• Candide du conte traditionnel au conte philosophique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -        Candide è meilleur conte philosophique.<o:p></o:p>

    -        Genre littéraire né au XVIII° change du conte traditionnel tout en y ressemblant beaucoup.<o:p></o:p>

    -        Voltaire crée un instrument d’argumentation è arme efficace dans sa lutte contre les dogmes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    I.              Les apparences d’un conte traditionnel<o:p></o:p>

    1)     Un récit « fabuleux »<o:p></o:p>

    -        Définition è but est moins d’instruire que d’amuser è peut s’appliquer au roman<o:p></o:p>

    -        Récits rendus invraisemblable par le merveilleux è irréalité de l’eldorado, guerres, duels, fuites, voyages, pirateries, naufrages, morts ressuscités.<o:p></o:p>

    -        Place centrale à l’amour è séparations, retrouvailles, infidélités, mariage.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)    Des emprunts très variés<o:p></o:p>

    -        Le conte n’as pas de règles précises.<o:p></o:p>

    -        Exotisme è évocation de la Turquie <o:p></o:p>

    -        Roman picaresque è cadre hispanique<o:p></o:p>

    -        Roman d’apprentissage, roman libertin è peinture satirique de la société<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    II.            Les éléments philosophiques<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -        Philosophie è métaphysiques, interrogation sur la nature de dieu du monde et de l'homme + conséquences découvertes scientifiques, étude des systèmes politiques et sociaux et aux règles morales.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1)    La présence de la métaphysique<o:p></o:p>

    -        Le conte ou roman contienne une morale implicite ou conception du monde mais pas philosophique<o:p></o:p>

    -        Candide è omniprésence de la métaphysique sur le bien ou le mal.<o:p></o:p>

    -        Pangloss è optimisme et martin è pessimisme <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)    Les autres aspects de la philosophie<o:p></o:p>

    -        Conte aborde tous les domaines de réflexion du XVIII° è science, religion, politique, social.<o:p></o:p>

    -        Chapitre 21 è science (la terre est à l’origine une mer)<o:p></o:p>

    -        Chapitre 3 et 23 è politique (guerres)<o:p></o:p>

    -        Chapitre 17-18 è social (l'eldorado è idéal de la société)<o:p></o:p>

    -        Chapitre 14 è religion (pouvoir de certains membres du clergé)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    III.          Particularités du conte philosophique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -        Conte traditionnel et œuvre philosophique s’opposent mais candide arrive à les rassembler.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1)    La vulgarisation<o:p></o:p>

    -        Fiction et réflexion savante è large public è transmet des idées plaisantes.<o:p></o:p>

    -        Voltaire utilise le conte pour transmettre ses idées.<o:p></o:p>

    -        Vivacité + parodie des romans picaresques + exotisme + sentiments è public assuré<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)     Une arme redoutable<o:p></o:p>

    -        Conte è genre mineur rarement signé autorise toutes les audaces.<o:p></o:p>

    -        Voltaire avoue seulement micromégas è anonymat permet d’échapper à la censure et à la prison<o:p></o:p>

    -        Le conte se confond facilement avec le pamphlet è caricature personne réelles mêlé à des héros fictifs.<o:p></o:p>

    -        Synthèse réussie de deux genres littéraires contradictoires è fiction plaisante et la réflexion philosophique è création du conte philosophique dont candide est un chef-d’œuvre.<o:p></o:p>


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  • L’eldorado comme utopie<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -        Deux chapitre y sont consacrés è utopie è monde parfait n’existant nulle part

    <o:p> </o:p>

    A)  Du réalisme au merveilleux<o:p></o:p>

    1)    Quelques éléments historiques et réalistes<o:p></o:p>

    -        Eldorado è région d’Amérique où ce sont réfugiés les incas à l’arrivée des conquistadors.

