• Introduction à la biochimie<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Biochimie = étude des substances et des procédés chimiques produit dans l’organisme vivant (espace vivant) qui en continuel renouvellement<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’étude des substances se fait par :<o:p></o:p>

    - Identification<o:p></o:p>

    - Localisation<o:p></o:p>

    - Structure<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Tout ça se fait par des mécanismes réactionnels (réactions chimiques) qui sont nécessaires à la survie de la cellule.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La survie de la cellule se fait sur un tryptique :<o:p></o:p>

    - Molécules de base<o:p></o:p>

    - Energie<o:p></o:p>

    - Mécanismes réactionneles<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    / !\ il n’y a pas de réaction indépendantes<o:p></o:p>

    <o:p>Capture d’écran 2014-08-14 à 17.41.17</o:p> 

    <o:p></o:p>

    L’énergie et la matière sont à générer en même temps

     

    L'énergie vient des nutriments (GPL ayant un haut poids moléculaire / macromolécules riche en énergie) qui vont se dégrader.<o:p></o:p>

    <o:p>Capture d’écran 2014-08-14 à 17.41.28</o:p> 

    <o:p></o:p>

    / !\ La cellule ne gaspille rien (énergie / molécules)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Homéostasie è constance d’un concentration <o:p></o:p>

    Si altération de l’homéostasie, il y a pathologie<o:p></o:p>


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  • Bioénergétique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Énergie utile / libre : énergie pour réaliser un travail, c’est un échange il n’y a pas de perte.<o:p></o:p>

    Énergie cellulaire : perte sus forme de chaleur.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’énergie est apportée par l’alimentation.<o:p></o:p>

    La cellule est un système ouvert, c’est à dire qu’il y a un échange avec le milieu extérieur à pression et température constante.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    I)            Couplage énergétique <o:p></o:p>

    Il n’y a pas de réaction indépendante et aléatoire, il existe une voie métabolique.<o:p></o:p>

    La réaction a toujours la même finalité<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La réaction a des contraintes énergétiques suivant les lois de la thermodynamique.<o:p></o:p>

    Elles sont alors réparties lors du bilan final de la voie métabolique.<o:p></o:p>

    Pour effectuer une réaction on doit atteindre un niveau d’énergie qui respecte les lois de la thermodynamique. <o:p></o:p>

    Quand la variation d’énergie ou le niveau d’activation est trop important cela est incompatible avec la cellule è on utilise donc un catalyseur qui est une enzyme spécifique à la réaction è elle facilite la réaction en puisant un minimum d’énergie.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On peut utiliser aussi le découplage réactionnel qui diminue les barrières énergétiques et empêche la dispersion d’énergie sous forme de chaleur.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Lors du catabolisme l’énergie libérée est capté et est transporté par l’ATP.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il existe deux variations d’énergie quand on a une réaction :             - cinétique : réalise un travail<o:p></o:p>

                                                                                                             - potentielle : contenue dans une macromolécule<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ·      Les lois de la thermodynamique<o:p></o:p>

    L’énergie totale doit être constante<o:p></o:p>

    L’entropie augmente, elle tend vers le désordre<o:p></o:p>

    L’équation de Gibbs est alors modifié :<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Si ΔG = 0 la réaction est fini<o:p></o:p>

    Si ΔG ≠ 0 la réaction est en cours<o:p></o:p>

    ΔG permet de dire le sens de la réaction :           ΔG > 0  la réaction est endergonique / instable<o:p></o:p>

                                                                          ΔG < 0  la réaction est exergonique / apport d’énergie<o:p></o:p>

    La voie métabolique doit être exergonique.<o:p></o:p>

    On calcule donc ΔG = ΔG0 + RT ln[B]/[A]<o:p></o:p>

    Avec ΔG0 l’état standard pH = 0, T = 25°C, P = 1 atm et à 1 mol.L-1  è ce n’est pas possible dans la cellule sauf en cas d’oxydo-réduction)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    II)         Type de réaction <o:p></o:p>

