des CS s’il meurt.<o:p></o:p>

    - Le stock total de neurones est déterminé tôt dans la vie d’un individu.<o:p></o:p>

    - Métabolisme très important : 5% du poids du corps 20% de la consommation d'énergie.<o:p></o:p>

    - Plus on perd de neurones, plus les zones du cerveau se spécialisent et le nombre de cellules varie en fonction des étapes de la vie et en fonction des besoins neurologiques.<o:p></o:p>

    - Le neurone est divisé en trois parties :<o:p></o:p>

    Ø  Corps cellulaire/péricaryon : analyse les infos et génère la réponse (influx unidirectionnel).<o:p></o:p>

    Ø  Dendrites : prolongements afférents, généralement nombreux et courts.<o:p></o:p>

    Ø  Axone : unique prolongement efférent qui peut présenter des ramifications, transmet l’influx.<o:p></o:p>

    - Cône d’implantation : zone entre le corps cellulaire et l’axone à partir d’où naît l’influx.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                B) Les 5 types de neurones<o:p></o:p>

    - Apolaire : cellule ronde sans dendrite ni axone, équivalent des progéniteurs.<o:p></o:p>

    - Unipolaire : pas de dendrite et un unique axone, le corps cellulaire est un récepteur sensoriel.<o:p></o:p>

    - Bipolaire : 1 dendrite + 1 axone.<o:p></o:p>

    - Pseudo-unipolaire : cellule bipolaire où une portion de l’axone et une portion de la dendrite fusionnent.<o:p></o:p>

    - Multipolaire : ramifications des dendrites ++, 1 axone, cellule étoilée retrouvée dans la corne antérieure de la moelle et au niveau du cervelet → cellule de purkinje.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

                C) le péricaryon<o:p></o:p>

    - Centre fonctionnel du neurone, produit une réponse à l’information qu’il a reçue.<o:p></o:p>

    - Noyau : arrondi, riche en euchromatine, un ou plusieurs nucléoles → Transcription ++.<o:p></o:p>

    - REG : très riche, composés des corps de Nissl (= amas de REG empilés et parallèles + polysomes) → Traduction ++.<o:p></o:p>

                      → Première conséquence de la section d'un nerf = disparition des corps de Nissl.<o:p></o:p>

    - Golgi : très développé avec plusieurs dictyosomes → Production de vésicules qui vont jusqu’à la synapse.<o:p></o:p>

    - Les protéines synthétisées donnent : organelles + cytosquelette + neuromédiateurs...<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

                D) Cône d’implantation<o:p></o:p>

    - Structure triangulaire dépourvue de certains organites (corps de Nissl, ribosomes...) → pas de synthèse !<o:p></o:p>

    - Non myélinisé, toutes les synthèses protéiques se produisent en amont de l’axone.<o:p></o:p>

    - Neurofilament : cytosquelette du neurone, donne un squelette interne à la cellule et transporte les vésicules.<o:p></o:p>

    - Neurofibrille : constituée de neurofilaments, donne une résistance mécanique + architecture + rigidité pour éviter les courbures de l’axone.<o:p></o:p>

    - Neuropile : masse très compacte de tissu nerveux contenant des cellules gliales et des neurones.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                E) Les dendrites<o:p></o:p>

    - Expansions cytoplasmiques (simples ou nombreuses) en aval du péricaryon, qui reçoivent l’influx.<o:p></o:p>

    - Au niveau cytoplasmique → tout SAUF du GolgiPrésence de REG et corps de Nissl...<o:p></o:p>

    - Cellules gliales autour pour protéger + empêcher fuites de neuromédiateurs + permettre une transmission rapide.<o:p></o:p>

    - Neurite : expansion cytoplasmique quelconque d’un neurone (terme général) contenant cytosquelette + mitochondries + REG (Nissl) → Dendrites et axones sont donc des neurites puisque ce sont des expansions.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                F) L’axone<o:p></o:p>

    - Unique, de longueur très importante (variable), commence à partir du cône d’implantation.<o:p></o:p>

    - Ne contient ni REG (pas de corps de Nissl) ni ribosomes, mais contient beaucoup de mitochondries.<o:p></o:p>

    - Cellule gliale autour de l’axone, qui isole et accélère la vitesse de migration de l’information.<o:p></o:p>

    - Axolemme = membrane plasmique de l’axone et Axoplasme = cytoplasme de l’axone.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                G) La synapse<o:p></o:p>

    - Connexion entre un neurone afférent (axone) et un neurone récepteur (dendrite/péricaryon).<o:p></o:p>

    - Information qui arrive sous forme de vésicule contenant des neuromédiateurs, libérés dans la fente synaptique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Synapse électrique : axone pré-synaptique → fente synaptique → cellule post-synaptique.<o:p></o:p>

    - Tunnels de connexion → passage d’ions de l’espace pré au post-synaptique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Synapse chimique : production de neuromédiateurs, placés dans des vésicules exocytées dans la fente synaptique.<o:p></o:p>

                      → Type S : fente large avec petites vésicules (Ach, clair ou dense) et grandes vésicules (périphériques).<o:p></o:p>

                      → Type F : fente étroite (= régulation très rapide) et les vésicules contiennent du GABA (= inhibitrice).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Neuromédiateurs :<o:p></o:p>

    Ø  Neuromédiateurs classiques (Ach = acétylcholine...)<o:p></o:p>

    Ø  Purines (ATP et adénosine)<o:p></o:p>

    Ø  AA excitateurs (glutamate) et inhibiteurs (GABA)<o:p></o:p>

    Ø  Neuropeptides (opioïdes et non opioïdes)<o:p></o:p>

    Ø  Monoxyde d’azote<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Théorie réticulariste (membranes des neurones liées) et neuroniste (neurones indépendants).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    V) Fibres nerveuses<o:p></o:p>

    - Fibres/axones entourées par les cellules gliales (donnent cellules de Schwann (=CDS) et oligodendrocytes).<o:p></o:p>

    - Loi du tout ou rien : l’influx est transmis lorsque le potentiel seuil est atteint.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                A) SNP, myélinisation par les cellules de Schwann<o:p></o:p>

    - Fibres amyéliniques : petit diamètre et conduction lente (vitesse proportionnelle à diamètre).<o:p></o:p>

                      → Type 1 : 1 axone par gouttière, noyau de la CDS central, signal précis.<o:p></o:p>

                      → Type 2 : 5 à 10 axones/gouttière, noyau de la CDS périphérique, signal moins précis.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Fibres myéliniques : 1 seul axone, la gaine de myéline permet une accélération de la propagation de l’influx nerveux (vitesse proportionnelle au diamètre de la fibre) et une isolation électrique.<o:p></o:p>

                      → Noyau de la CDS périphérique, enroulement de la fibre selon un mode centripète avec 2 mésaxones (interne et externe) qui fusionnent pour donner la gaine de Schwann.<o:p></o:p>

                      → On y trouve des nœuds de Ranvier et des incisures de Schmidt-Lanterman (zones souples où il n’y a pas de fusion au niveau du mésaxone).<o:p></o:p>

                      → Conduction saltatoire (l’influx passe de nd de Ranvier en nd de Ranvier en sautant par-dessus les CDS).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                B) SNC, myélinisation par les oligodendrocytes<o:p></o:p>

    - Fibres amyéliniques.<o:p></o:p>

    - Fibres myéliniques : oligodendrocyte myélinise plusieurs fibres, nœuds de Ranvier plus larges, possible persistance de cytoplasme lors de l’enroulement de la gaine de myéline.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    VI) Nerfs<o:p></o:p>

    - Regroupement de plusieurs axones dans une gaine protectrice → nerf.<o:p></o:p>

    - Endonèvre : lame basale qui entoure une fibre nerveuse.<o:p></o:p>

    - Périnèvre : coque conjonctive constituée de 3 à 4 couches de cellules épithéliales aplaties, unies par des tight jonctions qui entoure les faisceaux de fibres nerveuses.<o:p></o:p>

    - Epinèvre : tissu conjonctif plus lâche (où circulent des vaisseaux, lymphocytes et polynucléaires).<o:p></o:p>

