• Aragon<o:p></o:p>

    « Ce que dit Elsa »<o:p></o:p>

    Cantique à Elsa<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Introduction<o:p></o:p>

    Aragon rencontre Elsa Triolet è consacre beaucoup de poèmes dont le livre Cantiques à Elsa.

    Poème donne la parole à son épouse et lui laisser dévoiler les fonctions de la poésie

    <o:p> </o:p>

    I)             Une poésie de réconfort<o:p></o:p>

    Poète à travers paroles Elsa è présente poésie comme un chant susceptible de guérir les plaies et d’étouffer les plaintes

    <o:p> </o:p>

    A.   L’évocation des malheureux<o:p></o:p>

    Poète donne voix à Elsa et aux malheureux, oubliés ou négligés

    - Poète communiste évoque prolétariat è supprime la différence entre les intellectuels et les ouvriers.

    Énumérations è rudesse du travail

    L’emploi de certains termes ramène au monde ouvrier

    - Poète résistant décrit la souffrance du peuple en guerre è champ lexical de la mort è rappelle existence des temps de guerre

    Vie menacée par combats, musique militaire, privations, froid, torture.

    Évocation de certains termes renvoie l’image de la torture de certains résistants.

    Le poète est le porte-parole des sans-voix

    <o:p> </o:p>

    B.   L’annonce de la victoire<o:p></o:p>

    Poème apporte un confort immédiat è il est ce qu’il faut aux malheureux

    Poème porteur d’espoir è malheur recule dans le passé + avenir radieux

    Les images morbides sont substituées par un soleil

    Certains termes annonce la vie et le changement

    Poème encadré par lyrisme et l’amour è efface les violences et laisse les dialogues amoureux

    <o:p> </o:p>

    II)          Un art poétique<o:p></o:p>

    Elsa donne des conseils au poète è précise ce que doit être un poème

    Expose les règles

    <o:p> </o:p>

    A.   « Un ver vivant »<o:p></o:p>

    Sens du poète pas explicite mais fuyant

    Emploie des métaphores pour préciser ses pensées è poète amoureux et poète engagé è suscitent l’imagination du lecteur

    Le sens n’est pas fixé mais se construit dans la lecture, il reste vivant

    Ce poème est fait de paroles antithétiques

    La parole poétique est une création

    <o:p> </o:p>

    B.   « un air murmuré »<o:p></o:p>

    Poème doit être musical è c’est une voix

    écriture poétique comparée au chant è réconfortent les malheureux, fait taire le bruit de la guerre

    Chant entendu dans les sonorités è allitération répétant certains sons

    Certains mots ont des doubles sens

    Chaque quintile est fait de la même façon

    Le déséquilibre du quatrième vers  suggère un manque è vers incomplet è manque plénitude de la victoire

    <o:p> </o:p>

    Conclusion<o:p></o:p>

    Le poème est à la fois lyrique et engagé è véritable art poétique è recourt musicalité et images

    Ce sont des armes qui permettent au poète de se dresser aux cotés des hommes malmenés par le travail et la guerre


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  • L’Albatros<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    I)             Introduction<o:p></o:p>

    1)  Situation<o:p></o:p>

    A)   Les contextes<o:p></o:p>

    C’est un poète important avec une pensée déterminante et fondamentale. Baudelaire est un poète important concernant le symbolisme et le postsymbolisme avec apollinaire (voir contexte nuit rhénane) <o:p></o:p>

    Une révolution poétique est en marche grâce au mouvement romantique è renouveau lyrique è subjectivité du poète prend une place plus importante<o:p></o:p>

    Les romantiques recherchent la simplicité è assouplissement des règles de la versification <o:p></o:p>

    La seconde génération de romantique est marquée par un désenchantement è ils ne croient plus à la poésie<o:p></o:p>

    Les parnassiens se nourrissent de la beauté et de l’art pour l’art è poésie formelle avec des thèmes antiques<o:p></o:p>

    L’excès des parnassiens les transforment en symboliste è fondée sur l’art de la suggestion et du symbole les métaphores et comparaison sont très fréquentes et forme une nouvelle forme de musicalité<o:p></o:p>

