• L.A Camus Caligula

    Camus<o:p></o:p>

    Caligula<o:p></o:p>

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    I.    Introduction<o:p></o:p>

    1)  Situation<o:p></o:p>

    a)  Les contextes <o:p></o:p>

    La littéraire du 20° siècle est marqué par le contexte historique è perturbé è l’Europe est bouleversé par les deux guerres mondiales ; montée en puissance des régimes totalitaire ; tensions diverses et variés è situations de doute sur l’homme et sur l’humanisme è siècle qui débouche sur une vision très sombre.

    Contexte littéraire è pessimisme général è remise en question de l’homme : les qualités fondamentales de l’homme et débouche sur un dimension tragique de l’homme è perte des repères è existentialisme, absurde è engagement presque systématique è poèmes et théâtre à thèses se généralise è écrivain se sent  coresponsable de la situation et de la responsabilité des soutient è doute absurde absence de solution ou de réponse è interrogation sur la condition humaine

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    b)  Biographie <o:p></o:p>

    Écrivain français, romancier, auteur de pièces de théâtre, journaliste. Albert Camus n'a pas connu son père et a passé son enfance avec sa mère en Algérie. Sa santé (tuberculose) ne lui permet pas d'accéder à une carrière universitaire. Après une licence de philosophie, il devient journaliste engagé (parti communiste et Alger-Républicain), puis fut résistant. D'une courte adhésion au parti communiste, il retire une méfiance de l'endoctrinement et la certitude que la stratégie politique ne devait jamais prendre le pas sur la morale. En 1943, il rencontre Jean-Paul Sartre et travaille au journal "Combat".

    Albert Camus élabore une philosophie existentialiste de l'absurde résultant du constat de l'absence de Dieu et de sens à la vie. La prise de conscience de cette absurdité doit être considérée comme une victoire de la lucidité sur le nihilisme qui permet de mieux assumer l'existence en vivant dans le réel pour conquérir sa liberté. L'homme peut ainsi dépasser cette absurdité par la révolte contre sa condition et contre l'injustice.

    Albert Camus met à profit son talent d'écrivain pour diffuser sa philosophie en adaptant la forme au sujet. Le roman symbolique et l'œuvre théâtrale sont utilisés comme moyens d'expression pour les idées et les doutes. L'auteur de "La Chute" se tourne vers un humanisme sceptique et lucide pour lequel il convient avant tout d'être juste. Il est prix Nobel de littérature en 1957 et meurt dans un accident de voiture.

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    c)   L’œuvre <o:p></o:p>

    La pièce a été joué en 1944 et renvoie à une tragédie moderne. Caligula est un empereur romain à la fois fou et intelligent. En 1938 Camus  reprend la figure de Hitler et Staline et sa pièce verra le jour en 1944

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    d)  La situation de l’extrait<o:p></o:p>

    Caligula va se faire assassiner (c’est le dénouement) et face à la mort mais passe comme de si rien n’était et défie la mort et ses meurtriers è il fait un bilan sur sa vie è il est lucide face à la mort.

    Il s’agenouille : c’est l’homme plus l’empereur face à sa propre mort il est un individu comme les autres

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    2)  Lecture<o:p></o:p>

    3)  Intérêt général du texte<o:p></o:p>

    C’est le triomphe de l’absurde. Comment Camus réalise un empereur puissant seul face à la mort, privé de repères, impossibilité de communication entre les êtres.