    De dedans en dehors, on a : axone gaine de myéline endonèvre périnèvre épinèvre paranèvre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    VII) La névroglie<o:p></o:p>

    - Les cellules gliales peuvent proliférer, entourer les synapses et jouer un rôle dans la régulation.<o:p></o:p>

    - Rôle de soutien : aucun espace disponible entre réseau vasculaire, cellules gliales et neurones.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Macroglie = astrocytes protoplasmiques et fibrillaires<o:p></o:p>

                      → Protoplasmiques : essentiellement dans la substance grise, lien entre neuroglie et névroglie.<o:p></o:p>

                      → Fibrillaires : essentiellement dans la substance blanche, nutrition des cellules à son contact, rôle dans la réparation du TN.<o:p></o:p>

    Astrocytes : chefs d’orchestre de la régulation homéostasique neuronale + interconnexion des compartiments.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Oligodendrocyte : gaine de myéline + maintien des différentes fibres entre elles.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Microglie : provient d’un progéniteur équivalent aux monocytes sanguins → système de défense interne.<o:p></o:p>

    - Cellules épendymaires.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    VIII) Régénérescence des fibres nerveuses<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                A) Lors de la section d’un axone<o:p></o:p>

    - Le stock de neurones est acquis à la naissance et on en perd progressivement au cours du temps.<o:p></o:p>

    - Toute perte de neurone n’est pas automatiquement remplacée → des inter-neurones peuvent alors se mettre en place pour faire passer l’information par un autre canal que celui qui a été détruit <o:p></o:p>

                      → Système de compensation/d’adaptation = plasticité neuronale<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Deux cas possibles :<o:p></o:p>

    Ø  Seul l’axone du neurone est détruit → remplaçable.<o:p></o:p>

    Ø  Le neurone entier est détruit, avec le corps cellulaire → difficilement remplaçable.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Dans un réseau neuronal, la destruction d’un neurone d’amont peut induire une souffrance des neurones d’aval.<o:p></o:p>

    - Seules les fibres nerveuses et les faisceaux peuvent être régénérés, tant que le péricaryon est préservé.<o:p></o:p>

    - Les cellules du micro-environnement ne perdent jamais leur capacité proliférative (possibilité de revenir en G0).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

                B) Dégénérescence Wallerienne<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Au niveau proximal (entre le péricaryon et la section de l’axone) :<o:p></o:p>

    Ø  Fragmentation et dissolution de la gaine de myéline → 3 premiers jours.<o:p></o:p>

    Ø  La gaine se transforme en gouttelettes lipidiques (2 à 3 semaines), il ne reste que la CDS avec 1/4 de cytoplasme → la CDS ne dégénère pas !<o:p></o:p>

    Ø  Tout le reste est phagocyté par des monocytes et l’axone sectionné se désintègre.<o:p></o:p>

    Ø  Cette dégénérescence s’étend jusqu’aux terminaisons nerveuses motrices et sensitives.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Au niveau proximal (entre la section de l’axone et la terminaison) :<o:p></o:p>

    Ø  Gonflement du péricaryon + disparition des corps de Nissl chromatolyse.<o:p></o:p>

    Ø  Processus de dégénérescence s’étend jusqu’au 1er nœud de Ranvier au-dessus de la section.<o:p></o:p>

    Ø  Noyau déplacé vers la membrane cellulaire → aspect des cellules en œil de poisson.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                C) Deux types de régénérations<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Dans des conditions favorables : Coupure nette et franche<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  2ème semaine au 2ème mois qui suit la lésion : les CDS se divisent pour former les bandes de Büngner.<o:p></o:p>

    Ø  L’axone utilise les travées tunnelisées des bandes de Büngner pour cheminer vers l’extrémité originelle (1 à 2mm/jour) et se reconstitue une gaine de myéline.<o:p></o:p>

    Ø  La réparation de l’axone dure ~3 mois et une fois la jonction neuromusculaire rétablie, les corps de Nissl réapparaissent.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Dans des conditions moins favorables : destruction importante de fibres nerveuses → architecture détruite<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  Réponse inflammatoire → destruction de l’ancienne architecture axone/CDS à cause de l’envahissement par le collagène créé par les fibroblastes → pas de bandes de Büngner.<o:p></o:p>

    Ø  Le moignon distal ne trouve plus le moignon proximal à cause du tissu conjonctif interposé entre eux.<o:p></o:p>

    Ø  On va avoir un névrome d’amputation = hyper prolifération axonale, douloureuse à la pression.<o:p></o:p>

    Ø  Dans ces circonstances, il faut enlever ce névrome et faire une greffe de nerf → micro/neuro-chirurgie pour regreffer nerf à nerf pour reconnecter les extrémités motrices et sensitives.<o:p></o:p>


    votre commentaire
  • Tissu sanguin<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    I) Introduction<o:p></o:p>

    - Cellules du sang : cellules libres qui dérivent de la CSM  et se mettent en activité surtout à la naissance pour protéger l’organisme des agressions du monde extérieur.<o:p></o:p>

    - Sang = tissu mésenchymateux, dont la MEC est liquide → plasma.<o:p></o:p>

    - Le sang est un liquide qui circule dans le système vasculaire (clos), constitué de 2 parties : plasma (=MEC) + éléments figurés (qui circulent dans le plasma).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    v  Plasma = phase totale liquidienne du sang = 54% du volume sanguin.<o:p></o:p>

    v  Hématocrite = volume occupé par les GR = 44% du volume sanguin.<o:p></o:p>

    v  GB + plaquettes = 2% du volume sanguin<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    II) Le plasma (54% du volume sanguin)<o:p></o:p>

    - Solution aqueuse de substances organiques et inorganiques produits de synthèse/dégradation/communication.<o:p></o:p>

    - Essentiellement constitué de protéines : transport (albumine), défense (anticorps), enzymes...<o:p></o:p>

    - Sérum : fraction liquidienne qui se sépare du caillot = plasma dépourvu de fibrines et de facteurs de coagulation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    III) Eléments figurés du sang<o:p></o:p>

    - 3 grandes familles de cellules sanguines :<o:p></o:p>

    Ø  GR = Hématies = Erythrocytes<o:p></o:p>

    Ø  Plaquettes<o:p></o:p>

    Ø  GB = Leucocytes 50-70% de PN + 25-40% de Lymphocytes + 2-10% de Monocytes<o:p></o:p>

                           → Granulocytes = Polynucléaires : neutrophiles (PNN) + basophiles (PNB) + éosinophiles(PNE)<o:p></o:p>

                                       → Agranulocytes : lymphocytes (B, T et NK) + monocytes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Différentes destinées selon le type de cellules :<o:p></o:p>

    Ø  GR + Plaquettes → restent dans le compartiment sanguin et n’en sortent qu’en cas d’hémorragie.<o:p></o:p>

    Ø  GB → capacité de quitter le compartiment sanguin pour surveiller le reste de l’organisme.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Les leucocytes sont dans le sang de manière transitoire, soit à l’état de repos (= Agranulocytes ), soit à l’état de tissu traumatisé (= Granulocytes) → pas de polynucléaires (PN) dans les tissus à l’état de repos !<o:p></o:p>

    - Les PNN se divisent en 2 groupes : pool marginal (attente d’un signal) + pool circulant (patrouille de surveillance).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Hématocrite : volume occupée par les GR 40%<o:p></o:p>

    - Hémogramme : étude quantitative et qualitative des éléments figurés du sang (nb d’hématies, t* d’hémoglobine...)<o:p></o:p>

    - Variabilité inter-individuelle (constante de base ≠ entre plusieurs individus).<o:p></o:p>

    - Système de régulation précis (constante de base presque identique au cours du temps).<o:p></o:p>

    - Formule leucocytaire : à l’état physiologique → 60% pour les granulocytes et 40% pour les agranulocytes<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pathologie<o:p></o:p>