    1)  Réversible <o:p></o:p>

    |ΔG| faible <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)  Irréversible<o:p></o:p>

    |ΔG| important avec une quantité d’énergie quand A à B<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les réactions du type A à B à C à D à E sont réversibles et irréversibles (en amont).<o:p></o:p>

    Cela permet de répondre aux contraintes énergétiques, de rendre A irréversible et de permettre à l’enzyme qui catalyse d’exercer sa fonction de régulation<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ainsi on a une barrière qui empêche la réaction de se faire spontanément  è l’énergie d’activation.<o:p></o:p>

    Exemple : Chauffage  è      Éther (Énergie d’activation faible) s’enflamme<o:p></o:p>

                                                   Sucre (Énergie d’activation important) a besoin de beaucoup de chaleur pour se dégrader<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                       Phosphorylation è      Glucose ne peut pas sortir de la cellule et a un niveau énergétique élevé.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On effectue alors un couplage réactionnel à l’hydrolyse : ATP à ADP + Pi<o:p></o:p>

    L’ATP est une molécule à fort potentiel énergétique (ΔG = -31 kJ.mol-1). <o:p></o:p>

    On apporte autant d’ATP que nécessaire pour une réaction<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    III)      Étude d’une molécule à haut potentiel d’énergie (HPE)<o:p></o:p>

    Dans chaque réaction il y a dispersion d’énergie (chaleur)<o:p></o:p>

    La cellule est un espace ouvert qui travaille à état stationnaire pour survivre<o:p></o:p>

    - Etat stationnaire : lutte contre l’entropie, la grandeur reste constante<o:p></o:p>

    - Etat d’équilibre : mort cellulaire<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Loi de Lechatelier = loi d’action de masse è quand il y a augmentation de A il y a augmentation de E<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il n’y a pas de dégradation, pas de création mais il y a transformation.<o:p></o:p>

    Une voie métabolique peut être inversée<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1)  Liaison HPE<o:p></o:p>

    Liaison phosphoanhydre<o:p></o:p>

    Quand est hydrolysé : libère beaucoup d’énergie<o:p></o:p>

    ATP en possède 2<o:p></o:p>

    Liaison thioester<o:p></o:p>

    Fixation d’un COOH sur un SH du CoA<o:p></o:p>

    Hydrolyse les AG<o:p></o:p>

    Liaison amidine phosphate<o:p></o:p>

    Créatine sous forme phosphorylé<o:p></o:p>

    Liaison enol-phosphate<o:p></o:p>

    -60 kJ è c’est la molécule la plus énergétique<o:p></o:p>

    elle est présente dans la dernière étape de la glycolyse<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)  L’ATP<o:p></o:p>

    C’est un transporteur universel d’énergie<o:p></o:p>

    Il est présent dans toutes les cellules (75g/jour pour 45kg)<o:p></o:p>

    3 liaisons : 2 phosphoanhydre (β et γ) et 1 phosphoester (α)<o:p></o:p>

    Il y a un turn over è création de 10 ATP pour 1 ADP<o:p></o:p>

    C’est une moléucle instable qui a 4 charges - è tend vers vers la stabilité par hydrolyse<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    / !\ l’ADP ne donne jamais d’énergie par hydrolyse<o:p></o:p>

    L’AMP relié à un sucre par une liaison thioester est une molécule HPE<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ·      La synthèse d’ATP<o:p></o:p>

    Rephosphorylation de l’AMP et de l’ADP<o:p></o:p>

    Transfert du phosphate de la GTP sur ADP <o:p></o:p>

    Oxydation phosphorylante<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Phosphorylation liée au substrat<o:p></o:p>

    Dans les cellules exprimant la créatine phosphokinase<o:p></o:p>

    Adénylate kinase<o:p></o:p>

    Dans le muscle strié<o:p></o:p>

    Turn over<o:p></o:p>

    Molécule considérée comme HPE quand E > 31kJè transfert vers ATP<o:p></o:p>

    à Transfert phosphate sur substrat<o:p></o:p>

    à Hydrolyse phosphate : non nécessaire à la réaction<o:p></o:p>

    SCHEMA<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    IV)      Voie anaérobie alactique (molécules impliqués)<o:p></o:p>