    Il y a un fort dépassement du réel chez les symbolistes qui sera de plus en plus repris par les postsymbolistes.<o:p></o:p>

    http://static.intellego.fr/uploads/1/6/164368/media/Images/Frise%20chronologique%20des%20movements%20littéraires%20du%20XIXe%20siecle.png<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    B)    Biographie de l’auteur<o:p></o:p>

          Baudelaire n'accepte pas le remariage de sa mère avec le général Aupick. Placé d'abord en pension à Lyon, il étudia ensuite à Paris. Il vécut une vie d'insouciance et de bohème jusqu'en 1841 où il embarqua de force pour un long voyage à destination des Indes. Il s'arrêta dans l'île de la Réunion (raison du goût de l'exotisme dans son œuvre). De retour en France il vécu une vie de dandy (opium et alcool). Poussé par le besoin d'argent il se lança dans la critique d'art et il traduisit les œuvres d’Edgar Allan Poe. Il écrivit entre autres Les Fleurs du mal et Les petits poèmes en prose. Malade, atteint de paralysie, il mourut en 1867.<o:p></o:p>

    Œuvres de Baudelaire :<o:p></o:p>

    Mystères galants des théâtres de Paris, Privat d'Anglemont, À une dame créole, Le salon de 1845, Don Juan eux Enfers, A une Malabaraise, Le Jeune enchanteur, Le salon de 1846, La Fanfarlo, Le vin de l'Assassin, La Fanfarlo (2ième édition), Les Limbes, Morale du joujou, L'exposition universelle, De l'essence du rire, Les Fleurs du mal, Le poème du haschisch, La lettre sur le salon de 1859, Les Paradis artificiels, Les Fleurs du mal (2ième édition), Richard Wagner, Richard Wagner et Tannhäuser, Réflexions sur quelques-uns de mes contemporains, Petits poèmes en prose, Article nécrologique sur Eugène Delacroix, Le Peintre de la vie moderne, Pauvre Belgique !, Le spleen de Paris, Exorde et notes pour les conférences données à Bruxelles, Les Épaves, Les nouvelles fleurs du mal, Œuvres complètes de Charles Baudelaire, L'Art romantique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C)   L’œuvre <o:p></o:p>

    C’est un recueil révolutionnaire dont les poèmes sont écrits depuis un certains nombre d’années dans des magasines. Dès 1857, il publie ses poèmes dans un recueil « les fleurs du mal » qui est condamné pour immoralité. Certaines œuvres en sont donc retirées ou remplacées. Les critiques ont minés Baudelaire qui va avoir une fin de vie triste en consommant des drogues dures, en accumulant les dettes, et en mourant dans la maladie. Il ne sera jamais reconnu de son vivant.
    Cependant il soutient beaucoup d’artistes attaqué de son époque comme Delacroix, Géricault, Wagner, Courbet. Il donne à ses critiques un aspect littéraire. C’est le principal écrivain de poème en prose, il propose une poésie pure avec peu de lyrisme personnel mais ce qui fait l’unité de ses textes est l’intimité, c’est comme une confession avec le poète (même le pessimisme et le tragique de l’auteur). Il fait de la poésie traditionnel avec le culte de la forme et de la beauté
    è il n’y a pas de beau ni de moche tous les sujets d’inspiration se valent, ainsi son but est d’extraire la beauté de n’importe quoi même depuis la laideur. Il est comme un magicien, un visionnaire qui transmet des choses au lecteur (il les présente dans la préface).<o:p></o:p>

    L’artiste voient ce que les autres ne voient pas : pour lui l’être humain a une dimension tragique ce qui conduit au romantisme.<o:p></o:p>

    Baudelaire est un grand admirateur d’Hugo (qui est le théoricien du romantisme). L’être humain est double, il a deux tendances : d’une part il est dans l’idéal (la spiritualité/le bien) d’autre part il est dans le mal (Satan/la déchéance/la bestialité)<o:p></o:p>