    Trop<o:p></o:p>

    Pas assez<o:p></o:p>

    Taux d’hémoglobine<o:p></o:p>

    Polyglobulie<o:p></o:p>

    Anémie<o:p></o:p>

    Plaquettes<o:p></o:p>

    Thrombocytose<o:p></o:p>

    Thrombopénie<o:p></o:p>

    Leucocytes<o:p></o:p>

    Hyperleucocytose<o:p></o:p>

    Leucopénie<o:p></o:p>

    Anémie : on peut avoir peu d’hémoglobine MAIS beaucoup de GR.<o:p></o:p>

    Polyglobulie : taux d’hémoglobine élevé implique souvent une augmentation de GR.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Valeur absolue (= Nb de GB * pourcentages de PN, Lymphocytes et Monocytes) est importante car on peut avoir des pourcentages normaux mais une valeur absolue anormale.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    IV) Méthodes utilisées pour l’étude du sang et de la moelle osseuse<o:p></o:p>

    - Au niveau du sang : frottis sanguin coloré au MGG.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Au niveau de la moelle osseuse : on veut analyser les progéniteurs, 2 techniques :<o:p></o:p>

    Ø  Ponction de moelle osseuse → frottis de moelle osseuse (= myélogramme) coloré au MGG.<o:p></o:p>

    Ø  Biopsie ostéo-médullaire (lorsque la ponction est impossible) → analyse de l’architecture totale (os, os alvéolaire...) → arrêt sur image = vision exacte de la réalité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Pour l’architecture, il faut faire une étude histologique, or le frottis est une étude cytologique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    V) Les progéniteurs<o:p></o:p>

    - Progéniteurs hématopoïétiques : in vivo = CFU-S // in vitro = CFU-GM.<o:p></o:p>

    - CFU-S : CS capables de proliférer dans la rate en donnant toutes les lignées sanguines.<o:p></o:p>

                      → Tout le monde dérive de la CSM !!<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    VI) Hématopoïèse<o:p></o:p>

    - Processus permanant de fabrication de cellules sanguines pour maintenir les valeurs constantes.<o:p></o:p>

    - Dans l’os spongieux, entre les travées osseuses dans les logettes ou espaces médullaires intra-trabéculaires.<o:p></o:p>

                      → On trouve de l’os dans le tissu alvéolaire, sauf en cas d’ostéoporose !<o:p></o:p>

    - Quantité d’os et ratio volume d’os/volume de tissu doivent être maintenus constants.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Sur les cellules bordantes → CSM, qui peuvent donner du tissu sanguin via les signaux d’appel → 3 possibilités :<o:p></o:p>

    Ø  Les CS se décrochent et remontent le gradient du système d’alerte (du - vers le + concentré).<o:p></o:p>

    Ø  Les CS se décrochent et deviennent des CS hématopoïétiques.<o:p></o:p>

    Ø  La CS passe sous les ȼ bordantes et donne des cellules progénitrices osseuses.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Barrière avec les ȼ bordantes : hématopoïèse à l’extérieur et tissu osseux à l’intérieur.<o:p></o:p>

    - Ratio entre nb de ȼ osseuses et nb de ȼ hématopoïétiques à respecter.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    VII) Les hématies<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                      A) Erythropoïèse (dure 6 jours)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - CFU-GM = progéniteur le plus haut qu’on est capable d’identifier en culture (CFU-S si on est in vivo).<o:p></o:p>

    Ø  Donne CFU-E (erythroblaste) en culture, immatures donc identiques entre elles, et BFU-E → progéniteurs.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Précurseurs : pro-érythroblastes érythroblastes basophiles (cytoplasme bleu riche en REG, fabrique l’hème et la globine) → association hème + globine = hémoglobine érythroblastes acidophiles (cytoplasme rouge à cause de l’hémoglobine + disparition progressive des organites), reconnaissables sur un frottis sanguin.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Erythroblaste acidophile chasse le noyau → réticulocyte (99% d’hémoglobine, qlq ribosomes et organelles).<o:p></o:p>

    - Stade de maturation terminale : disparition des ribosomes hématies.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Certaines hormones stimulent la prolifération des précurseurs : EPO (sécrétée par les tubes rénaux selon la teneur en O2 du sang grâce à la Vit B12 et à l’acide folique) + androgènes.<o:p></o:p>

    - La taille diminue progressivement : 20 microns (pro-érythroblaste) 7,5 microns (GR).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                B) Les réticulocytes (1% des GR)<o:p></o:p>

    - Forme intermédiaire entre le GR et le précurseur.<o:p></o:p>

    - On peut les compter : coloration au bleu de crésyl qui colore les ribosomes (≠ hématies → pas de ribosomes !!).<o:p></o:p>

                → On peut ainsi savoir si la moelle est fonctionnelle par rapport à une baisse du taux d’hémoglobine :<o:p></o:p>

    Ø  Baisse ou non des GR + réticulocytes élevés retour vers une homéostasie équilibrée.<o:p></o:p>

    Ø  Réticulocytes normaux processus anémique non régénératif.<o:p></o:p>

    Ø  Réticulocytes élevés + érythropoïèse efficace mais baisse des GR perte de GR en périphérie.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - En mesurant le taux d’hémoglobine, les réticulocytes et les GR, on peut déduire s’il y a un problème d’origine :   → Centrale (pas de régénération).<o:p></o:p>

                      → Périphérique (élimination anormale des GR par une hémorragie ou des anticorps).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

                C) Biconcavité<o:p></o:p>

    - Permet d’augmenter les surfaces d’échange : la totalité de la surface du GR sera en contact avec celle du capillaire.<o:p></o:p>

    - Si les GR étaient parfaitement sphériques, leur surface d’échange serait diminuée de 30%.<o:p></o:p>

    - La déformabilité du GR est due à son cytosquelette développé et diminue avec l’âge.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

                D) Durée de vie et destruction<o:p></o:p>

    - Les hématies ont une durée de vie moyenne de 120 jours.<o:p></o:p>

    - Le GR possède une réserve d’ATP mais ne peut pas en reformer (pas de noyau) → la membrane va progressivement manquer d’énergie pour son cytosquelette → élimination par les monocytes macrophages.<o:p></o:p>

    - La synthèse d’hématies est d’environ 200 milliards par jour<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Les GR sont détruits à 3 endroits :<o:p></o:p>

    Ø  Au niveau de la rate (1er lieu d’élimination).<o:p></o:p>

    Ø  Au niveau de la moelle osseuse.<o:p></o:p>

    Ø  Au niveau du foie, dans les capillaires sinusoïdes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    VIII) Les plaquettes<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                A) Thrombopoïèse = fabrication des plaquettes<o:p></o:p>

    CSM CFU-S/GM CFU-Meg Mégacaryoblaste Mégacaryocyte basophile, puis granuleux plaquettes<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - On a un seul mégacaryoblaste car la cellule se divise à l’intérieur d’elle-même (processus d’endomitose).<o:p></o:p>

    - Mégacaryoblaste et mégacaryocyte sont multi-nucléées très grosses cellules (jusqu’à 150 microns).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Par définition, les plaquettes (2 à 5 microns) ne sont pas des cellules fragments de cytoplasme, isolés ou regroupés → /!\ ne pas prendre un groupe de plaquettes pour 1 plaquette sur un frottis.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

                B) Observation microscopique<o:p></o:p>

    - Plaquette : pas de noyau / cytosquelette riche en actine et myosine / multitude de grains / mitochondries / cytoplasme granulaire / durée de vie 8-10 jours avant capture dans la rate / corps clairs (sco) ou foncés (std) :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  Système tubulaire dense (std) : formé de tubules courts et aplatis dont le contenu est dense aux électrons, dérive du réticulum endoplasmique (= RE) de la cellule qui a donné naissance à la plaquette.<o:p></o:p>

    Ø  Système canaliculaire ouvert (sco) : permet l’expulsion de grains au moment de l’activation plaquettaire de l’intérieur vers l’extérieur de la plaquette → échanges avec le milieu environnant.<o:p></o:p>

     

    - Grains alpha : les plus nombreux, renferment les activateurs de l’hémostase.<o:p></o:p>

    - Autres grains : renferment du calcium, de l’ATP et de la sérotonine.<o:p></o:p>

