• Chapitre 3 Féminin/Masculin

    Chapitre 3<o:p></o:p>

    Féminin/Masculin<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    I)              Devenir Homme ou Femme<o:p></o:p>

    L’orientation sexuelle de chacun est du domaine privé. Mais le phénotype sexuel est souvent clairement identifiable.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Problématique : Comment le sexe d’un individu est-il déterminé ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1)    Acquisition du phénotype masculin ou féminin<o:p></o:p>

    a)    Le sexe dépend du caryotype<o:p></o:p>

    Il existe une différence génétique entre un individu mâle et un individu femelle au niveau des chromosomes sexuel :<o:p></o:p>

    - Mâle è XY<o:p></o:p>

    - Femelle è XX<o:p></o:p>

    L’ovocyte ne peut contenir qu’un chromosome X alors que le spermatozoïde contient X ou Y. ainsi après rencontre des gamètes, on obtient l’échiquier de croisement suivant :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Féminin<o:p></o:p>

    Masculin<o:p></o:p>

    X<o:p></o:p>

    Y<o:p></o:p>

    X<o:p></o:p>

    XX<o:p></o:p>

    XY<o:p></o:p>

    X<o:p></o:p>

    XX<o:p></o:p>

    XY<o:p></o:p>

    Il y a une chance sur deux d’être homme ou femme.<o:p></o:p>

    Les chromosomes X et Y possèdent des gènes qui leur sont propre mais aussi des gènes en commun. Le gène SRY est spécifique du chromosome Y.<o:p></o:p>

    On compare les séquences du gène SRY au caryotype XY. L’un a un phénotype masculin et l’autre un phénotype féminin. Chez la « femme » il y a une mutation en position 220, une Cytosine a été remplacé par une Thymine. Il y a donc l’apparition d’un codon stop et donc le raccourcissement de la protéine SRY elle ne fonctionne donc pas. On comprend donc que cette protéine tronquée est non-fonctionnelle, elle empêche le développement du phénotype masculin.<o:p></o:p>

    La simple présence du chromosome Y provient du gène SRY : il y a apparition du phénotype masculin è on dit que le gène SRY est le gène de la masculinisation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    b)    Les étapes de la sexualisation<o:p></o:p>

    v  Stade indifférencié : les gonades, les voies génitales, les organes génitaux externes sont commun aux deux sexes jusqu’à la septième semaine de grossesse.<o:p></o:p>

    v  Stade de différentiation des gonades : chez l’homme la synthèse protéique des SRY va transformer les gonades en testicules. Chez la femme il n’y a aucune synthèse protéique donc en l’absence de protéines les ovaires se développent<o:p></o:p>

    v  Mise en place des voies génitale : dans les testicules des cellules produisent deux hormones l’amh produites dans les cellules de sertoli et la testostérone dans les cellules de leydig<o:p></o:p>

    La testostérone empêche la régression des canaux de Wolff et l’AMH fait régresser des canaux de Muller<o:p></o:p>

    Ces hormones agissent pendant une période limité que l’on appelle la phase critique ou la phase de sensibilité<o:p></o:p>

    Chez la femme il n’y a pas de testostérone il y a donc régression des canaux de Wolff et il n’y a pas d’amh  donc les canaux de Muller sont maintenus.<o:p></o:p>

    Chez les hommes les canaux de Wolff  deviennent spermiducte ou canal déférent et vésicules séminales.<o:p></o:p>

    Chez les femmes les canaux de Muller deviennent oviducte ou trompe de Fallope et utérus et vagin.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)    Acquisition de la fonction de reproduction à la puberté<o:p></o:p>

    a)    Chez l’homme <o:p></o:p>

    Entre 10 et 13 ans les poids pubiens et faciaux apparaissent, la voix mue, la musculature se développe è ce sont les caractères sexuels secondaires<o:p></o:p>

    On observe également un pic de croissance, un développement du pénis et les premières éjaculations<o:p></o:p>

    On observe une augmentation de la concentration sanguine de la testostérone à partir de 10 ans<o:p></o:p>

    Chez un jeune homme de 17 ans qui ne présentent pas de caractères sexuels secondaires on note un faible taux de testostérone.<o:p></o:p>

    Si on injecte de la testostérone il y a apparition des caractères sexuels secondaires. La testostérone est responsable des modifications liés et visibles à l’adolescence<o:p></o:p>