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    4)  Plan<o:p></o:p>

    - Structure du texte : scène de dénouement spectaculaire

    - Le portrait de Caligula comme héros et anti-héros : la mutation du personnage (donne une autre image de lui è s’interroge sur l’avenir du monde è aucun repère de l’homme solitaire et de l’absurde chez Camus

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    II. Développement <o:p></o:p>

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    -        Pièce classée dans le cycle de l’absurde è Caligula empereur romain dément et sanguinaire

    -        Scène 14 acte IV è dénouement (meurtre de Caligula)

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    I)            Un dénouement spectaculaire<o:p></o:p>

    A) L’effet de clôture<o:p></o:p>

    1)  Rapide<o:p></o:p>

    -        Dénouement centré sur le meurtre è imminent

    2)  Complet<o:p></o:p>

    -        Sort des principaux personnages réglés et victoire des patriciens annoncés

    3)  Préparé à l’avance<o:p></o:p>

    -        Préparé et attendu par Caligula lui-même

    B) La violence<o:p></o:p>

    1)  Violence physique<o:p></o:p>

    -        Gestes bestiaux de Caligula qui attend la mort comme un fauve et une mise en scène du meurtre de Caligula et d’hélicon è gradation

    2)  Violence verbale<o:p></o:p>

    -        Ton de la voix, insultes à son égard

    II)         Caligula<o:p></o:p>

    A) Un personnage d’exception<o:p></o:p>

    1)  Le bilan<o:p></o:p>

    -        Symbolique du miroir ; constat d’échec è rappelle au spectateur que c’est un personnage exceptionnel qui va mourir

    2)  Le paroxysme des émotions<o:p></o:p>

    -        Succession d’émotions exacerbées : peur, colère, douleur, défi

    B) L’humanité<o:p></o:p>

    1)  Le lyrisme<o:p></o:p>

    -        Emploi du registre lyrique è partage des émotions avec le lecteur

    2)  L’universalité<o:p></o:p>

    -        Lyrisme, discrétion des différences historiques è malgré la cruauté du personnage le spectateur compatit

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    Caligula è tyran dément et sanguinaire qui pervertit les valeurs de la société ; personnage antipathique qui montre le visage d’une humanité privée de repère è spectateur peut se reconnaitre.

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    III.               Conclusion<o:p></o:p>

    Dans quelle mesure peut-on affirmer comme Ionesco que le théâtre rejoignant une vérité universelle me renvoie mon image et qu’il est miroir :

    - Il est vrai que le spectacle théâtral renvoie au spectateur sa propre image

    - Mais il s’agit d’un miroir déformant (amplification)

    - Si il s’agit d’un processus d’identification c’est un processus complexe car le spectacle est vivant et audio-visuel

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    Il faut conclure sur le thème de la mort en scène (hors-scène) qui est récurent dans le théâtre parce que la mort en scène est évité par un récit (Phèdre V, 4) pour respecter la règle de bienséance. Au XX° siècle cette règle est de moins en moins suivie car le romantisme veut montrer les réalités de la vie, la vérité è les règles sont une impasse aux traductions de la réalité è la violence et la mort font partie intégrante de la scène.

    Le contexte de l’époque (barbare) fait que les morts sont intégrés au préoccupations de la pièce : la mort est mise en scène, ici c’est celle d’un empereur qui a pratiqué la mort mais à sa mort Camus veut montrer comment la mort causé par Caligula se retourne contre ce dernier et il réagi face à la mort :

    - Le personnage change avec un retour d’humanisme, d’héroïsme

    - Ou pas

    C’est un moment ultime d’introspection (plus de mensonges) il montre la réalité de sa vie et sa mort avec objectivité

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    Le miroir rend la symbolique du reflet et de l’introspection : un homme meurt avec toute la grandeur avec laquelle il a vécu jusqu’alors : il est à la limite de la matérialité face à la spiritualité.

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    Caligula a la prise de la parole permanente conjuguée avec des précisions avec les didascalies è + caractéristiques du dénouement

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    Les deux dernières répliques renvoie son personnage vers son rôle politique et vers l’échec è il y a une réflexion philosophique générale sur l’identification de l’homme mais pas du tyran comme n’importe quel autre : l’humanisme est une valeur universelle où elle est oubliée en période difficile du XX° siècle.

    Il fait une réflexion positive où tout le monde peut s’identifier

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    Il faut parler des didascalies et imaginer la mise en scène que ça peut donner  è capacité d’identification entre le spectateur et la scène.

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