    - On a donc un système de stockage (les granules) et un système d’expulsion qui permet de faire migrer les granules à la surface (sco).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                C) Activité des plaquettes<o:p></o:p>

    - Forme de repos/non activée : discoïde = discocyte.<o:p></o:p>

    - Forme activée : les plaquettes émettent des prolongements cytoplasmiques (= pseudopodes) → échynocyte.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Cytosquelette riche en actine/myosine, cytoplasme granulaire, durée de vie de 8-10 jours dans le sang, destruction dans la rate.<o:p></o:p>

    - 2 principaux facteurs de croissance cytokines VEGF (dévellopement de l’angioblaste) et PDGF (stimulation de précurseurs).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Fonction : coagulation du sang au niveau des thrombus blanc ou clou plaquettaire → agrégats qui boucheront les orifices pour réduire la circulation = rôle dans l’inflammation.<o:p></o:p>

    /!\ Si les plaquettes s’agrègent sur des plaques d’athéromes diamètre du vaisseau diminue<o:p></o:p>

    débit sanguin diminue oxygène diminue = hypoxie ischémie peut conduire à la mort des tissus /!\<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

                D) Formation du thrombus<o:p></o:p>

    Adhésion<o:p></o:p>

    Ø  La plaquette possède beaucoup de récepteurs à sa surface (collagène, ADP, thrombine...) dont 2 importants         → Gp IB et GP IIB/IIIA.<o:p></o:p>

    Ø  Production permanente par les ȼ endothéliales du facteur de von Willebrand → s’accroche sur du collagène.<o:p></o:p>

    Ø  Le rc Gp IB de la plaquette est un rc pour le vWd la plaquette peut donc s’accrocher de 2 façons :<o:p></o:p>

    v  Accrochage par son rc au collagène.<o:p></o:p>

    v  Accrochage par Gp IB, accroché au facteur de vWd lui-même accroché au collagène.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Activation<o:p></o:p>

    Ø  Les Gp IIB/IIIA sont intégrées aux autres Gp présentes à la surface de la plaquette, rc au fibrinogène.<o:p></o:p>

    Ø  Libération de facteurs autour de la plaquette : F3P, F4P, sérotonine, ADP, calcium, thrombine...<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Agrégation<o:p></o:p>

    Ø  Soit la plaquette présente un Gp IB ou un rc au collagène : adhésion activation agrégation.<o:p></o:p>

    Ø  Soit la plaquette est en suspension : activation adhésion à d’autres plaquettes agrégation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    IX) Les monocytes<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                A) Ligné monocytaire<o:p></o:p>

    CSM CFU-S CFU-GM Monoblaste Pro-monocytes Monocytes Macrophages (une fois dans les tissus)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                B) Monocytes<o:p></o:p>

    - Quittent en permanence le sang pour aller dans les tissus (rôle de surveillance) et s’y installent longtemps.<o:p></o:p>

                → alertent les PNN et monocytes circulants en cas d’anomalie  le pool marginal est recruté.<o:p></o:p>

    - Grandes cellules (20 microns) avec des voiles cytoplasmiques importants, rôle dans la phagocytose.<o:p></o:p>

    - Noyau de forme très variable, cytoplasme présentant de petites granulations (visibles en ME) stress oxydatif.<o:p></o:p>

    - Durée de vie : 1 à 2 jours dans le sang.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                C) Macrophages<o:p></o:p>

    - Différenciation terminale du monocyte dans les tissus allant jusqu’à 50 microns.<o:p></o:p>

    - Granulations de plus en plus importantes → fonctionnalité intense de la cellule, vacuoles de phagocytose.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Les monocytes-macrophages sont doués de plusieurs fonctions :<o:p></o:p>

    Ø  Phagocytose, puis présentation des Ag phagocytés aux L → induction de la réponse immunitaire.<o:p></o:p>

    Ø  Chimiotactisme → attirance par certaines substances.<o:p></o:p>

    Ø  Production de cytokines et radicaux libres (éléments toxiques).<o:p></o:p>

     

    X) Polynucléaires neutrophiles<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                A) Origine commune à tous les PN<o:p></o:p>

    CSM CFU-S CFU-GM Myéloblastes Pro-myélocytes Myélocytes Métamyélocytes PN-N/B/E<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

                B) Structure<o:p></o:p>

    - Apparitions des granulations primaires au stade de pro-myélocyte, et secondaires au stade myélocyte.<o:p></o:p>

    - Myéloblaste = noyau rond → Neutrophile = noyau en trèfle à quatre feuilles.<o:p></o:p>

    - Durée de vie de 24-48h → renouvellement très important effectué par la moelle osseuse.<o:p></o:p>

    - Dans un PNN, on retrouve 3 condensations reliées par des ponts de chromatine, des granulations et des vacuoles.<o:p></o:p>

    - Les PNN se déplacent vite et sont attirés par tout ce qui est étranger (sécrétion de facteurs attractifs).<o:p></o:p>

    - Phagocytose très importante (fonction unique) et les PNN sont peu évolués → coûtent peu d’énergie.<o:p></o:p>

    - 2 pools :<o:p></o:p>

                      → pool circulant : PN qui ne s’accrochent pas, circulent vite.<o:p></o:p>

                      → pool marginal : PN qui s’accrochent et se décrochent, finissent pas rester totalement accrochés.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                C) Granulations<o:p></o:p>

    - Primaires (voie O2 indépendante) : azurophiles, contiennent myélopéroxydase + agents de la bactéricidie non oxydative.<o:p></o:p>

    - Secondaires = lysosomes (voie O2 dépendante) : forme allongée en ME, renferment des molécules qui seront exocytées : lactoferrine, lysozyme (/!\ voie O2 indépendante /!\), phosphatase alcaline et cytochrome.<o:p></o:p>

    - Dès que le PNN phagocyte, il crée une vacuole qui ira fusionner avec un lysosome → phago-lysosome, dont le contenu sera détruit par le lysosome = stress oxydatif.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

                D) Stress oxydatif<o:p></o:p>

    - Consomme beaucoup d’O2mort fréquente du PNN à la fin = pus lors d’une réponse inflammatoire.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Lysozyme : enzyme qui détruit la paroi des bactéries Gram+<o:p></o:p>

    - Lactoferrine : inhibe la multiplication des bactéries.<o:p></o:p>

    - Lysosomes : provoquent la libération d’ions superoxydes (fortement bactéricide) à partir des molécules d’O2.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Tout d’abord, le PNN utilise la NADPH pour transformer l’O2 en oxygène radicalaire (= anion superoxyde), puis la SOD (superoxyde dismutase) le transforme en hydrogène peroxyde = eau oxygénée.<o:p></o:p>

                      → Pour supprimer cette eau oxygénée, les PNN utilisent 3 enzymes :<o:p></o:p>

    Ø  Catalase : eau oxygénée → 2 H2O + hydrogène<o:p></o:p>

    Ø  Peroxydase : eau oxygénée → 2 H2O<o:p></o:p>

    Ø  Myélopéroxydase : reproduit un radical hydrophile et un anion superoxyde<o:p></o:p>

    - En s’amplifiant, la myélopéroxydase fragilise les tissus voisins → une réponse inflammatoire qui s’installe devient alors autodestructrice.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Radicaux libres : morceaux de molécules oxygénées ayant perdu un électron (= instables), pouvant oxyder de nombreuses molécules biologiques → modifications irréversibles au niveau des principaux constituants de la cellule. Ex : les radicaux libres peuvent casser le cytosquelette d’un GR → plus de déformation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

                E) Voies de défense du PNN<o:p></o:p>

    - Certains métabolismes mitochondriaux peuvent produire des radicaux libres.<o:p></o:p>

    - Les GB, rayonnements UV, RI et tabac peuvent altérer l’ADN.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Le PNN utilise alors 2 voies pour se défendre :<o:p></o:p>

    Ø  Voie O2 indépendant : production d’acidose (empêche la prolifération bactérienne), de lysozyme ou de protéines cationiques.<o:p></o:p>

    Ø  Voie O2 dépendant : phagocytose → phago-lysosome → libération d’ions superoxydes → stress oxydatif, que l’on peut stopper à l’aide de 2 enzymes (SOD et péroxydase/catalase).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    XI) PN éosinophiles<o:p></o:p>