    -        Elle est impossible à trouver entre le Tucuman des oreillons et la colonie hollandaise du Surinam

    -        Terre originelle des incas

    -        L’or, les pierres précieuses, l’argent y sont abondantes

    <o:p> </o:p>

    2)    Un monde imaginaire et composite<o:p></o:p>

    -        Auteur laisse dériver son imagination vers le merveilleux

    -        Pierres jonchent le sol è richesses offertes par la nature

    -        Dimension du luxe è exagéré è hyperbole

    <o:p> </o:p>

    B)  Un monde idéal<o:p></o:p>

    1)    Le règne des vraies valeurs<o:p></o:p>

    -        Contre-pied de tout ce qu’a vu le héros dans le monde

    -        Pas de maux physiques ou moraux

    -        Pas de guerre, pas d’armée

    -        Maladie et vieillesse ne sont pas

    -        Règne des vraies valeurs è politesse, générosité, amour de l’art et de la science

    -        Harmonie règne

    <o:p> </o:p>

    2)    Quelques idées chères à voltaire<o:p></o:p>

    -        Religion sans prêtres  è quakers de Pennsylvanie

    -        Sympathie è groupe religieux classés comme hérétiques

    -        Égalitarisme dans la pauvreté

    -        Intérêt pour le progrès scientifique

    -        Eldorado est l’idéal de l’auteur

    <o:p> </o:p>

    C)   Sens et place de l’eldorado dans candide<o:p></o:p>

    1)    Les limites de l’utopie<o:p></o:p>

    -        Utopies è dénigrées car offrent bonheur totalitaire, trop organisé

    -        Pas de description par voltaire du système de son utopie

    -        Monarchie è roi bon et intelligent è problèmes sociaux réglés par la richesse

    -        Livre termine sur un paradis réel è pas sur un idéal inaccessible t dangereux

    -        Candide reproche deux choses è absence de Cunégonde et impossibilité de richesse et de puissance

    -        Si richesse prise de l’eldorado et retourne dans le monde réel è richesse et puissance extrême

    -        Eldorado est un rêve inaccessible è richesse naturelle du pays et sagesse du roi

    <o:p> </o:p>

    2)    La place de l’eldorado dans le conte<o:p></o:p>

    -        Cette visite è simple étape è héros changé par la suite

    -        Candide donne un but à son existence è retrouver Cunégonde

    -        Eldorado préfigure certains aspects du jardin final

    -        Eldorado est le plus célèbre épisode de candide è idéal mais vivacité du récit.

    -        Important pour évolution du héros et la leçon finale

    <o:p> </o:p>


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  • La satire religieuse et sociale qui trouve sa réponse dans le symbole du jardin<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    I.             La satire religieuse et sociale<o:p></o:p>

    A)  Religion et intolérance<o:p></o:p>

    -        Candide è satire frappe les vices et appétit du clergé + intolérance<o:p></o:p>

    -        Conte propose un modèle de religion<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1)    La satire du clergé<o:p></o:p>

    -        Les fabliaux dénoncèrent religieux voleurs, gourmand, coureurs de jupons …<o:p></o:p>

    -        Voltaire reprend cette tradition en l’étendant à l’ancien testament<o:p></o:p>

    -        Toute personne de confession commettent des péchés (soldats tuent, abbé dupe, …)<o:p></o:p>

    -        Insistance sur la luxure (fille d’un pape, viols, prostitution …)<o:p></o:p>

    -        Religion ne doit pas se mêler aux pouvoir politique et économique mais le fait<o:p></o:p>

    -        La religion encourage la guerre (père jésuite en guerre contre l’Espagne) <o:p></o:p>

    -        La religion est complice de l’esclavage è elle est contradictoire (tous fils d’Adam  mais ils laissent les nègres se faire exploiter)<o:p></o:p>

    -        Frère giroflée è mêle argent et religion è héritage familial donné à l’ainé et ne doit pas avoir de métier, de femmes … è entrer dans le clergé<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)    L’intolérance<o:p></o:p>

    -        Crime le plus grave è intolérance èmépriser ou tuer ce qu’il ne pense pas comme soi è cible privilégié est l’inquisition è pour les hérétiques<o:p></o:p>

    -        Chapitre 6 è autodafé des portugais et de Pangloss et candide<o:p></o:p>

    -        Intolérance pas propre à l’inquisition. Catholiques => mépris pour immortalité <o:p></o:p>

    -        Partout règnent des conflits entre sectes<o:p></o:p>

    -        Crimes commis au nom des superstitions.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3)    La religion prônée par voltaire<o:p></o:p>

