• Chapitre 6 :<o:p></o:p>

    La fin des régimes totalitaires<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le fascisme italien sombre pendant la seconde guerre mondiale. <o:p></o:p>

    Le nazisme est vaincu en 1945.<o:p></o:p>

    Le régime soviétique survit à la guerre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    A) La dénazification de l’Allemagne<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le 8 mai 1945, l’Allemagne capitule : c’est la chute du 3° Reich. Hitler s’est suicidé le 30 avril mais l’idéologie lui survit.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1)  L’Allemagne au banc des accusés<o:p></o:p>

    La conférence de Yalta avait préparé le sort de l’Allemagne : <o:p></o:p>

    -       Occupation quadripartite par les 4 alliés<o:p></o:p>

    -       Les symboles du nazisme seront détruits (changement du nom des rues, effacement des croix gammées)<o:p></o:p>

    -       Les alliés recréent des structures démocratiques (encouragement à la création de syndicats et au multipartisme)<o:p></o:p>

    -       Rééducation de la population<o:p></o:p>

    -       Punition des criminels (libération de la société)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pour la première fois des hommes seront jugés pour leurs actes pendant une guerre, on forme un tribunal d’exception issu des quatre pays alliés : c’est le premier tribunal international qui va siéger à Nuremberg de novembre 45 à octobre 46.<o:p></o:p>

    22 dignitaires sont jugés et parmi eux Goering. Il y aura 3 chefs d’inculpation : crime contre la paix, crime de guerre et crime contre l’humanité. <o:p></o:p>

    Il y aura 12 condamnations à mort, 3 prisons à vie, et 3 acquittés.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le procès de Nuremberg est un procès entièrement filmé pour être un procès historique.<o:p></o:p>

    De plus c’est un procès équitable (avocat/juge) et il est relayé par les médias. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mais la spécificité de la shoah n’as pas été clairement identifié è les victimes des camps qui sont présentés sont de tout horizon (juif, malades mentaux, handicapés, témoins de Jéhovah) la découverte de ce génocide se fera que quelque années plus tard. Certains pensent aussi que l’URSS n’a pas une place légitime en tant que juge dans ce procès, en effet l’URSS avait fait un pacte avec Hitler et l’URSS a fait le massacre de Katyn (ils ont tué des officiers polonais par balle et les jetés dans des fosses)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2) La dénazification abrégée par la guerre froide<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans la zone d’occupation soviétique la dénazification tourne à la conversion au communisme. À l’ouest les alliées accélèrent la mise en place de structure démocratique pour faire obstacle aux manœuvres de Staline. Le blocus de Berlin (1948-1949) provoque le partage de l’Allemagne en deux états.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

     

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    <o:p> </o:p>

    Ainsi 1949 marque l’arrêt de la dénazification alors qu’elle n’est pas achevée. Le premier chancelier d’Allemagne de l’ouest est Konrad Adenauer, il va même faire voter une loi d’amnistie au nom de la réconciliation nationale.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    B) Le régime soviétique incapable de se réformer<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1)  L’espoir déçu de la déstalinisation<o:p></o:p>

    Le communisme a réussi à survivre à a guerre. La victoire de 1945 profite à Staline qui renforce son pouvoir personnel. Sa mort en 1953 déclenche une crise de succession. Khrouchtchev fini par s’imposer en 1956 et va essayer de réformer le régime. Il va tenter ceci à l’occasion du XX° congrès du parti communiste. Khrouchtchev critique son prédécesseur et procède à la déstalinisation, laisse sortir 1 millions de personnes du goulag, supprime le culte de la personnalité, et propose une direction collégiale avec des débats.<o:p></o:p>

    Mais la déstalinisation a des limites : <o:p></o:p>

    -       il n’y a pas de remise en cause du communisme<o:p></o:p>

    -       il n’y a pas de rétablissement de liberté individuelle<o:p></o:p>

    -       répression violente en Hongrie, un pays satellite qui conteste la domination soviétique en 1956 (émeute à Budapest)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En 1960 Khrouchtchev lance des réformes économiques dans son pays mais c’est un échec. En 1962 c’est l’échec de la crise de cuba et Khrouchtchev est pousser à la démission par son entourage en 1964<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)  Le retour à la fermeté avec Brejnev<o:p></o:p>