    - Ce sont les PN les moins nombreux (1 à 5% des PN circulants).<o:p></o:p>

    - Restent plusieurs jours dans la moelle osseuse mais 3 à 8h dans le sang.<o:p></o:p>

    - Passent principalement dans la peau, les muqueuses digestives et pulmonaires où ils peuvent rester 10 jours.<o:p></o:p>

    - Une de leur fonction est la défense contre les parasites.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Légèrement plus gros que les PNN (15 microns), noyau bi-lobé, granulations spécifiques (rouge à la coloration au MGG) qui contiennent une structure cristalloïde → protéine basique majeure, visible en ME.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    XII) PN basophiles<o:p></o:p>

    - Moins de 1% sauf si allergie (10%)<o:p></o:p>

    - Gros noyau (pouvant présenter plusieurs lobes), peu visible à cause des grosses granulations basophiles.<o:p></o:p>

    - Dans ces granulations on retrouve de l’histamine et de l’héparine mais pas d’enzymes lysosomiales.<o:p></o:p>

    Ø  Histamine : rougeurs par vasodilatation lors de réactions allergiques et augmentation de la perméabilité vasculaire.<o:p></o:p>

    Ø  Héparine : glycosaminoglycane anticoagulante.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    XIII) Lymphocytes<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                A) Lymphocytes T et NK<o:p></o:p>

    - Les LT naissent à partir d’un progéniteur qui arrive dans le thymus et la moelle osseuse, représentent 80% des cellules du sang et se divisent en 2 populations : LT CD4+ et LT CD8+.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - LT CD4+ (2 populations) :<o:p></o:p>

                      Représente 2/3 des LT<o:p></o:p>

    Ø  Inducteurs auxiliaires → induisent la formation des CD8+<o:p></o:p>

    Ø  Helpers → stimulent la prolifération et la synthèse d’AC au niveau des LB<o:p></o:p>

    - LT CD8+ (2 populations) :<o:p></o:p>

                      Représente 1/3 des LT<o:p></o:p>

    Ø  Suppresseurs → freinent des fonctions immunitaires<o:p></o:p>

    Ø  Cytotoxiques → peuvent détruire certaines cellules (comme les NK)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - L NK : ne portent pas de marqueurs T à leur surface → pas de rc à l’Ag.<o:p></o:p>

    - On ne peut pas différencier les L en cytologie classique, il faut utiliser des Ac qui les reconnaissent spécifiquement.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

                B) Lymphocytes B<o:p></o:p>

    - 5 à 10% des L du sang circulant, les L circulant ne représentant que 5% des L de l’organisme.<o:p></o:p>

    - On en retrouve 30-40% dans les ggl lymphatiques, la rate, moelle osseuse et toutes les muqueuses digestives.<o:p></o:p>

    - Noyau unique entouré par une bordure de cytoplasme.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

                C) Plasmocytes (LB  différenciés)<o:p></o:p>

    - Noyau ovalaire et excentré, où on trouve de la chromatine «en rayon de roue», spécifique de ce noyau.<o:p></o:p>

    - Zone claire au contact du noyau → arcoplasme = appareil de Golgi.<o:p></o:p>

    - Cytoplasme basophile avec beaucoup de REG → synthèse protéique ++.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Usine de production d’Ac et d’Ig → on ne trouve pas de plasmocytes dans le sang circulant (sinon pathologie).<o:p></o:p>


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  • Introduction à la biologie cellulaire<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    I) Introduction<o:p></o:p>

    - A partir du microscope → notion d’unicité du vivant.<o:p></o:p>

    - Théorie cellulaire<o:p></o:p>

    Ø  Schleiden et Schwann : cellule = unité structurale et fonctionnelle de tous les êtres vivants.<o:p></o:p>

    Ø  Virchow : toute cellule provient d’une cellule préexistante.<o:p></o:p>

    - Découverte de la structure de l’ADN → notion d’hérédité → naissance de la génétique.<o:p></o:p>

    - Séquençage de l’ADN → émergence de la génomique, protéomique et transcriptomique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    II) Compléments à la théorie cellulaire<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                A) Unité de composition des cellules<o:p></o:p>

    - 3 principes fondamentaux qui séparent le vivant de l’inerte :<o:p></o:p>

    Ø  Sélectivité : les macromolécules du vivant sont essentiellement composées de C, H, O et N.<o:p></o:p>

    Ø  Catalyse biologique : permet les réactions énergétiquement défavorables du métabolisme.<o:p></o:p>

    Ø  Réseau d’interaction moléculaire : interaction dynamique entre les macromolécules qui donne de la robustesse au système.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

                B) Cellule œuf<o:p></o:p>

    - Un organisme vivant provient d’une cellule œuf = cellule souche → donne tous les tissus de l’organisme.<o:p></o:p>

    - Un être humain est constitué d’environ 1014 cellules et 1015 bactéries, soit 10 fois plus de bactéries.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    III) Organisation, évolution et programmation d’une cellule eucaryote<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                A) Organisation des différentes cellules<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Noyau ?<o:p></o:p>

    Organites ?<o:p></o:p>

    Membrane ?<o:p></o:p>

    Taille ?<o:p></o:p>

    Traduction ?<o:p></o:p>

    Procaryotes<o:p></o:p>

    Non<o:p></o:p>

    Non<o:p></o:p>

    Paroi cellulaire<o:p></o:p>

    Petite<o:p></o:p>

    Co-transcriptionnelle<o:p></o:p>

    Eucaryotes<o:p></o:p>

    Oui<o:p></o:p>

    Oui<o:p></o:p>

    Membrane plasmique<o:p></o:p>

    Grande<o:p></o:p>

    Post-transcriptionnelle<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Organites de la cellule eucaryote<o:p></o:p>

    Système endomembranaire<o:p></o:p>

    Organites isolés<o:p></o:p>

    - Réticulum Endoplasmique<o:p></o:p>

    - Appareil de Golgi (1 seul par cellule !!)<o:p></o:p>

    - Lysosomes et endosomes<o:p></o:p>

    - Enveloppe nucléaire<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Mitochondries<o:p></o:p>

    - Peroxysomes<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le RE peut être de deux types :<o:p></o:p>

    REG = synthèse protéique.<o:p></o:p>

    REL = synthèse lipidique.
    <o:p></o:p>

    - Ce qui définit un organite est le fait d’être isolé par des membranes biologiques (2 dans le cas du noyau).<o:p></o:p>

    - Système endomembranaire → orientation de la cellule = flux sécrétoire : RE→Golgi→Endosomes + Lysosomes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

                B) Notion d’évolution<o:p></o:p>

    - Apparition d’un 3ème grand groupe : eucaryotes / bactéries / archae bactéries.<o:p></o:p>

    - Les archae sont extrêmophiles : hyper thermophiles, hyper halophiles, acidophiles.<o:p></o:p>

                      → Les archae sont des cellules procaryotes plus proches des eucaryotes que des bactéries.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                C) Hypothèses sur l’origine des cellules (LUCA = Last Universal Commun Ancestor)<o:p></o:p>

    - Etapes de l’évolution des macromolécules :<o:p></o:p>

    Ø  1ère étape = Monde ARN → les enzymes ne sont pas toutes des protéines (ribozymes).<o:p></o:p>

    Ø  Traduction de l’ARN en protéine par les ribozymes → Monde RNP.<o:p></o:p>

    Ø  ARN polymérase transcriptase inverse Monde ADN (les virus ne possèdent pas d’ADN).<o:p></o:p>

    - Apparition des eucaryotes : théorie endosymbiotique<o:p></o:p>

    Ø  Cohabitation entre archae et bactérie = endosymbionte → division coordonnée → invasion du génome de l’archae par de l’ADN bactérien → invention du noyau et séparation transcription/traduction.<o:p></o:p>

    Ø  Mitochondrie : origine bactérienne, possède son propre génome → hérédité uniquement maternel.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