    -        Exemple individus et sociétés è religion spirituelle, pacifique et charitable.<o:p></o:p>

    -        Jacques appartient tendances religieuse qui ne respectent pas les règles habituelles des catholiques.<o:p></o:p>

    -        Cérémonie réduite aux prières de remerciement à dieu è se limite au culte d’un dieu généreux<o:p></o:p>

    -        Chapitre 30 è création d’une harmonie pour son groupe d’amis dont il y a des opposants par nature et par idée.<o:p></o:p>

    -        Refus d’entrer dans le débat de la nature du bien, du mal et de dieu.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    B)  Trois fléaux humains<o:p></o:p>

    1)    La guerre<o:p></o:p>

    -        Principal thème du conte è la guerreè plus cruel, plus absurde et plus répandus des maux.<o:p></o:p>

    -        Causes des conflits sont dérisoires è des guerres sans origine connues mais dévastatrices<o:p></o:p>

    -        Voltaire n’épargne pas les scènes sanglantes au lecteur.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)    Les inégalités sociales et l’exploitation de l’homme par l’homme<o:p></o:p>

    -        Nobles écrasent les pauvres è mépris + privilèges dérisoires. (quartiers de noblesse plus important que les qualités humaines)<o:p></o:p>

    -        Argent prédomine dans les relations humaines è hypocrisie des amis de candide<o:p></o:p>

    -        Candide et jacques utilisent leurs fortunes pour aider les autres<o:p></o:p>

    -        Critique sociale è séparent les groupes sociaux et dénoncent les inégalités.<o:p></o:p>

    -        Candide est au rang de serviteurs alors qu’il est plus intelligent et plus humain que le jeune baron.<o:p></o:p>

    -        Riches et pauvres sont inégaux devant la maladie è inégaux devant la justice (payer pour échapper à la prison)<o:p></o:p>

    -        Inégalité culmine par exploitation des hommes<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    3)    Les insuffisances de la justice<o:p></o:p>

    -        Le simulacre de justice et de droit pour défendre les faibles contre l’arbitraire et favorisant l’injustice<o:p></o:p>

    -        Chapitre 2 è dénonce théories du droit politique<o:p></o:p>

    -        La justice et le droit è aucun secours pour les esclaves. (code noir è considère les noirs comme des meubles)<o:p></o:p>

    -        Justice scandalise voltaire par les détournements de ses missions.<o:p></o:p>

    -        Inquisition è parodie de jugement è intolérance<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C)   La comédie sociale<o:p></o:p>

    -        Individus pris dans de fausses valeurs de l’argent et du pouvoir<o:p></o:p>

    1)    Les illusions de l’amour<o:p></o:p>

    -        Amour est réduit à un spectacle illusoire<o:p></o:p>

    -        Candide est sincère mais s’apercevra qu’il aimait pour l’extérieur non pas pour l’intérieur.<o:p></o:p>

    -        Les mensonges ne servent qu’à avoir l’amour de l’autre même si on n'y croit pas è illusion<o:p></o:p>

    -        Personnages masculins désirent les corps des femmes. (Pangloss et paquette ; candide et Cunégonde)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)    Le faux prestige des intellectuels<o:p></o:p>

    -        Les esprits quels qu’ils soient jouissent d’un prestige sans relation avec leur qualités réelles<o:p></o:p>

    -        Pangloss è oracle è dit que des sottises.<o:p></o:p>

    -        Vieux sage de l’eldorado et martin è modestie, bon sens, esprit critique.<o:p></o:p>

    -        Conte mentionne 35 fois les membres du clergé è satire religieuse chère à voltaire.<o:p></o:p>

    -        Utilisation de dieu à des fins mauvaises è causes du mal è leçon de tolérance<o:p></o:p>

    -        Satire è organisation féodale et monarchique.<o:p></o:p>

    -        Principaux maux dénoncés è guerres inutiles, dévoiement de la justice.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    II.           Le jardin et la quête du bonheur<o:p></o:p>

    A)  Un symbole universel<o:p></o:p>

    1)    Une métaphore du bonheur<o:p></o:p>

    -        Jardin ==> symbole du bonheur humain<o:p></o:p>

    -        Tout croyant partage cette vision.<o:p></o:p>

    -        Paradis biblique è végétation luxuriante, nourrit les hommes sans effort.<o:p></o:p>