    1)  Créatine phosphate<o:p></o:p>

    - Réserve la plus mobilisable des muscles (provient de l’ATP mitochondrial qui régénère l’énergie de l’ATP cytoplasmique)<o:p></o:p>

    - Structure è synthétisé à partir des AA puis transféré à l’ATP<o:p></o:p>

    - État basal è la cellule a teminé son travail et reconstitué ses réserves (niveau énergétique créatine > créatine P)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    CPK créatine phosphokinase (catalyse les réactions irréversibles)<o:p></o:p>

    ·      CPK-2 (dimère)<o:p></o:p>

    - soluble dans le cytosol et dans l’espace inter-membranaire<o:p></o:p>

    - présente lors de l’effort (déphosphorylation)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ·      CPK-8 (octamère)<o:p></o:p>

    - phosphorylation lors du repos è reconstitue réserve énergétique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    * durant le travail <o:p></o:p>

    consomme ATP è CPK-2 dans cytosol<o:p></o:p>

    SCHEMA<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    * quand travail terminé<o:p></o:p>

    pas de consomation d’ATP è CPK-8 dans membrane inter-mitochondriale<o:p></o:p>

    SCHEMA<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)  Adénylate kinase / Myokinase<o:p></o:p>

    *Dans cytosol<o:p></o:p>

    SCHEMA<o:p></o:p>

    MK et CPK sont utilisé dans des voies métaboliques courtes en anaérobie<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Début effort<o:p></o:p>

    Récupération<o:p></o:p>

    Substrat<o:p></o:p>

    ADP – Créatine P<o:p></o:p>

    ATP – AMP – Créatine<o:p></o:p>

    Produit<o:p></o:p>

    ATP – AMP - Créatine<o:p></o:p>

    ADP – Créatine P<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    *Détails<o:p></o:p>

    L’ATP atteint 0% en 1 minute<o:p></o:p>

    La voie anaérobie alactique est rapide pour crée de l’ATP à partir de créatine P<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Créatine P + 3 ADP + H+ ó Créatine + 2 ATP +  AMP<o:p></o:p>

    / !\ AMP et Ca2+ sont des médiateurs<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    V)         Potentiel redox<o:p></o:p>

    L’oxydation est la perte d’un électron ou d’un H+ è l’élément est réducteur è il s’oxyde<o:p></o:p>

    La réduction est le gain d’un électron ou d’un H+ è l’élément est oxydant è il se réduit<o:p></o:p>

    AH2 è A + 2H+ + 2e<o:p></o:p>

    B + 2H+ + 2e  è BH2<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Capture d’écran 2014-08-14 à 17.37.57

     

     

     

     

    <o:p> </o:p>

    Au niveau de la CRM et PO (phosphorylation oxydative) il y a transfert d’électron<o:p></o:p>

    FADH2 è 2 ATP<o:p></o:p>

    NADH è 3 ATP<o:p></o:p>


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  • Glucides<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Oses<o:p></o:p>

    Monosaccharides<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Holosides <o:p></o:p>

    Disaccharides (2)<o:p></o:p>

    Polysaccharides (<10)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Hétérosides <o:p></o:p>

    Glycoprotéines<o:p></o:p>

    Glycolipides<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

     

    <o:p> </o:p>

    - Composé de 3 à 7 carbones<o:p></o:p>

    - Caractère hydrophile<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1)  Les fonctions<o:p></o:p>

    - Apport énergétique<o:p></o:p>

    - Stockage sous forme de glycogène dans le foie / muscle<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)  Classification<o:p></o:p>

    - La longueur de la chaine carbonée :<o:p></o:p>

     

    3C : triose<o:p></o:p>

    4C : tétrose<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    5C : pentose<o:p></o:p>

    6C : hexose<o:p></o:p>

     