    Le sperme d’une suris pubère contient des spermatozoïdes alors que celle de la souris impubère ne contient pas de spermatozoïde.<o:p></o:p>

    L’étude comparative des coupes de testicule d’un individu viril mais stérile cryptorchidie et d’un individu normal montre une absence de cellules de sertoli et de spermatozoïde chez les cryptorchidies. Donc la testostérone est produite par les cellules de leydig, commune au deux individu, est responsable de la mise en place des caractères sexuels secondaires. Les cellules de sertoli participent avec la testostérone à la maturation des spermatozoïdes<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    b)    Chez la femme<o:p></o:p>

    Entre l’âge de 8 et 14 ans les poils pubiens apparaissent, les seins se développent : ce sont des caractères sexuels secondaires. On observe également un pic de croissance et l’apparition des règles<o:p></o:p>

    On observe une augmentation de la concentration sanguine en œstrogène  à partir de 9 ans. Les estrogènes sont responsables du développement des caractères sexuels secondaires chez une jeune fille<o:p></o:p>

    La sécrétion hormonale est cyclique tous les 28 jours on observe une augmentation sanguine pendant la première phase du cycle menstruel appelé phase folliculaire puis une augmentation de la progestérone pendant la seconde phase appelée phase lutéinique<o:p></o:p>

    Pendant la phase folliculaire un follicule contenant un ovocyte se développe et devient mur. Après expulsion de l’ovocyte au 14 eme jour le follicule se transforme en corps jaune. Cet amas de cellules lutéinique fabrique la progestérone et un peu d’oestrogènes.<o:p></o:p>

    Les oestrogènes fabriquées pendant la première phase du cycle agissent sue la muqueuse utérine (=endomètre) qui s’épaissit. La progestérone est fabriquée pendant la seconde phase du cycle qui se dentelise.<o:p></o:p>

    Ainsi une fois par mois l’ovocyte expulsé peut être fécondé et s’implanter dans la muqueuse utérine pour s’y développer.<o:p></o:p>Sans titre5

     

    I)              Sexualité et procréation<o:p></o:p>

    1)    Contrôle de la fonction de reproduction<o:p></o:p>

    Observation / Résultats<o:p></o:p>

    Conclusion <o:p></o:p>

    Absence d’hypophyse è pas de progestérone ni d’œstrogène<o:p></o:p>

    L’hypophyse stimule les ovaires<o:p></o:p>

    Absence de caractères sexuels secondaires è absence de LH et FSH (hypophyse) et de GnRh (hypothalamus)<o:p></o:p>

    LH, FSH, GnRh stimules les gonades<o:p></o:p>

    Absence d’hypothalamus è absence de FSH donc de progestérone et absence de LH donc d’oestrogène<o:p></o:p>

    L’hypothalamus stimule l’hypophyse qui stimule les gonades<o:p></o:p>

     

     

    Capture d’écran 2012-08-16 à 22.09.44
     

    Chez l’homme la LH stimule les cellules de leydig qui augmente la quantité de testostérone <o:p></o:p>

    Chez l’homme la FSH stimule les cellules de Sertoli qui augmente la quantité de spermatozoïde<o:p></o:p>

    Chez la femme la LH stimule le follicule mur et les cellules lutéiniques qui permet l’ovulation et le développement du corps jaune<o:p></o:p>

    Chez la femme la FSH stimule les cellules folliculaires qui augmentent la sécrétion de progestérone<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

     

     

    Capture d’écran 2012-08-16 à 22.10.26
     

    Quand on sectionne les vaisseaux sanguins ou les nerfs entre l’hypothalamus et l’hypophyse on empêche la synthèse de LH, FSH, d’œstrogène et de progestérone è il existe une molécule transmise par voie sanguine et nerveuse qui circule entre l’hypothalamus et l’hypophyse.<o:p></o:p>

    Quand on stimule les neurones on élève le taux de LH et de FSH qui provoque une ovulation, il existe un système de stimulation neuronale qui active l’hypophyse.<o:p></o:p>

    Quand on injecte de la GnRh après une hypothalamectomie, les taux de FSH, LH, œstrogènes et progestérone sont normaux. La GnRh est la molécule transmise qui circule entre l’hypothalamus et l’hypophyse et stimule la LH et la FSH.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La GnRh est libéré par des neurones hypothalamiques dans le sang <o:p></o:p>

    La GnRh va stimuler l’hypothalamus et sécrète LH et FSH. C’est une neurohormone.