    Les fleurs du mal exprime bien cette dualité du genre humain, c’est une créature perverse, déchu mais capable d’une élévation extraordinaire è l’homme est un jeu de tensions et de paradoxe, il est en conflit permanent. Ainsi le spleen et l’idéal sont deux thèmes important.<o:p></o:p>

    Le but de Baudelaire dans ces textes est de dépasser le réel. Il fait une réflexion personnelle sur le mal/ les chutes/ les différentes formes de déchéance qui alterne avec des moments de contemplations et d’inspirations. Les amours et le beau sont des choses qui apaise le spleen mais ces remèdes sont impuissants car le spleen est omniprésents (laideur, bêtise, bestialité) et va donc abolir tout ce qu’il y a de positif dans l’homme : il n’y a aucune espérance d’apaiser le spleen. Mais pour Baudelaire il reste une solution qui est le grand voyage (la mort) pour oublier ce grand fardeau, Baudelaire veut utiliser la modernité du quotidien et de dépasser ainsi le réel entre le conscient et l’inconscient. Les hallucinations du poète ainsi que la création du poète permet à ce dernier de se projeter personnellement et utilise donc beaucoup d’images, de symboles pour traduire le citadin et joue avec les sens. Les différents états psychiques sont comparés à des états physiques. Le domaine mystérieux qui fait le lien entre le terrestre et le spirituel échappe au spleen car il révèle la beauté et la notion d’art.<o:p></o:p>

    Quand l’auteur écrit il échappe au spleen c’est un moment d’extase comme les correspondances qui appartient au champ lexical des mystiques.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    D)   L’extrait<o:p></o:p>

    C’est un des premiers poèmes des fleurs du mal. Il est très connu car il est lié au thème du voyage à la réunion de Baudelaire, il y a un parallèle entre le poète et l’oiseau. Mais l’oiseau a une dualité comme l’homme : il a un vol harmonieux avec une grande envergure et des grandes ailes mais l’oiseau est symbole de ridicule et de souffrance car il a de trop grandes ailes. L’oiseau est la métaphore du poète qui est incompris, rejeté, méprisé mais créateur de beauté extraordinaire.<o:p></o:p>

    C’est un texte traditionnel de 16 vers regroupé en 4 quatrains.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)  La lecture<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3)  Intérêt général du texte<o:p></o:p>

    On voit à quel point l’auteur est sensibilisé à ce rôle du poète<o:p></o:p>

    Qu’est-ce qu’un poète ? La réponse sera formée par la dimension symbolique du poète<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    4)  Problématique / plan<o:p></o:p>

    -       L’allégorie du poète qui occupe avec l’oiseau l’ensemble du texte<o:p></o:p>

    -       Les registres tragiques et pathétiques qui se mêlent pour donner une image douloureuse du poète<o:p></o:p>

    -       La portée symbolique et métaphysique de cette poésie : l’art peut sublimer toute vie humaine<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    II)          Écriture<o:p></o:p>

                           I.                  L’allégorie du poète qui occupe avec l’oiseau l’ensemble du texte<o:p></o:p>

    1)   Une approche symbolique positive<o:p></o:p>

    Elle apparaît dans la dimension de plénitude que représente l’ « albatros » (v.2) est placée à l’hémistiche + « vaste oiseaux des mers » è ne s’utilise pas pour parler des humains c’est une image concordante avec la notion des mers. « Vaste » symbolise le réalisme de la taille des ailes : cette notion est associé à l’infini marin et il est relié à l’expression des mers qui sont aussi vaste è c’est un facteur commun.<o:p></o:p>

    Le portrait de l’oiseau montre une certaine supériorité qui correspond à une expression globale mais en étant au pluriel des images surgissent comme un oiseau blanc dans un ciel bleu, et des mappemondes.<o:p></o:p>

    (v.3) le verbe « suivre » a une connotation d’aisance, de facilité ; suivre un bateau est facile. « Indolent » indique qu’il ne souffre pas, il n’a pas besoin de faire d’effort pour voler il continue son vol avec élégance.<o:p></o:p>