    - 2 fonctions possibles : aldéhyde (préfixe : aldo)<o:p></o:p>

                                             Cétone (préfixe : céto)<o:p></o:p>

    - Le reste porte OH et H<o:p></o:p>

    Ex : Glucose è aldohexose<o:p></o:p>

            Fructose è cétohexose<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    I)            Les aldoses (3C minimum)<o:p></o:p>

     

    C1 : Fonction aldéhyde<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C2 : Carbone asymétrique (énantiomères)<o:p></o:p>

     

    2 séries : L = OH à droite  la majorité des sucres de l’organismes sont L<o:p></o:p>

                     D = OH à gauche <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    II)         Les cétoses (4C minimum)<o:p></o:p>

     

    C2 : Fonction cétone <o:p></o:p>

    C3 : Carbone asymétrique<o:p></o:p>

     

    <o:p> </o:p>

    III)      Filiation<o:p></o:p>

    Quand on ajoute un carbone on rallonge la chaine carbonée<o:p></o:p>

    - Isomères : même formule brute mais structure différente<o:p></o:p>

    - Isomères de fonction : même formule brute mais fonction différente<o:p></o:p>

    - Énantiomères : pas superposables, change d’orientation au premier carbone asymétrique (série D/L)<o:p></o:p>

    - Epimères (linéaire) : même formule brute, série, orientation différente d’un seul carbone<o:p></o:p>

    - Anomères (cyclisation) : même formule brute, diffère de la position du OH du carbone anomérique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    IV)      Cyclisation des glucides<o:p></o:p>

    - Niveau énergétique le plus bas à se cyclise (perd la fonction aldéhyde pour une fonction hydroxyle)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

     

    Pyrane <o:p></o:p>

    6 côtés (5C et O)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Furane<o:p></o:p>

    5 côtés (4C et O)<o:p></o:p>

     

    <o:p> </o:p>

    Carbone asymétrique suivant la position de son OH peut-être α (au dessous du plan) ou β (au dessus du plan)<o:p></o:p>

    Les deux anomères n’ont pas les mêmes propriétés<o:p></o:p>

    Pour passer d’un anomère à l’autre on fait une maturotation en passant par la forme linéaire<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1)  Pyrane (5C)<o:p></o:p>

    Carbone anomérique en position 1 <o:p></o:p>

    Fonction OH du C5 forme un pont<o:p></o:p>

    En structure chaise : si le OH du C1 est en bas è α (HPE, pas stable, configuration trans)<o:p></o:p>

                                       Si le OH du C1 est en haut è β (FPE, plus stable, configuration cis)<o:p></o:p>

    On a plus de β qua de α dans l’organisme<o:p></o:p>

    Il existe 3 formes en même temps (2 cyclique et une linéaire), seule la linéaire est active <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)  Furane (4C)<o:p></o:p>

    2 anomères α et β en C2<o:p></o:p>

    C’est une forme moins stable que le pyruvate<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3)  Propriétés du carbone anomérique<o:p></o:p>

    Type de réactions<o:p></o:p>

    Amination<o:p></o:p>

    Liaison N-glycosidique<o:p></o:p>

    Vis à vis d’un groupement hydroxyle<o:p></o:p>

    Liaison O-glycosidique (création d’un polymères de monosaccharides)<o:p></o:p>

    Vis à vis de l’acide phosphorique<o:p></o:p>

    Élève le niveau énergétique / active le sucre<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Isomérisation<o:p></o:p>

    Isomère de fonction<o:p></o:p>

    Épimérisation<o:p></o:p>

    Même formule développé mais OH diffère<o:p></o:p>

    Estérification<o:p></o:p>

    Fixation d’un groupement phosphate<o:p></o:p>

    Acidification des sucres par oxydation<o:p></o:p>

    OH en C6<o:p></o:p>

    Formation d’une pseudo cétone<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Rupture du cycle pyrane<o:p></o:p>

    Réduction fonction aldéhyde<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    V)         Liaisons osidiques<o:p></o:p>