    Le successeur de Khrouchtchev restaure le culte de la personnalité et la répression des opposants : les intellectuels dissidents (Alexandre Soljenitsyne) sont la cible du régime.<o:p></o:p>

    Ils sont mis en résidence surveillées ou internées en hôpital psychiatrique. Mais les pression de la société civile son de plus en plus forte en URSS. Ils veulent plus de liberté et Brejnev va devoir composer avec son peuple.<o:p></o:p>

    Mais la principale difficulté vient de l’économie à la fin des années 1970. L’URSS est au bord de la faillite : c’est l’échec du collectivisme.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3)  Gorbatchev et l’effondrement du régime soviétique<o:p></o:p>

    En 1985, le nouveau dirigeant Michael Gorbatchev a pour mission de réformer le système pour le sauver.<o:p></o:p>

    Il engage une politique de transparence appelé « glasnost » : c’est la libération de la parole ; avant d’entamer la reconstruction appelée la « perestroïka ».<o:p></o:p>

    Mais Gorbatchev est vite dépassé par les revendications en Urss et dans les pays satellites. Les russes revendiquent la suppression du communisme, il doit affronter les revendications des nationalités comme les lituaniens en république balte. Gorbatchev ne sait pas comment agir. Les pays satellites veulent sortir du communisme. Gorbatchev laisse les pays d’Europe centrale et orientale (PECO) sortir du communisme : cela entraine la chute du mur de Berlin et du rideau de fer.<o:p></o:p>

    Les PECO abandonnent sans violence le communisme hormis la Roumanie. <o:p></o:p>

    En Urss Gorbatchev est isolé dans sa politique de réforme. Il y a des adversaires des 2 côtés.<o:p></o:p>

     

    Capture d’écran 2012-07-02 à 15.43.36

    1991 : putsch des conservateurs.<o:p></o:p>

    Gorbatchev démissionne le 25 décembre 1991. L’URSS disparaît et donne naissance à 15 états indépendant parmi eux : la Russie<o:p></o:p>


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  • Chapitre 5<o:p></o:p>

    Origines et affirmation des régimes totalitaires<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les régimes totalitaires est un nom donné à des nouvelles formes de dictatures qui sont nées en Europe entre les deux guerres mondiales (dans les années 20 et 30).<o:p></o:p>

    Ceci concerne trois pays :<o:p></o:p>

    -       L’Allemagne : le nazisme<o:p></o:p>

    -       L’Italie : le fascisme<o:p></o:p>

    -       L’URSS : le régime soviétique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    A) La genèse des régimes totalitaires<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1)  En Urss (1922 è 1991)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En octobre 1917 c’est la révoltions bolchevique : Lénine et ses partisans veulent mettre en place un régime communiste. Pendant la guerre civile, les bolcheviks instaurent « la dictature du prolétariat ». En 1921, les communistes l’emportent mais n’établissent pas une démocratie.<o:p></o:p>

    En 1922, Lénine fonde l’URSS, qui est l’union des républiques socialistes soviétiques. Elle contient 15 républiques comme Ukraine, Biélorussie. Moscou est la capitale de la Russie et de l’URSS, le drapeau de l’URSS est muni de trois symboles :<o:p></o:p>

    -       Le rouge symbole du communisme<o:p></o:p>

    -       La faucille qui coupe le blé symbole du paysan<o:p></o:p>

    -       Le marteau symbole des ouvriers<o:p></o:p>

    Ce régime est un régime qui défend les travailleurs<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Lénine meurt en 1924. Plusieurs bolchévistes se disputent le pouvoir et Staline finit par s’imposer en 1928<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)  En Italie<o:p></o:p>

