• T.C Apollinaire La Chanson du Mal-Aimé

    Apollinaire<o:p></o:p>

    La Chanson du Mal-Aimé<o:p></o:p>

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    « La Chanson du mal-aimé » est inspirée par la passion qu’Apollinaire éprouva, lors d’un séjour en Allemagne (août 1901- août 1902), pour Annie Playden, gouvernante anglaise des enfants de la comtesse de Milhau, chez qui le poète était lui-même précepteur. La jeune fille promet de l’épouser, mais, de retour chez elle, à Londres, elle revient sur sa parole. Rentré de son côté à Paris, Apolli­naire entreprend par deux fois, en septembre 1903 et en mai 1904, le voyage de Londres pour tenter de la recon­quérir. En vain. Annie Playden s’embarquera pour les États-Unis où elle se fixera et se mariera.

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    Commencée sous l’emprise du désespoir en 1903, après le premier voyage du poète, « La Chanson du mal-aimé » est un très long poème de cinquante-neuf quintiles octosyllabiques (strophes de cinq vers de huit syllabes chacun), dont nous allons expliquer les cinq premiers.

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    Idée directrice<o:p></o:p>

    Elle est contenue dans le titre : le mot « Chanson » évo­que le genre lyrique, et le néologisme (mot inventé) « mal-aimé », construit sur le modèle opposé de « bien-aimé », suggère l’histoire d’un amour malheureux. Il s’agit donc, traité sur le mode du lyrisme élégiaque (expression d’une plainte, de sentiments mélancoliques), du récit d’un échec sentimental, où dominent le poids des souvenirs, la souf­france et la désillusion.

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    Mouvement du texte<o:p></o:p>

    Hanté par la pensée de celle qui l’a repoussé, Apollinaire croit partout reconnaître la femme qu’il ne cesse d’aimer et à qui il reproche amèrement de l’avoir trahi. Cette obsession et cette déception s’expriment dans le récit de deux rencontres, humiliantes et dégradantes, qui sont l’image du « faux amour ». La première rencontre, rela­tée dans les strophes I et II, est celle d’un « voyou » ; la seconde, celle d’une fille des rues, est décrite dans les strophes IV et V. Elles sont séparées par les réflexions du « mal-aimé » qui, dans la strophe III, proteste de sa fidé­lité et de sa sincérité.


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