    -        Paradis du Coran è fontaines aromatisées, ruisseaux d’eau, de lait, de vin, de miel … è eldorado<o:p></o:p>

    -        Civilisation précolombienne è résumé du monde + image de bonheur.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)    Le thème du jardin au XVIII° siècle<o:p></o:p>

    -        Richesse symbolique è autre interprétations<o:p></o:p>

    -        Campagne è domaine pureté morale, paix, vie saine, en opposition avec les guerres, les turpitudes politiques et morales.<o:p></o:p>

    -        Eldorado è isolé du monde <o:p></o:p>

    -        Natureè rencontre privilégiée avec le créateur <o:p></o:p>

    -        Voltaire préfère les parcs crée par l’homme<o:p></o:p>

    -        Verger évoque fécondité è travail modéré mais productif <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    B)  La symbolique du jardin dans le conte<o:p></o:p>

    1)    L’omniprésence du thème<o:p></o:p>

    -        10 jardins différents ponctuent le texte è différents mais reliés les uns aux autres è représentent chacun une façon de vivre et une forme d’organisation sociale.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)    La quête du bonheur, de jardin en jardin<o:p></o:p>

    -        Paradis terrestre è société rurale fortement hiérarchisé.<o:p></o:p>

    -        Paraguay è oppose religieux (luxe) et les indigènes (travaillent)<o:p></o:p>

    -        Le confort et plaisirs des uns è malheurs des autres<o:p></o:p>

    -        Vice è ennui rend les riches malheureux bien que toutes les conditions du bonheur soient réunies<o:p></o:p>

    3)    L’eldorado, paradis imaginaire<o:p></o:p>

    -        Paradis è offre perfection<o:p></o:p>

    -        Hiérarchie è saine qui permet accès au confort voire au luxe<o:p></o:p>

    -        Opposition ville / campagne disparait<o:p></o:p>

    -        Paradis terrestre è si incarnation réelle è utopie<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C)   La leçon finale<o:p></o:p>

    1)    Les trois derniers jardins<o:p></o:p>

    -        Métairie achetée par candide mêle aspect négatif<o:p></o:p>

    -        Richesses fondée à l’eldorado se réduit au fur et à mesure.<o:p></o:p>

    -        Manque à candide la leçon ultimeè travail et égalité sociale<o:p></o:p>

    -        Le vieux turc apprend que le dernier jardin è un bonheur moyen mais réalisable<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)    Le paradis construit par candide<o:p></o:p>

    -        Fin du conte jugé comme banale è indigne d’un philosophe<o:p></o:p>

    -        Flaubert juge un humaniste novateur (homme imparfait mais capable de créer son bonheur par le travail<o:p></o:p>

    -        Interprétation voltaire è Flaubert <o:p></o:p>

    -        Travailler è rend la vie supportable<o:p></o:p>

    -        Tous les personnages s’occupent <o:p></o:p>

    -        Hiérarchies sociales ont disparues<o:p></o:p>

    -        Apaisement intellectuel de candide<o:p></o:p>

    -        Lieu clos protégé è eldorado<o:p></o:p>

    -        Dernier jardin è vrai petit paradis è réunit les éléments positifs et réalisables de tous les autres jardins<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    III.        Les procédés de la satire<o:p></o:p>

    A)  L’humour<o:p></o:p>

    1)    La distanciation par rapport au réel<o:p></o:p>

    -        Humour è décalage entre gravité et absurdité des faits réels<o:p></o:p>

    -        Lecteur partage opinion cachée de l’auteur è sinon malentendu<o:p></o:p>

    -        Informations repose sur des faits exacts è dénoncent travers religieux <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)    L’humour noir<o:p></o:p>

    -        Description atrocité è banalité è émotions naît directement<o:p></o:p>

    -        Accumulation indifférence détails réaliste les plus crus è indignation devant sorts contrastés (bon = meurt ; cruel = survit)<o:p></o:p>

    -        L’histoire de la vieille è série de malheurs semble absurde<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3)    Le procédé de l’étranger<o:p></o:p>