    Les italiens sont déçus par l’issue de la première guerre mondiale. Ils parlent d’une « victoire mutilée ». S’y ajoute une agitation à caractère révolutionnaire (grèves dans les usines, occupation de grandes propriétés terriennes : ce sont des domaines agricoles)<o:p></o:p>

    Les chemises noires est une organisation paramilitaire fondée par Benito Mussolini, ils s’en prennent aux rouges (les socialistes).<o:p></o:p>

    Le fascisme est un mouvement d’extrême droite.<o:p></o:p>

    Les chemises noires emploient la violence contre les communistes. Ils créent le parti national fasciste (le PNF) en 1921. En 1922 c’est la marche sur Rome : les fascistes font une démonstration de force au roi è Mussolini sera mis au pouvoir par le roi (c’est une monarchie parlementaire). Il est le chef du gouvernement.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3)  En Allemagne<o:p></o:p>

    En 1918 les allemands sont humiliés par la défaite et connaît une période d’agitation politique notamment avec les spatialistes qui sont des communistes allemands. En 1919 le traité de Versailles est vécu comme une seconde humiliation.<o:p></o:p>

    L’extrême droite critique violement la jeune république de Weimar. Parmi elle, le NSDAP d’Adolf Hitler c’est un des partis d’extrême droite (parti national socialiste ou parti nazi). Hitler prend la tête de ce petit parti. En 1920 il crée les chemises brunes ou section d’assaut (les SA). Il s’en prennent aux communistes et sèment la violence en Allemagne.<o:p></o:p>

    En 1923, il tente un coup d’état, le putsch de Munich qui échoue.<o:p></o:p>

    En prison, Hitler écrit « Mein Kampf ». Les allemands oublie Hitler mais la crise des années 1930 va lui servir de tremplin : le parti nazi progresse à chaque élection.<o:p></o:p>

    En 1933, Hitler est nommé chancelier par le président de la république d’Allemagne : le maréchal Hindenburg.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    B) Points commun et différences entre les 3 régimes<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1)  Les caractères communs<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -       Rejet de la démocratie<o:p></o:p>

    Le multipartisme, les élections démocratiques et les libertés individuelles sont niés. Un parti unique régit la vie politique, mais aussi la vie sociale (société encadrée) et économique (économies dirigées).<o:p></o:p>

    Urss : le PCUS = parti communiste d’union soviétique<o:p></o:p>

    Italie : le PNF = parti national fasciste<o:p></o:p>

    Allemagne : le NSDAP = parti national socialiste des travailleurs allemands (parti nazi)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -       Culte du chef<o:p></o:p>

    L’état tout puissant est incarné par son chef charismatique, à la fois craint et aimé<o:p></o:p>

    Urss : « gloire au grand Staline, le petit père des peuples »<o:p></o:p>

    Italie : « la Duce a toujours raison »<o:p></o:p>

    Allemagne : « Heil Hitler, notre Führer »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -       Embrigadement de la population<o:p></o:p>

    La propagande a pour but de conditionner les esprits pour former un « homme nouveau ». C’est un projet révolutionnaire : l’individu doit se fondre dans la masse disciplinée et dévouée au régime. De grands rassemblements sont organisés (ex : à Nuremberg en Allemagne ou sur la place rouge à Moscou). On y défile en ordre derrière les drapeaux (croix gammée, drapeau soviétique). Les affiches, la radio martèlent les slogans du régime (ex : « ein volk, ein Reich, ein führer »)<o:p></o:p>

    La jeunesse est endoctrinée : <o:p></o:p>

    Urss : les pionniers<o:p></o:p>

    Italie : la jeunesse fascistes (ex : baillas de 8 à 14 ans) <o:p></o:p>

    Allemagne : les jeunesses hitlériennes<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -       Répression<o:p></o:p>

    L’usage de la force est devenu légitime. La police politique traque les opposants qui sont arrêtés et condamnés à l’enfermement, parfois même exécutés. Les régimes totalitaires ne sont pas des états de droit.<o:p></o:p>