    « Compagnons de voyage » indique un ailleurs qui est important : les voyages sont un ailleurs rêvé avec un jardin secret. C’est une notion de fuite loin du monde matériel, et du monde barbare, elle permet au poète une imagination importante des compagnons, des oiseaux ; cette imagination est capable d’apporter et de partager avec les hommes, c’est un lien entre les oiseaux (qui symbolise l’art et la beauté) et les humains è oiseau est une créature divine céleste, elle a pour fonction de transmettre un message philosophique et esthétique aux hommes.<o:p></o:p>

    Les hommes doivent peut être envisagé face au poète : quand il est dans l’idéal il doit apporter un message d’un monde de perfection aux hommes avec les « rois de l’azur » (v.6)<o:p></o:p>

    Les successions de périphrases (une dans chaque strophe) sont là pour évoquer ce qui fait la grandeur la beauté de l’albatros « azur » « nuée » è ciel/nuage<o:p></o:p>

    Le « voyageur ailé » est un ensemble de connotations laudative et esthétique de la beauté de l’oiseau où le poète s’identifie. « Géant »  indique la supériorité de l’albatros mais qui n’est pas décrit de façon réaliste mais la dimension allégorique symbolise l’oiseau dans toute sa pureté et son art.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)   La dimension parfois péjorative l’emporte dans le poème concernant l’albatros<o:p></o:p>

    Cette dimension n’apparaît qu’à partir du second quatrain où l’albatros est présenté de façon tout à fait différente avec « prennent » qui est terme simple et violent qui indique la capture de l’albatros. Ainsi l’albatros est coupé de son élément naturel, il ne peut plus avoir le même mouvement « maladroit et honteux » et les allitérations et assonance sont bien présentes « roi » et « maladroit » rappelle la dualité de l’oiseau qui est royal et pitoyable : c’est l’allégorie du poète.<o:p></o:p>

    Les vers 7 et 8 montre l’absence de grâce de l’oiseau et emmène vers une vision pessimiste.<o:p></o:p>

    Le dénouement de l’oiseau est plus actif et est soumise à une fatalité piteuse (champ lexical de la honte) il caractérise l’albatros. Le rejet de l’oiseau a été ressenti par l’auteur de tout son corps. C’est un long suicide pour l’auteur (il cherche le moyen de se donner la mort). Il y a la majesté, la blancheur de l’oiseau  mais qui est précédé par le mot négatif « laisse piteusement » qui donne une suite logique péjorative des choses.<o:p></o:p>

    Au vers 8, on a une comparaison explicite entre les ailes et les rames de l’aviron. L’oiseau s’est métamorphosé è la supériorité de l’albatros diminue les ailes vainc l’apesanteur. L’oiseau est devenu un bout de bois devenu végétal : il ne vit plus et montre l’intention de l’auteur. La mort de l’oiseau est symbolisée par l’immobilité et l’inutilité. L’incompréhension du rôle de l’albatros est le même que celui de l’auteur. Les ailes de l’albatros est une séparation imaginaire entre les ailes et ce qu’il renie (ce qu’il est).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                         II.                  Les registres tragiques et pathétiques qui se mêlent pour donner une image douloureuse du poète<o:p></o:p>

    1)   Une anecdote, un récit qui sert de cadre au pathétique : un récit dramatisé.<o:p></o:p>

    Le champ lexical de la mer est présent : c’est le cadre spatial de l’anecdote il se situe dans un contexte de grand voyage lointain.<o:p></o:p>

    Il y a deux types d’acteurs : les marins qui sont pris de façon globale en tant qu’équipage et pas en tant qu’individu et en tant qu’action / l’albatros est largement plus décrit en positif comme en négatif.<o:p></o:p>

    Ces deux groupes animés sont en antithèse : l’homme appartient au monde terrestre et le monde des planches (la matérialité)/ l’oiseau appartient au monde supérieur, spirituel, céleste et a une prédisposition à un conflit ou un antagonisme. <o:p></o:p>

    Ainsi le pathétique et tragique est engagé par l’action<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)   L’action<o:p></o:p>