     

     

    Capture d’écran 2012-08-16 à 22.10.36
     

    À partir du doc 1 page 298 montrez que les gonades contrôle le complexe hypothalamo-hypophysaire<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Expérience / résultats<o:p></o:p>

    Conclusion <o:p></o:p>

    Castration è augmentation LH et FSH<o:p></o:p>

    Les testicules par le biais de la testostérone inhibent le complexe hypothalamo-hypophysaire<o:p></o:p>

    Injection testostérone è diminution de LH et FSH<o:p></o:p>

    Marquage testostérone par radioactivité è localisation sur l’hypophyse<o:p></o:p>

    L’hypophyse est l’organe cible de la testostérone<o:p></o:p>

     

     

    Capture d’écran 2012-08-16 à 22.10.46
     

    Chez l’homme nous avons montré que la testostérone est une hormone (molécule libéré dans le sang qui agit à distance sur des organes cibles) dont la sécrétion est réglée.<o:p></o:p>

    Les neurones de l’hypothalamus sécrètent une neurohormone (la GnRh) qui agit sur l’hypophyse. L’hypophyse sécrète de la LH et de la FSH. La LH stimule les cellules de Leydig qui produisent la testostérone. Et la FSH stimule les cellules de Sertoli qui permettent la spermatogénèse.<o:p></o:p>

    La testostérone agit en retour sur le complexe hypothalamo-hypophysaire en freinant la LH et la FSH è elle exerce un rétrocontrôle négatif. Ainsi la synthèse de la testostérone est réglée et est constante à 7ng/ml.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Doc 2 page 299 mêmes questions<o:p></o:p>

    Expérience / résultats<o:p></o:p>

    Conclusion <o:p></o:p>

    Ovariectomie è augmentation LH et FSH<o:p></o:p>

    L’œstradiol et la progestérone exercent un rétrocontrôle négatif sur le complexe hypothalamo-hypophysaire à faible dose.<o:p></o:p>

    L’œstradiol à forte dose exerce un rétrocontrôle positif sur le complexe hypothalamo-hypophysaire<o:p></o:p>

    Injection œstradiol et de progestérone de 0.1 à 0.3 mg è diminution de LH et FSH<o:p></o:p>

    Injection œstradiol de 0.4 à 0.8 mg è augmentation de LH et FSH<o:p></o:p>

    Marquage l’œstrogène par radioactivité è localisation sur l’hypophyse<o:p></o:p>

    L’hypophyse est l’organe cible de l’œstrogène<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Capture d’écran 2012-08-16 à 22.11.25

    Capture d’écran 2012-08-16 à 22.11.33 
     
     

    Pendant la phase folliculaire, les cellules de la thèque et de la granulosa fabriquent des œstrogènes, elles sont stimulées par la FSH, l’œstrogène exerce un rétrocontrôle négatif sur le complexe hypothalamo-hypophysaire è faible concentration en LH et FSH<o:p></o:p>

    Quand le follicule est mur, il sécrète beaucoup d’œstrogène qui exerce un rétrocontrôle positif sur le complexe hypotalamo-hypophysaire è pic de LH qui conduit à l’ovulation au 14° jour<o:p></o:p>

    Pendant la phase lutéinique, les cellules du corps jaune, et les œstrogène et la progestérone exercent un rétrocontrôle négatif sur le complexe hypothalamo-hypophysaire è la quantité de LH diminue et le corps jaune régresse <o:p></o:p>

    En fin de cycle la concentration en œstrogène et progestérone sont quasi nulles è l’utérus n’a pas de messages hormonal. La muqueuse utérine est détruite. Si il n’y a plus d’œstrogène et de progestérone, il n’y a plus de rétrocontrôle négatif, il y a levée d’inhibition. Le complexe hypothalamo-hypophysaire sécrète à nouveau de la LH et de la FSH è un nouveau cycle commence<o:p></o:p>

    Ainsi la synthèse de le testostérone est réglé et est constant à 7ng/mL<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Expérience / Résultats<o:p></o:p>

    Conclusion <o:p></o:p>

    Ovariectomie entraine l’augmentation de la LH et de la FSH<o:p></o:p>

    Injection de progestérone ou d’oestradiol de 0,1 à 0,3 entraine une diminution de LH<o:p></o:p>