    -        Personnage étranger (provient d’un autre pays) è innocence è échappe à la routine è situation normale devient révoltante<o:p></o:p>

    -        Héros è intelligence sans préjugés è étonnent injustices de la vie et de la société<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    B)  L’ironie <o:p></o:p>

    1)    Définition et mécanisme de l’ironie<o:p></o:p>

    -        Ironie è inverse de l’humour <o:p></o:p>

    -        Énoncer l’inverse de ce que l’on pense<o:p></o:p>

    -        La critique de Pangloss et de l’optimisme passe constamment par l’ironie<o:p></o:p>

    -        La réalité contredit la thèse de Pangloss tout au long du conte<o:p></o:p>

    -        Clergé ou armée sont souvent pris d’ironie<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)    Les moyens stylistiques de l’ironie<o:p></o:p>

    -        Antiphrase è dire le contraire de ce que l’on pense<o:p></o:p>

    -        Hyperbole è consiste à exagérer la vérité des choses pour produire plus d’impression<o:p></o:p>

    -        Établissement de fausses relations entre les événements racontés par les héros<o:p></o:p>

    -        Sous-entendus èrend absurde l’action raconté<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C)   Le comique <o:p></o:p>

    1)    Formes traditionnelles du comique<o:p></o:p>

    -        Ironie + humour è comique (mots, caractères, situation)<o:p></o:p>

    -        Comique de caractère constant è hyperbole des noms et des titres<o:p></o:p>

    -        Comique de situation è contraste entre candeur héros et noirceur des gens rencontrés<o:p></o:p>

    -        Comique de répétition è Pangloss a toujours le même discours dans toute situation<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)    Parodie et pastiche<o:p></o:p>

    -        Parodie è imiter œuvre ou personnage è but ironique ou comique<o:p></o:p>

    -        Pastiche è procédé analogue è porte sur le style de l’artiste<o:p></o:p>

    -        Voltaire pastiche les généalogies de l’ancien testament<o:p></o:p>

    -        Il parodie le style des romans d’amour <o:p></o:p>

    -        De même pour è roman d’aventure, picaresque, les utopies, le conte oriental, exotique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3)    Le burlesque<o:p></o:p>

    -        Forme de comique è traite sujet noble, héroïque, tragique (demi-fesse de la vieille)<o:p></o:p>

    -        Dérision, imaginaire<o:p></o:p>

    -        Parodie littéraire doublé d’une satire de mœurs è personnages rendus ridicules<o:p></o:p>

    -        Procédés satirique è pertinent è grand succès du genre<o:p></o:p>

    -        <o:p> </o:p>


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  • Stratégies argumentatives dans Candide au service de la dualité optimisme / pessimisme accompagné du problème du bonheur et du mal.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

        I.         La stratégie argumentative dans Candide<o:p></o:p>

    -        Arme de combat è contestation vices + injustices mais aussi de théories philosophique (révoltent Voltaire). Candide tient de : apologue, fable, conte, démonstration, pamphlet.<o:p></o:p>

    -        Œuvre aboutie è veut analyser comment auteur cherche à convaincre, à séduire è avec moyens : raison, émotion, style.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    A)  Les conditions d’argumentation<o:p></o:p>

    -        Pour adhésion du lecteur à l’œuvre (et à ses idées) voltaire use de trois moyens :<o:p></o:p>

    ·       Dans conte philosophique è allie démonstration et plaisir, théorie et fiction<o:p></o:p>

    ·       Fait appel è références littéraires, culturelles ou historique communes<o:p></o:p>

    ·       Création è un héros susceptible à identification<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1)    Théorie et fiction : le conte philosophique<o:p></o:p>

    -        Caractéristiques (comme apologue, fable) è séduire en instruisant, avoir en même temps une histoire fictive amusante + leçon de morale.<o:p></o:p>

    -        Objectif è être lu et compris par le plus de monde même si problématiques complexes et sérieuses.<o:p></o:p>

    -        Best-seller français la 1ère année de parution.<o:p></o:p>

    -        Ouvrage étudié et lu de nos jours au même titre que les fables de La Fontaine.<o:p></o:p>

    -        Petit format, drôle, savant + propose un tour du monde pittoresque, rocambolesque en quelques jours.<o:p></o:p>