    Le premier mot du poème est « souvent » ce qui indique un phénomène qui n’est pas unique : c’est une révélation d’ordre général. C’est une ouverture sur la généralisation de l’anecdote : l’action n’a pas de temps précis mais elle est rapide, brutale « à peine » indique bien la rapidité du geste de la capture et la brutalité de la cruauté (oiseaux prisonniers) è il amplifie la brutalité et augmente le pathétique et elle peut expliquer mais elle est plus stupide ce qui provoque une totale incompréhension de ce que représente l’albatros.<o:p></o:p>

    Le second paragraphe est un témoignage du tragique : les vers 5 et 8 font référence au thème du bateau et de la marine et les vers 6 et 7 ont référence aux oiseaux qui sont enfermés par les vers 5 et 8 : il y a un renversement de situation les oiseaux dominants se retrouve dominés. Les verbes passif ou à valeur passives font référence à l’albatros et les verbes d’action sont pour les marins.<o:p></o:p>

    Les vers 7 et 8 ont une dimension tragique et fait face à un sentiment d’échec ainsi la liberté symbolise l’oiseau disparaît è « honte » renforce ceci.<o:p></o:p>

    La transformation soudaine de l’oiseau « naguère » la souffrance va directement au bec de l’oiseau et l’oiseau est tourné au ridicule (c’est une caricature).<o:p></o:p>

    Il est vu comme un objet de comique et de laideur (c’est un adjectif totalement péjoratif), la coupe à l’hémistiche provoque une dramatisation et théâtralisation c'est-à-dire la beauté du passé, et l’horreur du présent « gauche » et « infirme ». <o:p></o:p>

    C’est une dégradation de la déchéance de l’oiseau qui se traduit par une action qu’il ne peut plus faire (les assonances en « i » révèle la souffrance comme un cri). Il y a une montée en puissance d’une alternance méliorative/péjorative qui donne une dimension pathétique/tragique de la condition de l’albatros qui est aussi celle du poète.<o:p></o:p>

    Le dernier vers est une chute apocalyptique avec une impossibilité de revenir à l’état antérieur « exilé » et « huées » è c’est un accélérateur de critiques avec le verbe « empêcher » qui représente l’aile qui doit donner la liberté et la spiritualité. Mais on l’empêche de vivre normalement et de marcher normalement. Il y a une rupture de construction qui est une anacoluthe et qui met en avant « exilé » et son sujet « ailes de géant » est mis en avant è les ailes représente le ciel et l’exil représente le sol. Les césures et oxymores souligne le pathétique comme « infirme qui volait »<o:p></o:p>

    Le jeu des registres, le rythme des vers, les rimes, l’harmonie des enjambements rappelle l’harmonie du vol de l’oiseau et rappelle le poète.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                      III.                  La portée symbolique et métaphysique de cette poésie : l’art peut sublimer toute vie humaine<o:p></o:p>

    Ce texte, au-delà du charme et de la beauté est un texte programmatique pour exprimer la fonction du poète tel que Baudelaire le ressent. La définition du poète devient alors intéressante.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1)   L’expression de la solitude<o:p></o:p>

    Le poète est un individu isolé par l’art et les options que sont les siennes. Le parallèle entre l’albatros et le poète et semblable. La réécriture est le renouvellement des images montre un poète qui est seul face à ses bourreaux ce qui provoque un sentiment de solitude tragique qu’est celui du poète et qui apparaît dans la dernière strophe. Ainsi la solitude conduit à l’échec et au néant è l’oiseau privé de liberté de grandeur même si ce n’est que temporaire pour l’oiseau est indéniable et souvent le cas pour le poète.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)   La figure de grandeur<o:p></o:p>

    L’oiseau et le poète sont associés à la grandeur, supériorité mais en contrepartie ils sont détachés du monde terrestre et peuvent donc rayonner sur le ciel. Le terme « indolent » prouve bien cette supériorité. Les « gouffres amers » quant à eux provoquent une forme de violence et de pathétique et tragique. L’oiseau et le poète associés tous deux à la supériorité ont donc une volonté de destin grandiose et de supériorité commune à ces derniers.<o:p></o:p>