    C’est le ciment de la polymérisation des mono et polysaccharides<o:p></o:p>

    Ces liaisons impliquent toujours un carbone anomérique et une des fonctions hydroxyles de l’autre sucre (sauf celui qui est impliqué dans la cyclisation)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Liaison glycosidique è diholoside + H20<o:p></o:p>

    Les aldoses ont un pouvoir oxydant quand ils sont linéaire (la liqueur de Fehling linéarise les aldoses)<o:p></o:p>

    Certains cétoses après énolisation deviennent oxydants<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pour qu’un polysaccharide soit dit réducteur il faut qu’un de ces carbones anomériques soit libre<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    VI)      Les disaccharides<o:p></o:p>

    1)  Diholosides non réducteurs<o:p></o:p>

    - Implique les carbones anomériques de chaque ose è pas de pouvoir réducteur<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)  Diholosides réducteurs<o:p></o:p>

    - Engage un seul carbone anomérique è garde les capacités réductrices<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3)  Les différents disaccharides<o:p></o:p>

    Maltose<o:p></o:p>

    2 glucose<o:p></o:p>

    Liaison α(1à4)<o:p></o:p>

    Peut être hydrolysé<o:p></o:p>

    Isomaltose<o:p></o:p>

    2 glucose<o:p></o:p>

    Liaison α(1à6)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Cellobiose<o:p></o:p>

    2 glucose<o:p></o:p>

    Liaison β(1à4)<o:p></o:p>

    Rejeté<o:p></o:p>

    Lactose<o:p></o:p>

    Galactose-Glucose<o:p></o:p>

    Liaison β(1à4)<o:p></o:p>

    Intolérance (cause : déficit enzyme lactase)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    / !\ deux anomères (1 métabolisé / 1 rejeté) è oblige à avoir le conformation optimale <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    VII)   Les polysaccharides<o:p></o:p>

    - Ils peuvent être linéaires (toujours le même type de liaison) ou branchés/ramifiés (permet de condenser).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1)  Les homopolysaccharides<o:p></o:p>

                → Amidon (forme de stockage du glucose chez les végétaux)<o:p></o:p>

    - L’amidon peut être ramifié par le biais de liaisons α(1→6) ou non avec uniquement des liaisons α(1→4).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                → Glycogène (forme de stockage du glucose dans les cellules hépatiques et musculaires)<o:p></o:p>

    - Présence de liaisons α(1→4) et α(1→6), support de la ramification.<o:p></o:p>

    - Organisé de façon à ne laisser qu’une seule extrémité réductrice, située au niveau du C initial.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)  Les hétéropolysaccharides<o:p></o:p>

    - Polymérisation de monosaccharides et d’entités non glucidiques<o:p></o:p>

    - Possède plusieurs fonctions : Mise en place des structures tridimensionnels protéique<o:p></o:p>

                                                         Protection des protéines<o:p></o:p>

                                                         Interaction cellule-cellule quand partie protéique<o:p></o:p>

                                                         Spécificité expérience cible antigénique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3)  Glycoprotéines (Gp)<o:p></o:p>

    - Fixation de résidus glucosidiques sur les protéines post-traductionnelles participant à la fonction finale.<o:p></o:p>

    - Structure : glucosamine et galactosamine + acide N-acétylneuraminique conférant son acidité à la Gp.<o:p></o:p>

    - Les cupules glucidiques sont importantes et leurs fonctions biologiques sont variées (ex : protection des cellules lorsque les protéases sont déversées sur le bol alimentaire).<o:p></o:p>

    - Deux types d’association des cupules glucidiques sur les protéines :<o:p></o:p>

                Gp de type N-glycosylée si la cupule glucidique est fixée via une asparagine sur la fonction amine de la protéine avec un carbone anomérique.<o:p></o:p>

                Gp de type O-glycosylée si la cupule glucidique est fixée sur des sérines ou thréonines par le biais des OH avec un carbone anomérique.<o:p></o:p>

    è La glycolisation et la cupule glucidique se font en dehors du cytosol<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    4)  Glycolipides<o:p></o:p>