    Urss : NKVD > Procès > Goulag (camps de travaux forcés)<o:p></o:p>

    Italie : OVRA > prison du bagne sur les iles Lipari<o:p></o:p>

    Allemagne : Gestapo > camps de concentration surveillés par les SS<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les SS sont es gardes qui délègue leur pouvoir au Kapo (droits communs è viols, délits …) qui donne des ordres à ceux qui n’ont rien fait ou qui sont là par opinion politique.<o:p></o:p>

    Les camps de concentration sont une spécificité des régimes nazis et communistes. Y sont enfermés des opposants mais aussi des milliers d’innocents (ex : koulaks è paysans « aisés » en Urss ; les handicapés mentaux en Allemagne)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)  Les différences : spécificités de chaque régime<o:p></o:p>

    On les trouve dans les idéologies<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    a)   Le régime soviétique<o:p></o:p>

    Il est anticapitaliste (système économique) il crée une société égalitaire. L’idéologie est marxiste : il n’existe pas de propriété privée. Les moyens de production deviennent la propriété de l’état. Tout est collectivisé en 1929.<o:p></o:p>

    L’économie est planifié (plans quinquennaux) et défend les ouvriers et les paysans.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    b)   Le régime fasciste<o:p></o:p>

    Il défend le peuple : c’est le nationalisme. Cette idéologie fait référence à la Rome antique veut restaurer la puissance de l’Italie antique. Cela entraine un amour du pays. Le fascisme est un mouvement d’extrême droite qui intègre une dimension sociale à son progrès.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    c)    Le régime nazi<o:p></o:p>

    C’est une idéologie nationaliste profondément antisémite et croit en inégalité des races. Dès l’arrivée d’Hitler au pouvoir, les juifs d’une partie de leur droit (mariage avec des non-juifs). Ce sont les premières lois raciales.<o:p></o:p>

    En 1938 l’antisémitisme s’accentue : les nouvelles lois raciales ainsi que le pogrom (déchainement avec violence contre les juifs) donne lieu à la nuit de cristal. <o:p></o:p>

    Hitler veut également élargir l’espace vital des allemands : il revendique des terres aux pays voisins. L’idéologie nazie se résume dans cette formule <o:p></o:p>

                                                   Ein volk, ein Reich, ein führer<o:p></o:p>

                                                   Un peuple, un empire, un chef<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Goebbels est le ministre de la propagande (rassemblements, discours d’Hitler, affiche, messages transmis à la radio …) <o:p></o:p>

    -       Les systèmes concentrationnaires nazis et soviétiques<o:p></o:p>

    En Urss les populations emprisonnées sont utilisées pour travailler dans des mines ou pour construire comme le canal baltique-mer blanche. Le froid peut atteindre jusqu’à       -40°C.<o:p></o:p>

    En Allemagne les conditions climatiques ne sont pas les mêmes mais le taux de survie est plus important que celui du goulag mais contiennent moins de détenus. Ce sont les prisonniers eux-mêmes qui construisent les camps.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C)  Les régimes totalitaires face aux démocraties<o:p></o:p>

    Le rapprochement des régimes totalitaires et la remise en cause des traités issus de la 1ère guerre mondiale car elles menacent la paix en Europe.<o:p></o:p>

    La politique d’expansion menée par l’Italie et surtout l’Allemagne.<o:p></o:p>

    1933 : Hitler quitte la SDN et remet en cause le traité de Versailles.<o:p></o:p>

    1935 : Hitler crée la Wehrmacht  et rétabli le service militaire. L’Italie se lance à la conquête de l’Éthiopie et la SDN après sa condamnation.<o:p></o:p>

    1936 : Hitler remilitarise la Rhénanie. La guerre civile en Espagne est déclarée. Hitler et Mussolini signe une alliance qui crée l’axe Rome-Berlin et interviennent du coté des nationalistes de Franco. La France n’ose pas intervenir au coté des républicains. Les français et les anglais redoutent la guerre : ils sont pacifistes.<o:p></o:p>

    Hitler veut agrandir l’espace vital du peuple allemand. Il va donc se lancer dans une politique d’expansion qui conduira à la guerre.

     

    sans-titre4

     

    <o:p></o:p>


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