    Le vers 14 avec les sonorités en « t » et en « an » conduisent à dynamiser le sens et à créer une harmonie imitative. Le mot « archer » quant à lui a des sonorités en « é » et en « r » qui sont répétés dans l’intégralité du vers qui est synonyme du rire de la mort. Ainsi l’artiste est immortel et il s’élève vers un idéal.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3)   La contrepartie de cette grandeur est l’exclusion<o:p></o:p>

    Le poète est un individu inadapté : il s’entraîne vers un ailleurs fantasmé, rêvé. Mais la cruauté refait surface avec l’oiseau qui est privé de son monde céleste. <o:p></o:p>

    Le vers 15 est le vers de la critique et de l’exil : il y a un rapport à la matérialité donc une absence de spiritualité.<o:p></o:p>

    Le vers 16 a un rythme uni mais il apporte une réponse paradoxale, la force de l’anacoluthe a pour effet de mettre en valeur l’exil et prend donc une intensification des sens è ce qui surprend prend un poids supplémentaire grâce à l’anacoluthe.<o:p></o:p>

    La part de l’oiseau et du poète dans tout cela est la grandeur et la supériorité des ailes de géant qui traduit ce qu’est la réflexion symbolique et qu’elle est en contraste avec le verbe « empêche ». Il y a une distorsion entre le verbe et le sujet : la marche est limité pourtant c’est une action banale.<o:p></o:p>

    Voler et marcher sont deux termes antithétiques : il y a donc une incompatibilité è celui qui en possède un ne possède pas l’autre. Celui qui est dans la poésie est un génie géant et ne peux pas vivre une vie ordinaire è il est dans la spiritualité, la supériorité : c’est une limite définitive. C’est une loi de vérité générale sans aucune exception avec un tragique total avec l’exclusion pour un artiste qui ne peut adhérer à la bêtise.<o:p></o:p>

    Il est à côté de sa vie, il n’a jamais été reconnu de son vivant : c’est la réalité de la souffrance de Baudelaire. Ce sentiment lucide révèle la qualité de ses écrits, il se sent mépriser comme l’albatros par les marins. La grandeur ne débouche que sur l’incapacité et la déchéance et la maladie. Il y a des hiatus qui rendent des sons pas harmonieux à cause des rencontres entre deux sons vocaliques. <o:p></o:p>

    « Nuées » et « huées » apportent une contradiction évocateur entre les nuages et les humiliation è l’exil est un état temporaire et Baudelaire montre bien à quel point son talent fait l’objet de dérision. Il devient donc comme l’albatros « maladroit et honteux ».<o:p></o:p>

    La tentation d’abandon de la poésie qui est une personne marginale que cela soit pour les oiseaux et les poètes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    III)        Conclusion<o:p></o:p>

    L’artiste incompris est un thème clé de l’écriture romantique.<o:p></o:p>

    Comment s’y est pris Baudelaire pour renouveler un stéréotype ? Baudelaire y arrive par l’écriture car il superpose deux différents niveaux de lecture è le réalisme et le symbolisme du poète.<o:p></o:p>

    La musicalité complexifie le pouvoir des images.<o:p></o:p>

    Comment la réflexion gagne en finesse et comment le poète et les hommes sont des pôles de tensions opposées.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C’est un texte fataliste, et de malédiction sur la condition humaine : c’est un conflit permanent.<o:p></o:p>

    Le don et le talent du poète sont des éléments de déchéance et de négativité. Le poète est hanté par la déchéance. Dans tous les poèmes il y a une anticipation du spleen  que l’on va avoir.<o:p></o:p>

    La définition du poète est marquée par la dimension tragique, pathétique avec un pessimisme radical.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Texte complémentaire :<o:p></o:p>

    -       Textes parmi les fleurs du mal présentant l’idéal<o:p></o:p>

    -       Présentant le voyage et le spleen<o:p></o:p>

    -       Présentant les techniques d’écriture dans les correspondances<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>