    - Hétéropolysaccharides dont la cupule glucidique qui se fixe au lipide peut être un monosaccharide ou une structure plus complexe.<o:p></o:p>

    è Localisation sur la membrane externe plasmique (beaucoup de tissu nerveux)<o:p></o:p>

    Si sucre simple<o:p></o:p>

    Cérébrosides<o:p></o:p>

    Glucocérébrosides<o:p></o:p>

    Galactocérébrosides<o:p></o:p>

    Si sucre complexe<o:p></o:p>

    Gangliosides<o:p></o:p>

    Glucose<o:p></o:p>

    Galactose<o:p></o:p>

    Sucre avec N-acétyl<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    5)  Protéoglycanes<o:p></o:p>

    - Résultat d’une hétéropolymérisation (glucose oxydé + N-acétyl glucosamine)<o:p></o:p>

    è Membrane basale permet communication dan la cellule<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>


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  • Les lipides<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - 15% dans l’organisme

    - Essentiellement hydrophobes è totalement ou avec tête hydrophile

    - Répond aux contraintes du milieu biologique è mise en place d’un bicouche lipidique (partie hydrophobe au cœur de la bicouche)

    Cette bicouche lipidique peut être sous deux formes : è Micelles (fonction détergente)

                                                                                                è Liposomes (membrane plasmique)

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    I)            Propriétés des lipides<o:p></o:p>

    - Structure apolaire (TG) / bipolaire (AG)

    - Fonction :    - source d’énergie

                           - structure des membranes

                           - rôles biologiques

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    II)         Classification<o:p></o:p>

    1)  Les lipides simples<o:p></o:p>

    - AG : molécules bipolaires, chaine aliphatique saturé ou non terminé par un COOH

    - Glycérides : alcool + AG par liaison ester

    - Cérides : /

    - Stéroïdes : base des hormones / non glycéride polycyclique

    <o:p> </o:p>

    2)  Les lipides complexes<o:p></o:p>

    - Glycérophospholipide : atome de phosphate + glycérol + AG

    - Sphingolipide phosphaté : sphongosine + phosphate + AG

    - Sphingolipide non phosphaté : sphingosine + ose + AG

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    III)      Les lipides simples<o:p></o:p>

    1)  Les acides gras (AG)<o:p></o:p>

    ·      Structure

    Acide carboxylique en fin de chaine aliphatique (22C maximum)

    Chaine aliphatique saturé (liaison simple) ou insaturés (double liaisons 6 maximum en configuration cis)

    <o:p> </o:p>

    ·      Nomenclature

    - Nombre de C

    - Suffixe -oïque

    - Entre les deux :      Si saturé : an

                                       Si insaturé : en

    <o:p> </o:p>

    a)  AG mono-insaturés<o:p></o:p>

    - Spécifie le nombre de C                                       C ..

    - 1 pour le nombre de double liaison                   1

    - Le numéro du C de la double liaison                 (..C) à compter à partir de l’acide carboxylique<o:p></o:p>

                Exemple : C18 :1(9C)<o:p></o:p>

     

    b)  AG polyinsaturés<o:p></o:p>

    Structure malonique : 3 carbones entre chaque doubles liaisons (en configuration cis)

     - Spécifie le nombre de C                                     

    - Le nombre de double liaison                  

    - Δ+n° des doubles liaisons ou (n° des carbones)

                Exemple : C18 :3(Δ9,12,15)    ou   C18 :3(9C,12C,15C)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ·      Biosynthèse

    AG saturés è Désaturase (enzyme) è AG insaturés

    Les désaturases sont des enzymes de désaturation des AG

    Il en existe une pour chaque insaturation è dans le monde animal n’existe que celles désaturant Δ9 et les précédentes.