                D) Division cellulaire<o:p></o:p>

    - Ordre des étapes : G1 → S (réplication = synthèse d’ADN) → G2 → M (mitose = production de 2 ȼ filles).<o:p></o:p>

    - La transcription se fait pendant l’interphase (G1-S-G2) mais pas pendant la mitose.<o:p></o:p>

    - La traduction se fait aussi pendant l’interphase et très très peu pendant la mitose.<o:p></o:p>

    - Division du noyau = caryocinèse (pro/méta/ana/télophase) / Division du cytoplasme = cytocinèse.<o:p></o:p>

    - Transition G1-S = G0 : point clé dans le contrôle du cycle, carrefour dans le choix des programmes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

                E) Programmation des cellules<o:p></o:p>

    - La cellule intègre des signaux exogènes ou endogènes et exécute des programmes :<o:p></o:p>

    Ø  Division, Motilité (= déplacement), Différenciation.<o:p></o:p>

    Ø  Arrêt réversible de la division (attente d’un signal) = Quiescence, ou irréversible = Sénescence.<o:p></o:p>

                                       → La sénescence est toujours métaboliquement active ! <o:p></o:p>

    Ø  Mort cellulaire → apoptose (programmée) ou nécrose (stress).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    IV) Notion de cellule souche et d’homéostasie cellulaire<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                A) Les cellules souches<o:p></o:p>

    - Non différenciées, capables de division asymétrique ( auto-renouvellement), différenciation à la demande.<o:p></o:p>

    - Division asymétrique : 1 cellule fille identique (= auto-renouvellement) et 1 cellule fille différenciée.<o:p></o:p>

    Ø  CS totipotente → donne tous les tissus et un organisme entier si correctement implantée dans un utérus.<o:p></o:p>

    Ø  CS pluripotente → donne tous les tissus mais pas un organisme entier (ex : CSE).<o:p></o:p>

    Ø  CS multipotente → donne un large spectre de cellules différenciées (ex : CS hématopoïétiques).<o:p></o:p>

    Ø  CS unipotente → donne un seul type cellulaire (ex : cellules de la peau).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

                B) Cellules Souches Embryonnaires<o:p></o:p>

    - Existence de marqueurs de CSE pour suivre leur présence (phosphatase alcaline).<o:p></o:p>

    - CSE = CS pluripotentes → division asymétrique, et phase G1 très réduitedivision très rapide.<o:p></o:p>

    - Donnent des tératomes une fois greffées.<o:p></o:p>

    - Avantage : technique spécifique au patient (clonage somatique) → élimine les problèmes de rejet.<o:p></o:p>

    - Inconvénient : utilisation interdite car problèmes éthiques (création d’embryon, stabilité de la différenciation...)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

                C) Les IPS<o:p></o:p>

    - Mêmes propriétés que les CSE sans avoir à créer d’embryon → CS pluripotentes induites.<o:p></o:p>

    - Créées à partir d’un cocktail de facteurs (4 gènes) permettant de reprogrammer les cellules somatiques en CS.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                D) Applications médicales = thérapie cellulaire<o:p></o:p>

    Greffe de moelle osseuse / culture de CS unipotentes de l’épiderme (grands brulés) / injection de CSM (diabète...)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                E) Homéostasie cellulaire<o:p></o:p>

    = Capacité d’un organisme à restaurer son état originel suite à une perturbation (physio ou pathologique).<o:p></o:p>


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  • Microscopie optique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    I) Introduction<o:p></o:p>

    - La MO utilise le photon et sa résolution (= dmin entre 2 points pour que le microscope les différencie) est de 200nm.<o:p></o:p>

    - On doit fixer (=tuer) les cellules pour les observer, on utilise donc de la résine pour les observer, mais les cellules sont transparentes → on ne peut pas distinguer ce qui ce passe.<o:p></o:p>

    Ø  Utilisation de colorants : ↗ du contraste par ↘ de l’amplitude de l’onde → cliché de ȼ mortes.<o:p></o:p>

    Ø  Contraste de phase : ne tue pas les cellules, augmente le déphasage → on obtient des images grâce au contraste. On peut également faire de la microscopie time lapse pour visualiser le déplacement des ȼ.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    II) Microscopie à fluorescence<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                A) Principe<o:p></o:p>

    - Toutes les molécules ne sont pas fluorescentes.<o:p></o:p>

    - Les molécules fluorescentes absorbent de l’énergie lumineuse (lumière d’absorption) et la restituent rapidement sous forme d’un rayonnement photonique (lumière d’émission) → Eabsorption > Eémission λémission > λabsorption<o:p></o:p>

    - Les marqueurs fluorescents (= fluorochromes) peuvent être associés directement ou indirectement à la structure cellulaire étudiée (pouvant être fixée ou vivante), et on peut combiner différents fluorochromes simultanément.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

                B) Mécanisme<o:p></o:p>

    - La source de lumière blanche traverse un premier filtre qui ne laisse passer qu’une couleur selon la λ choisie.<o:p></o:p>

    - Puis la lumière arrive au miroir dichroïque, qui réfléchit ou laisse passer la lumière selon la λ → λtransmise > λréfléchie.<o:p></o:p>

    - Ensuite la lumière arrive sur l’échantillon, stimule les molécules fluorescentes qui émettent une lumière d’émission  de longueur d’onde supérieure, qui traverse le miroir dichroïque sans être déviée.<o:p></o:p>

    - La lumière atteint alors un deuxième filtre qui élimine les λ parasites et enfin le système oculaire.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

                      C) Fluorescence naturelle : la GFP<o:p></o:p>

    - Possède des propriétés de fluorescence intrinsèques, absorbe le bleu et émet du vert marqueur universel.<o:p></o:p>

    - Structure en tonneau avec une triade d’aa en son centre (= chromophore, responsable de la fluorescence).<o:p></o:p>

                      → Chromophore de la GFP : glycine, tyrosine et thréonine (G, Y, T)<o:p></o:p>

    - On peut obtenir des variants de la GFP en modifiant la séquence de la triade (CFP, YFP, BFP...), et ainsi suivre plusieurs molécules différentes en les combinant.<o:p></o:p>

    - Molécules artificielles fluorescentes :<o:p></o:p>

    Ø  Fluorescéine : bleu → vert.<o:p></o:p>

    Ø  Rhodamine : vert → rouge.<o:p></o:p>

    → Possibilité de coupler Fluorescéine/Rhodamine et Rhodamine/GFP, mais pas Fluorescéine/GFP !<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

                D) Introduction de molécules fluorescentes dans la cellule<o:p></o:p>

    - Micro-injection : injection directe mais on traite les cellules une par une → long.<o:p></o:p>

    - Electroporation : choc électrique → trous transitoires dans la membrane → bcp de molécules entrent dans la ȼ.<o:p></o:p>

    - Vectorisation par vésicules : méthode la plus naturelle et la moins violente, fusion de vésicules contenant les molécules avec la membrane plasmique, mais le comportement de la ȼ peut être biaisé par cette introduction.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

                E) Exprimer un gène codant pour une molécule fluorescente<o:p></o:p>

    - Possible seulement pour des protéines telles que la GFP.<o:p></o:p>

    - On introduit un gène artificiel codant pour la GFP avec un promoteur, nécessaire pour la transcription → le gène est reconnu par l’ARN polymérase → transcription en ARNm puis traduction en protéine GFP.<o:p></o:p>

    - Ainsi, on peut greffer le gène de la GFP au gène de la protéine qui nous intéresse → gène hybride, toujours avec un promoteur → après transcription et traduction, on aura une protéine qui déplacera la fluorescence avec elle.<o:p></o:p>

    Ø  Si on observe une fluorescence au niveau de la membrane plasmique, on SUGGERE que la protéine X est membranaire car il n’est pas impossible que la protéine GFP-X modifie les propriétés de la protéine naturelle X.<o:p></o:p>

    Ø  En revanche, on DEMONTRE que la protéine GFP-X est membranaire.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    III) Applications de la fluorescence<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                A) FRET<o:p></o:p>

    - Transfert d’énergie non radiatif (= sans émission de lumière) entre 2 molécules très proches (d < 10nm).<o:p></o:p>