    -        Amour, références à l’actualité, questions universelles tout au long du conte è une morale abordable à la fois banale et moderne.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)    Des références communes avec le  lecteur<o:p></o:p>

    -        Contexte è élite bourgeoise et noble accède à la lecture + ouvrages chers <o:p></o:p>

    -        Bases éducation partout identique + opinion publique commence à se former.<o:p></o:p>

    -        Les nouvelles courent vite autant que œuvres françaises, italiennes, allemandes qui sont traduit facilement.<o:p></o:p>

    -        Paru en 1759 reprend les grands événements è la guerre de sept ans, le séisme de Lisbonne, polémique autour des jésuite, exécution de l’amiral John Byng, débat sur le bon sauvage, condition des nègres, optimisme …<o:p></o:p>

    -        Candide parodie la bible et se présente comme une variation sur l’odyssée.<o:p></o:p>

    -        Candide mêle tous les genres littéraires plaisant de l’époque.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3)    Un héros sympathique<o:p></o:p>

    -        Le lecteur va s’identifier à candide qui porte les idées de l’auteur.<o:p></o:p>

    -        Il est un héros sympathique è jeune, beau, plein de bon sens, ardent et constant en amour, fidèle à ses amis, sensible aux malheurs des autres, qui sait évoluer.<o:p></o:p>

    -        À la fin du conte è candide devenu un sage patriarche et a renversé le rapport social du début<o:p></o:p>

    -        La grandeur cachée de candide est un troisième niveau d’interprétation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    B)  Les instruments de l’argumentation<o:p></o:p>

    1)    L’appel à la raison <o:p></o:p>

    -        Face aux préjugés et aux injustices è voltaire fait appel au bon sens.<o:p></o:p>

    -        Procédé constant qu’il s’agit de religion, de castes, de philosophie.<o:p></o:p>

    -        Tout au long du conte, voltaire remet en cause le droit de la guerre, le préjugé social, l’exploitation des esclaves nègres … <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)    Le recours à l’expérience <o:p></o:p>

    -        Frénésie de ce conte mené par un rythme échevelé è but è donner au héros des expériences de la réalité de la vie.<o:p></o:p>

    -        Contredisent les enseignements de Pangloss et de l’optimisme.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    -        Expérience sur les maux physiques et moraux, fragilité de l’amour, des ambitions.<o:p></o:p>

    -        C’est aussi l’expérience de l’ennui, du désœuvrement que la troupe découvre à la fin.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3)    La critique des logiques vides de sens<o:p></o:p>

    -        Critique de certaines formes de raisonnement philosophique.<o:p></o:p>

    -        Discours de Pangloss entrent dans la satire è renversement des effets et des causes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C)   La portée de l’argumentation<o:p></o:p>

    1)    Le refus des dogmatismes<o:p></o:p>

    -        Candide est un manifeste contre tous les dogmes, les fanatismes.<o:p></o:p>

    -        Aucune théorie, ni optimisme ni pessimisme, aucune religion ne survit à sa satire. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)    Apprendre à penser et à vivre malgré l’absurdité du monde<o:p></o:p>

    -        Reconnaitre les limites de la raison humaine, renoncer à expliquer complètement le monde.<o:p></o:p>

    -        Toute l’argumentation du conte repose aboutit à une aporie.<o:p></o:p>

    -        Candide est un apologue résumé par celui du derviche turc ; les hommes sont des souris embarquées sur un navire dont elles ignorent où les conduit le divin navigateur èmoral final si banal.<o:p></o:p>

    -        Candide è antiroman, anti-conte ou antihéros.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

      II.         Optimisme et pessimisme : le problème du mal<o:p></o:p>

    -        Le titre montre déjà le véritable sujet du conte qui est philosophique.<o:p></o:p>

    -        Depuis antiquité è penseurs débattent sur le problème du mal.<o:p></o:p>

    -        Voltaire critique la thèse de l’optimisme et propose une autre voie.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    A)  La querelle de l’optimisme<o:p></o:p>

    1)    Le contexte : le problème du mal<o:p></o:p>

    -        Existence du mal physique ou moral ==> énigme qui suscite toute réponse parmi optimisme.<o:p></o:p>