    Elles ne peuvent agir q’une seule fois par AG et dans l’ordre d’apparition en partant du COOH

    <o:p> </o:p>

    ·      Les indispensables (proviennent de l’alimentation)

    Structure oméga : compte le nombre de double liaison en partant de N-terminal

    <o:p> </o:p>

    o   Oméga 6 (AG de base indispensable)

    2 doubles liaisons (C6 à partir de l’extrémité)

    <o:p> </o:p>

    o   Oméga 3 (AG de base indispensable)

    3 doubles liaisons (C3 à partir de l’extrémité)

    <o:p> </o:p>

    2)  Les non glycérides<o:p></o:p>

    a)  Les cérides<o:p></o:p>

    On n’en parle pas dans ce cours

    <o:p> </o:p>

    b)  Les stérides<o:p></o:p>

    Noyau stérane : alcool + noyau polycyclique de 17C (en structure plane et rigide)

    Noyau polycyclique = 3 cycles à 6C (ABC) et 1 cycle à 5C (D)

    <o:p> </o:p>

    Stéride : estérification AG sur alcool du stérol

    è Ramification aliphatique sur C17 :      - Stérols

                                                                          - Acide et sels biliaires

                                                                          - Stéroïdes hormonaux

    <o:p> </o:p>

    ·      Type de modification :        - un ou plusieurs groupements hydroxyles

    - une ou plusieurs doubles liaisons sur A et B

    - ramification sur C17

    <o:p> </o:p>

    Dérivés des stérols<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    a.    Cholestérol<o:p></o:p>

    - Stérol animal présent dans structure membranaire

    - Précurseur : hormone, vitamine D

    - OH en C3

    - Double liaison en C5-C6

    - Ramification importante

    - Conserve fluidité de la memebrane biologique (déplacement protéine et molécules hydrophobe dans la bicouche lipidique)

    <o:p> </o:p>

    b.    Acides biliaires<o:p></o:p>

    - 3 groupements OH + COOH à la fin de la ramification en C17 (Amphiphile)

    - Synthétisé par le foie, concentré dans la bille è digestion enzymatique (lipase) / élimination

    - Formation en micelle è solubilisation des lipides

    <o:p> </o:p>

    c.     Hormones stéroïdiennes<o:p></o:p>

    - dérivé du cholestérol

    - Ramification en C3 et C17

    - Double liaison soit sur A ou sur B

    <o:p> </o:p>

    3)  Les glycérides<o:p></o:p>

    Triglycéride è stockage des AG è totalement hydrophobes è permet estérification d’un glycérol par 3AG (trialcool)

    Il encapsule les lipoprotéines pour se déplacer

    Il existe deux type de TG :  - Simple è 3 AG identique (rare)

                                                   - Mixte è AG différent

    Insaturation en G2 du glycérol

    <o:p> </o:p>

    IV)      Les lipides complexes<o:p></o:p>

    - Mise en place de la membrane biologique

    - Hétérolipides

    <o:p> </o:p>

    1)  Les phospholipides (groupement phosphate)<o:p></o:p>

    a)  Glycérophospholipide<o:p></o:p>

    ·      Structure : glycérol + 2 AG + acide phosphorique è acide phosphatique

    à donne les précursuers des glycérophospholipide

    Glycérophospholipide = acide phosphatique + alcool

    <o:p> </o:p>

    Il existe 5 type de glycérophospholipide :

    Feuillet interne è fonction de structure / biologique

    Sérine

    Phosphatidylsérine

    <o:p> </o:p>

    Éthanolamine

    Phosphatidyléthanolamine

    Feuillet externe

    Choline

    Phosphatidylcholine

    <o:p> </o:p>

    Glycérol

    Phosphatidylglycérol

    Feuillet interne

    Myo-inositiol

    Phosphatidylinositol

    <o:p> </o:p>

    ·      Bicouche lipidique

    2 couches amphiphiles ==W chaine aliphatique hydrophobes au centre

    Les têtes glycérophospholipides sont hydrophiles dans le milieu biologique

    Les résultats des contraintes hydrophiles-hydrophobes donnent une stabilité

    <o:p> </o:p>

    Si par réaction enzymatique on enlève la chaine aliphatique 1 ou 2, on obtient une structure lyso-phospholipide (détergent en micelle) è perte de la sélectivité de la perméabilité membranaire.