    - Spectre d’émission de la molécule donneuse doit au moins chevaucher le spectre d’absorption de la receveuse.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - FRET intermoléculaire → étude des interactions entre 2 molécules.<o:p></o:p>

    - FRET intramoléculaire → étude de la conformation spatiale d’une molécule (sonde calcique caméléon, qui mesure la concentration intracellulaire de calcium).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                B) FRAP<o:p></o:p>

    - Photoblanchiment (= irradiation qui tue irréversiblement la fluorescence) temporaire dans une zone de la cellule → fluo réapparait progressivement au même endroit car les protéines de la ȼ recolonisent la zone irradiée.<o:p></o:p>

    - Etude de la vitesse de déplacement des molécules en IC, dont dépend la vitesse de recoloration/recolonisation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                C) FLIP<o:p></o:p>

    - Photoblanchiment continu → la fluo diminue au cours du temps et devient nulle, car la fluo des protéines qui recolonisent la zone irradiée se fait tuer.<o:p></o:p>

    - Aussi une mesure de la vitesse de déplacement/diffusion des protéines en IC.<o:p></o:p>

                      → Technique permettant de voir si les protéines d’intérêt ont la capacité de changer de compartiment.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    IV) Fluorescence induite<o:p></o:p>

    - Molécule non fluo naturellement mais qui le devient une fois fixée à la molécule étudiée.<o:p></o:p>

    - Visualisation des acides nucléiques<o:p></o:p>

    Ø  Fixation sur les paires de bases → Hoechst et DAPI sur les bases A-T.<o:p></o:p>

    Ø  Intercalant sur la double hélice → iodure de propidium et bromure d’éthidium.<o:p></o:p>

    ·       Hétérochromatine = coloration intense = ADN condensé = peu d’expression génique.<o:p></o:p>

    ·       Euchromatine = faible coloration = ADN ouvert = expression génique importante.<o:p></o:p>

    ·       Nucléole = zone non colorée = PAS D’ADN !<o:p></o:p>

    - Visualisation de la concentration de calcium intracellulaire<o:p></o:p>

    Ø  Protéine Fura-2 qui devient fluo en fixant du calcium et dont la fluo augmente proportionnellement à [Ca2+].<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    V) Immunofluorescence indirecte<o:p></o:p>

    - Utilisation d’Ac fluorescents qui vont se fixer sur la protéine d’intérêt, permettent de l’observer.<o:p></o:p>

    - Immunité :<o:p></o:p>

    Ø  Innée/non spécifique = 1ère barrière de défense.<o:p></o:p>

    Ø  Adaptative/spécifique = Ac dirigé contre un Ag → complexe immun, phagocyté par les macrophages.<o:p></o:p>

    - Deux types d’Ac :<o:p></o:p>

    ·       Ac polyclonaux : Ac différents reconnaissant le même Ag mais se fixant sur des épitopes différents.<o:p></o:p>

    ·       Ac monoclonal : meilleur ciblage → meilleure détermination du complexe Ac-Ag car reconnaissance d’un unique épitope.<o:p></o:p>

    /!\ Un Ac est spécialisé d’un seul épitope (= zone d’une protéine reconnaissable par un Ac) /!\<o:p></o:p>

    ·       LB + ȼ de myélome (immortelles) → cellules hybrides immortelles → immortalité des clones produisant les Ac → milieu HAT, test du puits → production d’Ac monoclonaux infinie après sélection positive avec l’Ag.<o:p></o:p>

    - Principe de l’immunofluorescence indirecte :<o:p></o:p>

    ü  Si Ac primaires (provenant d’espèces différentes) non fluorescents → utilisation d’anti-Ac secondaires (différents de l’Ac primaire), greffés à des fluorochromes différents (ex : fluorescéine/rhodamine).<o:p></o:p>

    ü  Limites : protéine transmembranaire = reconnaissance par les Ac sans traitement.<o:p></o:p>

                       protéine IC = incapacité des Ac à entrer dans la cellule → utilisation de détergents pour fixer la ȼ.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    VI) FISH (Fluorescence In Situ Hybridation) → application à l’ADN et à l’ARN !<o:p></o:p>

    - Il est difficile de localiser de l’ADN car il n’y a pas d’anticorps anti-ADN spécifiques (un anticorps ne pourra pas reconnaitre spécifiquement la séquence d’un gène donné). <o:p></o:p>

    ·       L’ADN formé d’un double brin doit d’abord être dénaturé (on défait les 2 brins grâce à la chaleur, à la formamide ou à la soude), puis on introduit une sonde fluorescente, qui possède la séquence en nucléotide complémentaire du gène que l’on cherche à localiser fixation à sa moitié complémentaire = hybridation.<o:p></o:p>

    ·       ARN : pas d’étape de dénaturation car l’ARN n’a qu’un seul brin on utilise le brin anti-sens de l’ARN. <o:p></o:p>

     

    Comment rendre la sonde fluorescente ?<o:p></o:p>

    On peut greffer des fluorochromes aux nucléotides, ou un Ag reconnu par un Ac marqué par un fluorochrome.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - On effectue les hybridations sur des chromosomes métaphasique, que l’on observe ensuite car ils sont très condensés.<o:p></o:p>

    ü  Le centromère est la partie reliant les 2 chromatides, constituées de chromatine !<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    VII) Microscopie confocale<o:p></o:p>

    Principe : la lumière d’émission passe dans un diaphragme (= pinhole) qui élimine la lumière hors champ focal, puis le microscope, par l’acquisition de plusieurs plans confocaux, génère des images en 3D par reconstitution.<o:p></o:p>

    - Résolution améliorée (~1μm) et les coupes d’échantillons peuvent être visualisées en 3D et plus épaisses.<o:p></o:p>

     

     

     

     

    VIII) Microscopie à super résolution<o:p></o:p>

    - Excitation séquentielle de différents fluorochromes (qui clignotent), puis le microscope enregistre toutes les fluctuations de fluorescence en temps réel.<o:p></o:p>

    - Améliore la résolution jusqu’au nm.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Microscopie électronique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    I) Généralités<o:p></o:p>

    ·       Résolution de 0.2 nm<o:p></o:p>

    ·       Etude des molécules et des atomes <o:p></o:p>

    ·       Non applicable aux cellules vivantes <o:p></o:p>

    ·       Les échantillons sont fixés, déshydratés, séchés, inclus dans une résine, vaporisés par des sels de métaux lourds (pour augmenter le contraste) et coupés à l’ultramicrotome (= coupes ultrafines).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    II) ME à balayage<o:p></o:p>

    - Permet d’étudier la surface d’une cellule.<o:p></o:p>

    - Les électrons ne traversent pas la préparation mais y sont réfléchis.<o:p></o:p>

    - Dans certaines conditions on peut observer les cellules vivantes.<o:p></o:p>

    - Résolution moins bonne mais les échantillons peuvent-être plus épais et en 3D.<o:p></o:p>

     

     

     

    III) ME à transmission<o:p></o:p>

    Principe :<o:p></o:p>

    ü  Des électrons sont produits par un canon et sont concentrés dans un condenseur vers l’échantillon sous vide.<o:p></o:p>

    ü  Puis ils traversent l’échantillon et atteignent un écran fluorescent. <o:p></o:p>

    ü  Les électrons ont un pouvoir de pénétration inférieur à celui des protons. On fera donc des coupes ultrafines.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

                A) Marquage à l’or<o:p></o:p>

    L’échantillon est mis en présence d’Ac, couplés à des particules d’or, dirigés contre l’Ag à étudier.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

                B) Cryomicroscopie<o:p></o:p>

    - L’échantillon est congelé dans de l’azote liquide, puis fracturé en bloc sous vide : c’est la cryofracture.<o:p></o:p>

    - On dissocie 2 feuillets membranaires, les protéines membranaires vont rester accrochées à un des deux feuillets et on pourra les observer.<o:p></o:p>

    - Coloration par ombrage pour visualiser la surface de la membrane.<o:p></o:p>

     

    Avantage :<o:p></o:p>

    Ø  Echantillon sous vide mais hydraté augmente le contraste visualisation des membranes des organites ou de l’enveloppe nucléaire.<o:p></o:p>