    -        1ère réponse ==> théologien chrétien (concile mal avec dieu parfait et bon) mais cause du mal est le pêché. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)    L'optimisme <o:p></o:p>

    -        Philosophes, chrétiens, tentent de donner une explication rationnelle à l'action divine.<o:p></o:p>

    -        Action de création ne peut être parfaite. Certaines parties restent imparfaites. Toute action tout mal fait partie d'un enchaînement rigoureux qui conduit à un bien.<o:p></o:p>

    -        Ces thèses apparaissent dans discours Pangloss souvent reproduit par candide.
     <o:p></o:p>

    3)    Les autres théories <o:p></o:p>

    -        Optimisme contre pessimisme <o:p></o:p>

    -        Optimisme a deux sortes de contradicteurs : les déistes et les athées <o:p></o:p>

    -        Déiste ==> protestants croient en absence de liberté humaine <o:p></o:p>

    -        Jansénistes ==> catholiques proche du protestantisme.<o:p></o:p>

    -        Ils pensent que s'affrontent deux puissances ==> dieu et le diable <o:p></o:p>

    -        Athées ==> pas de dieu pas d'organisation bonne ou mauvaise ==> explication scientifique.<o:p></o:p>

    -        Phénomène naturels n'ont rien à voir avec punition divine <o:p></o:p>

    -        Querelle entre pessimisme et optimisme pas lieu d'être. <o:p></o:p>

    -        Athéisme ==> chez les libertins + chez les philosophes<o:p></o:p>

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    <o:p> </o:p>

    B)  La critique de l'optimisme par Voltaire<o:p></o:p>

    1)     Le mal est un scandale<o:p></o:p>

    -        Voltaire s'est interrogé sur la question du mal. Son tempérament l'a poussé vers l'optimisme<o:p></o:p>

    -        À l’époque de candide è longue série de malheurs è remise en cause des certitudes<o:p></o:p>

    -        Voltaire se satisfait des explications rationnelles du mal è censé se transformer en bien (volonté divine)<o:p></o:p>

    -        Il ne supporte plus la violence et le malheur.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)    La satire de l’optimisme<o:p></o:p>

    -        Satire de l’optimisme è aussi violente que sa révolte devant le mal et ses partisans<o:p></o:p>

    -        Force de persuasion è rend ridicules les optimistes è montre contradictions entre réalité horrible et discours théorique de Pangloss.<o:p></o:p>

    -        Voltaire caricature ses adversaires è explore les limites du système <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C)   La voie proposée par voltaire<o:p></o:p>

    1)    Le refus du pessimisme<o:p></o:p>

    -        Critique du pessimisme è pas de défense des autres tendances soutenues par les intellectuels.<o:p></o:p>

    -        Voltaire refuse de croire que le mal dirige le monde è candide est le conte le plus pessimiste (suicide) <o:p></o:p>

    -        Martin moins ridicule que Pangloss et plus lucide è extrémiste è ne tient pas compte du bien existant.<o:p></o:p>

    -        Pangloss et martin sont trahis par ce qu’ils pensent.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)    Le refus de toutes les métaphysiques.<o:p></o:p>

    -        Principale leçon du conte è refus des controverses philosophiques, vaines et nocives.<o:p></o:p>

    -        Eldorado è place centrale du conte è utopie è monde meilleur sans dispute sur dieu le bien ou le mal. <o:p></o:p>

    -        Tous sont du même avis.<o:p></o:p>

    -        La petite métairie de la fin du conte reproduit un peu cette utopie<o:p></o:p>

    -        Personnes opposées destinées à se battre è ne se battent pas.<o:p></o:p>

    -        Reus des métaphysiques è « cultiver son jardin » il ne faut que bâtir son bonheur au fur et à mesure en s’écartant des violences humaines.<o:p></o:p>

    -        Silence de Pangloss imposé par candide è ne nie pas une idée de providence mais les volontés divines restent sans intérêt pour l’homme.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    -        Candide représente étape dans la philosophie voltairienne è renonce à l’optimisme au point de le battre.<o:p></o:p>

    -        Réponse donnée par le conte non définitive è voltaire oscille entre optimisme et pessimisme.<o:p></o:p>


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