    Injection de progestérone ou d’oestradiol de 0,4 à 0,8 entraine une augmentation de LH<o:p></o:p>

    L’œstrogène et la progestérone exercent un rétrocontrôle négatif sur le complexe hypothalamo-hypophysaire à faible dose et un rétrocontrôle positif à forte dose<o:p></o:p>

    Après marquage des oestrogènes on les localise dans l’hypothalamus<o:p></o:p>

    L’hypothalamus est un organe cible<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1)    Maîtrise de la procréation<o:p></o:p>

    a)    Empêcher une grossesse<o:p></o:p>

    ·       Contraception hormonale féminine<o:p></o:p>

    - La pilule contient un mélange d’œstrogène et de progestatif qui empêche l’ovulation par rétrocontrôle négatif sur le complexe hypothalamo-hypophysaire.<o:p></o:p>

    - La pilule du lendemain est un moyen contraceptif d’urgence à prendre dans les 72 heures après un rapport protégé. Elle contient une molécule qui ressemble à la progestérone (c’est un agoniste) en concentration très forte.<o:p></o:p>

    En pré-ovulation, la forte concentration de progestatif exerce un rétrocontrôle négatif sur le complexe hypothalamo-hypophysaire et empêche le pic de LH qui donc empêche l’ovulation<o:p></o:p>

    En post-ovulation, elle empêcherait la nidation par déséquilibre hormonal<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ·       Concentration hormonale masculine<o:p></o:p>

    Le désogestrel est un progestatif qui effectue un rétrocontrôle négatif sur le complexe hypothalamo-hypophysaire è le taux de LH et de FSH diminue qui conduit à une absence spermatozoïde (stérilité souhaité) et une absence de testostérone (caractères sexuels secondaires diminués)<o:p></o:p>

    L’administration de testostérone empêche la diminution des caractères sexuels secondaires<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ·       Préservatif masculin et féminin<o:p></o:p>

    Son intérêt est qu’il empêche la rencontre des gamètes et empêche la transmission des IST<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ·       DIU (dispositif intra-utérin)<o:p></o:p>

    - Sans hormone : le cuivre est létal pour les spermatozoïdes<o:p></o:p>

    - Avec hormone : la progestérone épaissit la glaire<o:p></o:p>

    - Dans les deux cas : la nidation est empêchée<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    b)    Favoriser la grossesse<o:p></o:p>

    Certains couples rencontre des difficultés à procréer<o:p></o:p>

    Quelles sont les principales causes d’infertilité<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ·       Infertilité masculine<o:p></o:p>

    Le spermogramme est un bilan qui permet de juger de la qualité du sperme. Un petit volume d’éjaculat, un nombre insuffisant, un mobilité faible, une morphologie ou une vitalité anormale des spermatozoïdes sont les causes d’infertilité masculine<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ·       Infertilité féminine<o:p></o:p>

    Des dosages hormonaux anormaux, les trompes obstruées, une glaire cervicale trop serrée sont les principales causes d’infertilité féminine<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ·       Procréation médicalement assistée (PMA)<o:p></o:p>

    - Stimulation hormonales féminine pour provoquer une ovulation si nécessaire puis introduction des spermatozoïdes dans l’utérus<o:p></o:p>

    - FIVETE (fécondation in vitro et transfert d’embryon) : on prélève des spermatozoïdes et des ovocytes. On féconde in vitro et on transfert un ou plusieurs ovocytes chez la mère<o:p></o:p>

    - ISCI (intra cytoplasmic spermatozoïds injection) on prélève et sélectionne des spermatozoïdes normaux, de même pour les ovocytes. On féconde in vitro directement dans l’ovocyte et on transfert l’embryon dans l’utérus.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)    Plaisir sexuel<o:p></o:p>

    Au cours de l’acte sexuel, un certain nombre de zones cérébrales sont en activité. Ces zones (ATV et Septum) appartiennent au système de récompense qui permet de récompenser par une sensation de plaisir les comportements indispensables à la survie d’une espèce.<o:p></o:p>

    Par ailleurs le plaisir sexuel humain fait intervenir d’autres zones du cerveau, qui gère la mémoire, le raisonnement, la vue …<o:p></o:p>

    Ainsi le plaisir est un phénomène complexe qui dépend de l’histoire de chacun<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>


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