    Ø  Pas de fixation chimique = pas de dénaturation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Microscopie à force atomique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    - On l’utilise pour visualiser les surfaces d’un échantillon.<o:p></o:p>

    - Plus la pointe est fine, plus la résolution sera bonne.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Principe : une pointe très fine balaie la surface de l’échantillon sans rentrer en contact avec celui-ci grâce à des forces de répulsion entre les atomes → la pointe va changer de direction : c’est la déflexion.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Avantages : <o:p></o:p>

    Ø  Permet d’avoir une image 3D.<o:p></o:p>

    Ø  L’échantillon n’est pas mis sous vide.<o:p></o:p>

    Ø  Pas besoin de coloration.<o:p></o:p>

    Ø  La cellule peut être vivante ou morte.<o:p></o:p>

    Ø  Non destructif.<o:p></o:p>


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  • Généralités et Méiose<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    I) La reproduction<o:p></o:p>

    Ø  Introduction<o:p></o:p>

    ª     Processus permettant à une espèce de se perpétuer = essentiel à la survie d’une espèce.<o:p></o:p>

    ª     Création d’individus globalement identiques aux parents.<o:p></o:p>

    ª     Mitose : reproduction strictement apparente, processus asexué.<o:p></o:p>

    ª     Passage à la reproduction sexuée/procréation : adaptation plus rapide et plus efficace aux modifications environnementales + diversité entre les individus.<o:p></o:p>

    ª     Reproduction asexuée marque la différence entre deux pools de cellules :<o:p></o:p>

    ü  Cellules du soma (division par mitose), diploïdes.<o:p></o:p>

    ü  Gamètes = cellules germinales (division par méiose), haploïdes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  Reproduction asexuée<o:p></o:p>

    ª     Permanence des caractéristiques de l’espèce.<o:p></o:p>

    ª     Immortalité des individus qui se multiplient par deux en se reproduisant.<o:p></o:p>

    ª     L’ensemble des cellules issues de la cellule mère constitue un clone (= cellule fille strictement identique).<o:p></o:p>

    ª     Seule variation possible : mutation accidentelle qui provoque un changement définitif.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  Reproduction sexuée ou Procréation<o:p></o:p>

    ª     2 éléments essentiels : différenciation sexuelle et deux types de cellules (somatiques et germinales).<o:p></o:p>

    ª     SPZ : petite taille, déplacement grâce au flagelle, possède le noyau le plus condensé de l’organisme.<o:p></o:p>

    ª     Ovocyte : possède beaucoup de réserves nutritionnelles, cellule la plus volumineuse de l’organisme.<o:p></o:p>

    ª     Production d’un nombre important de SPZ car nous avons le taux de fécondabilité le plus faible.<o:p></o:p>

    ª     Les gamètes sont au départ diploïdes, puis subissent la méiose et deviennent haploïdes et enfin la fécondation rétablit la diploïdie.<o:p></o:p>

    ª     Permet la diversité des individus au sein d’une même espèce.<o:p></o:p>

    ª     Deux individus ne sont jamais identiques (même les vrais jumeaux → épigénétique).<o:p></o:p>

    ª     Permet l’adaptation à l’environnement.<o:p></o:p>

    ª     Joue un rôle dans la survie et l’évolution des espèces.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    II) Généralités sur la méiose et sur les gènes<o:p></o:p>

    Ø  Méiose<o:p></o:p>

    ª     Etape clé de la gamétogénèse (4 étapes), spécifique aux cellules germinales :<o:p></o:p>

    ü  Multiplication<o:p></o:p>

    ü  Croissance (++ chez la femelle)<o:p></o:p>

    ü  Maturation nucléaire = Méiose<o:p></o:p>

    ü  Maturation cytoplasmique = Différenciation (++ chez le mâle)<o:p></o:p>

    ª     Assure la réduction chromatique et permet la diversité à travers la recombinaison du matériel génétique.<o:p></o:p>

    ª     Comprend deux divisions cellulaires : D1, très spécifique avec une prophase très longue, et D2 qui ressemble à une mitose.<o:p></o:p>

    ª     La diversité entre les individus se fait essentiellement de deux façons : au hasard sur la plaque équatoriale (223 combinaisons possibles) et le crossing over au cours de la méiose.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  Différences entre les deux sexes pour la gamétogénèse<o:p></o:p>

     

     

    Gamète mâle<o:p></o:p>

    Gamète femelle<o:p></o:p>

    Multiplication<o:p></o:p>

    Majeure<o:p></o:p>

    Très faible (400 ovules)<o:p></o:p>

    Croissance<o:p></o:p>

    Très faible<o:p></o:p>

    Majeure (100 microns)<o:p></o:p>

    Méiose<o:p></o:p>

    Complète et continue<o:p></o:p>

    Incomplète et discontinue<o:p></o:p>

    Différenciation<o:p></o:p>

    Maximale<o:p></o:p>

    Nulle<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  Généralités sur les chromosomes<o:p></o:p>

    ª     Dans une cellule somatique diploïde, il y a deux chromosomes homologues (= de la même paire) : un d’origine maternelle et l’autre d’origine paternelle.<o:p></o:p>

    ª     Après la réplication, le chromosome est formé de deux chromatides sœurs, réunies par leur centromère.<o:p></o:p>

    ª     Les parties du gène qui diffèrent entre les deux chromosomes homologues sont les allèles.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    III) La mitose<o:p></o:p>

    ª     Une cellule diploïde donne deux cellules filles diploïdes par le processus de réplication.<o:p></o:p>

    ª     Lors de la mitose, les centromères sont sur la plaque équatoriale et les chromosomes sont disposés  parallèlement à la plaque équatoriale ( de la méiose, où les K sont disposés perpendiculairement).<o:p></o:p>

    ª     Les étapes de la mitose : prophase, métaphase, anaphase, télophase.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    IV) La méiose en détails<o:p></o:p>

    Ø  Les divisions méiotiques<o:p></o:p>

    ª     La longue prophase de D1 comprend plusieurs stades (Memo : Le Zy Pa Di Dia) :<o:p></o:p>

    ü  Stade Leptotène : apparition des filaments chromatiques.<o:p></o:p>

    ü  Stade Zygotène : appariement des K homologues.<o:p></o:p>

    ü  Stade Pachytène : épaississement des K et début des crossing over.<o:p></o:p>

    ü  Stade Diplotène : fin des crossing over, les K restent liés par les chiasmas.<o:p></o:p>

    ü  Stade Diacinèse : dissociation des chiasmas, les K s’écartent.<o:p></o:p>

    ª     Durant la métaphase de D1, les K se placent perpendiculairement à la plaque équatoriale ( mitose !).<o:p></o:p>

    ª     Pendant l’anaphase, il va y avoir la division cellulaire.<o:p></o:p>

    ª     Il n’y a pas d’intercinèse entre les deux divisions (dès que la télophase de D1 est terminée, la prophase de D2 commence), ni de synthèse d’ADN.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ª     1ère division méiotique : réductionnelle en terme de K (2nK nK) et équationnelle en terme d’ADN (2nADN → 2nADN).<o:p></o:p>

    ª     2ème divisions méiotique : équationnelle en terme de K (nK → nK) et réductionnelle en terme d’ADN (2nADN → nADN).<o:p></o:p>

    Au final, on passe donc de 1 cellule diploïde à 2nADN à 4 cellules haploïdes à nADN<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  Crossing over<o:p></o:p>

    ª     Echange de brins chromatiques entre 2 chromosomes homologues permettant l’échange d’allèles entre chromosomes et participant ainsi à la diversité génétique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  brassages génétiques participants à la diversité génétique<o:p></o:p>

    ª     1er brassage génétique lors de la prophase de D1 avec les crossing over.<o:p></o:p>

    ª     2ème brassage génétique lors de la métaphase de D1 avec la répartition aléatoire des K sur la plaque équatoriale.<o:p></o:p>

    ª     3ème brassage génétique : nature du K sexuel (X ou Y) qui rencontrera l’ovocyte (qui contient un X).<o:p></o:p>


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