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  • Hugo<o:p></o:p>

    « Ultima verba »<o:p></o:p>

    Les châtiments<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Introduction<o:p></o:p>

    Poésie a plusieurs fonctions et permet aux auteurs de s’engager

    Ce texte est un testament moral et politique

    <o:p> </o:p>

    I)             Une dénonciation violente de l’empereur et de son régime : « l’opprobre » jeté<o:p></o:p>

    1.    Le mépris pour le tyran<o:p></o:p>

    Hugo exprime son mépris envers napoléon III

    Il utilise l’ironie avec un scène qui est très visuelle è il dénonce la mégalomanie et la cruauté de Napoléon III

    Tout en l’évoquant il ne le nomme pas précisément è le renvoie au néant

    Les antithèses entre Louvre et cabanon forme une ironie satirique

    <o:p> </o:p>

    2.    L’évocation du « personnel » qui entoure l’empereur<o:p></o:p>

    Les valets de napoléon III trahissent ce dernier et sont soumis à lui

    Le clergé est rejeté dans l’oubli et est puni

    <o:p> </o:p>

    II)          Réflexion lyrique sur l’exil imposé, choisi et partagé : le ton change<o:p></o:p>

    1.    La proscription, thème central<o:p></o:p>

    -       Le ton religieux, la solennité à l’antique

    Le vocabulaire religieux est utilisé de la même façon que les apostrophes collective (sermons) et la république est personnifiée

    Les références à l’antiquitéè exil et bannissement sont repris et rappelé

    -       La relation avec les proscrits : vers un détachement progressif

    Ils ne font qu’un puis s’individualise è avec la distance la compréhension s’installe

    Le ils prône la partition, la division et l’absence è impersonnalité des proscrits

    <o:p> </o:p>

    2.    Le lyrisme<o:p></o:p>

    Nostalgie è impression de douceur è

    Apostrophe triple de la France

    Ton plaintif + anaphore + répétition de mot/expressionè négation et manque

    Hugo fait des allusions personnelles et a des attitudes antique de réflexion, méditation

    Nostalgie è opposition de champ lexicaux è retour / fixité

    Nostalgie aussi par les rimes féminines

    Tout est basé sur l’annonce de ce que l’on ne va pas parler et que finalement on le fait

    <o:p> </o:p>

    III)        La revendication théâtralisé de son identité : « Ego, Hugo »<o:p></o:p>

    1.    Une attitude théâtralisée<o:p></o:p>

    Le héros est romantique et est debout bras croisé et est comparé à des gardiens, des prophètes (Mardochée), un héros d’épopée (Achille), une statue de prophète, un imprécateur è de plus en plus immatériel et sublime

    <o:p> </o:p>

    2.    L’apothéose : le final du spectacle dont il est le héros solitaire<o:p></o:p>

    Progression en gradation descendante

    Jeu sur les chiffres avec accélération è progrès mathématique

    Jeu sur le rythme

    Jeu sur le ton è style oral

    Jeu sur les rimes

    Jeu sur les sonorités

    <o:p> </o:p>

    3.    Un être de parole : la force du « verbe »<o:p></o:p>

    Parole modifie les choses et a le pouvoir (perce les apparences et transforme le dort de chacun en revalorisant le vrai mérite) ; donne l’identité et la suprématie ; la détentrice du futur

    <o:p> </o:p>

    Conclusion <o:p></o:p>

    Hugo parle avec son arme è les mots è il dit non et revendique ses opinions

    Il existe une bonne poésie engagée (celle qui n’est pas ancré dans les évènements) è c’est un poème qui est le chant de tout résistant, exilé è c’est une leçon de démocratie

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  • Baudelaire « correspondances »<o:p></o:p>

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    Siècle

    19°

    Mouvement

    Symboliste

    Situation

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    Objet d’étude

    Écriture poétique et quête du sens, du Moyen Âge à nos jours

    Lien avec la L.A

    Voyage spirituel et réel

    Double lecture

    Intérêt

    fonction du poète dans la société / le regroupement avec largumentation (engagement / art poétique) idéologie et esthétique

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