    <o:p> </o:p>

    ·      Phospholipases

    Ce sont des enzymes de dégradation des phospholipides et donne des lyso-phospholipides

    PLA1 (AG saturé) / PLA2 (AG insaturé)

    Dégradation des AG

    PLC

    Libère diacylglycérol + dérivé phosphorylé

    PLD

    Libère acide phosphatique + un alcool

    L’hydrolyse permet la synthèse de médiateur lipidique

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    b)  Sphingophospholipide<o:p></o:p>

    - Composant essentiel des membranes biologique

    - Structure : Sphingosine + AG è céramide

    La céramide est un précurseur des sphingophospholipides

    La sphingosine est une chaine aliphatique insaturé en C1 (hydroxyle è porte soit un glucide, alcool phosphorylé), C2 (amine), C3 (hydroxyle)

    On obtient donc 4 classes de sphingophospholipides

    <o:p> </o:p>

    2)  Les glycolipides (sphingosine non phosphaté)<o:p></o:p>

    - Se trouve dans le tissu nerveux

    - La tête est fortement hydophile avec des liaisons glucosidiques avec CH du C1

    - La structure est une céramide mais absence de groupement phosphate

    - Présent à l’extérieur de la membrane plasmique è cupule glucidique n’a pas de contact avec le cytosol

    - 2 classes :    - Glucose : membrane plasmique

                           - Galactose : tissu nerveux

    - Fonction : interaction cellulaire / croissance + développement + expansion site antigénique

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>


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  • Les méthodes de séparation d’une protéine<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    I)            Électrophorèse<o:p></o:p>

    - Séparation selon la masse moléculaire avec un gel de polyacrylamide caractérisé par la réticulation (maillage)<o:p></o:p>

    - Protéines migrent du haut vers le bas (plus une molécule est grosse moins elle migre)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1)  Neutralisation des charges è pré-électrophorèse<o:p></o:p>

    Casse toutes les liaisons (seule structure primaire reste)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)  Dénaturation protéique<o:p></o:p>

    Rend toutes les protéines négatives grâce à :<o:p></o:p>

    - un mélange de β-mercaptoethanol avec une protéine pour casser le pont disulfure<o:p></o:p>

    - chauffage<o:p></o:p>

    - ajout de SDS (détergent amphiphiles) rend toutes les protéines négatives<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3)  Identification des protéines<o:p></o:p>

    On utilise des marqueurs dont on connaît le poids moléculaire<o:p></o:p>

    On les colore avec du bleu de coomassie qui se fixe sur les résidus aromatiques<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                Immunogéinité (création d’anticorps contre la protéine) è Western blot<o:p></o:p>

    - Sors protéine du gel grâce à un champ électrique sur membrane hydrophobe <o:p></o:p>

    - Fixe protéine sur la partie basse de l’anticorps (sans modifier le rôle de l’anticorps) <o:p></o:p>

    - Fixation de l’anticorps coloré dirigé contre l’anticorps fixant la protéine<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    4)  Électrophorèse bidimensionnelle<o:p></o:p>

    Utilise la charge et la masse moléculaire<o:p></o:p>

    - Focalisation isoélectrique : sépare les molécules selon le pH de la forme zwitterrionique <o:p></o:p>

    Quand charge nette = 0 il n’y a plus de migration<o:p></o:p>

    Si pH alcalin (négative) / pH acide (positive)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    II)         Chromatographie<o:p></o:p>

    1)  Exclusion d’un gel<o:p></o:p>

    Séparation par la taille è bille poreuse capture petit poids moléculaire<o:p></o:p>

    Plus la molécule est grosse plus elle descend<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)  Échangeurs d’ion<o:p></o:p>

    Séparateur par charge nette (utilisation de NaCl)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    III)      Spectrométrie de masse<o:p></o:p>

    Protéine ionisée par laser provoque un déplacement ± rapide dans un canon<o:p></o:p>

    Les plus légers arrivent en premier sur la cellule de détection<o:p></o:p>

    C’est une technique complémentaire à l’électrophorèse bidimensionnelle<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>


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