• La peste<o:p></o:p>

    Camus

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    I)            Introduction<o:p></o:p>

    1)  Situation<o:p></o:p>

    a)  Contexte<o:p></o:p>

    La littéraire du 20° siècle est marqué par le contexte historique è perturbé è l’Europe est bouleversé par les deux guerres mondiales ; montée en puissance des régimes totalitaire ; tensions diverses et variés è situations de doute sur l’homme et sur l’humanisme è siècle qui débouche sur une vision très sombre.

    Contexte littéraire è pessimisme général è remise en question de l’homme : les qualités fondamentales de l’homme et débouche sur un dimension tragique de l’homme è perte des repères è existentialisme, absurde è engagement presque systématique è poèmes et théâtre à thèses se généralise è écrivain se sent  coresponsable de la situation et de la responsabilité des soutient è doute absurde absence de solution ou de réponse è interrogation sur la condition humaine

    <o:p> </o:p>

    b)  Biographie<o:p></o:p>

    En 2012 nous fêtons le cinquantième anniversaire de sa mort littéraire (en 1962)

    C’est un philosophe contemporain

    Une biographie sur lui est sorti il n’y a pas longtemps

    <o:p> </o:p>

    c)   L’œuvre<o:p></o:p>

    C’est une œuvre publié en 1947 même si son action est daté du 1940, c’est un roman apologue, un roman à thèses (cf. classeur sur l’argumentation) il se passe en Algérie à Oran (lieu de naissance de camus). Politiquement l’Algérie est un département français : l’intervention de la peste est la représentation de l’absurde avec un tragique méditerranéen. Face à une situation de mort, d’angoisse, d’apocalypse le docteur doit soigner contre un fléau qu’il ne peut arrêter. Ni un médecin, ni un malade, ni un habitant d’Oran ne trouvera aucun sens et il n’y a pas de logique ni de finalités.

    <o:p> </o:p>

    d)  L’extrait<o:p></o:p>

    L’extrait appartient à la fin du roman, la peste est entrain de diminuer mais elle va encore frapper et notamment de façon pathétique et tragique, Tarrou le meilleur ami de Rieux qui est très marqué par l’absurdité de la mort (son père était juge et exigeait la mort des accusés) Tarrou est l’agonie veillé par Rieux. Rieux assiste impuissant et désespéré par la mort de son ami : c’est une victime impuissante : cela accentue le côté tragique

    <o:p> </o:p>

    2)  Intérêt général du texte<o:p></o:p>

    Deux personnages sont en évolution dans ce texte : Rieux et Tarrou.

    Comment Camus présente le passage de la vie à la mort, les changements obligatoires des personnages.

    Rieux évolue grâce à une prise de conscience qui le fait évoluer.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    3)  Plan<o:p></o:p>

    -       Les procédés permettant la représentation de la mort

    -       Les registres pathétiques et tragiques qui traduisent un personnage en échec

    <o:p> </o:p>

    II)         Écriture<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    I.              La représentation de la mort<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Rieux assiste à la mort de son ami Tarrou

    <o:p> </o:p>

    1)  un regard clinique objectif<o:p></o:p>

    Regard du docteur è objectif è essaye formuler diagnostic et prendre mesures adéquates.

    Emploi du registre réaliste pour les progrès de la maladie.

    Maladie au sommet mais une mort lente è constat de la peste : violence des termes employés avec allitération en « r » ; phrase brèves succinctes

    Mais Rieux ne peut garder cette distance avec Tarrou

    <o:p> </o:p>

    2)  Un regard plein d’empathie qui est plus fort que de la sympathie ce qui amène à la souffrance<o:p></o:p>

    Regard Rieux devient de celui du médecin à celui de l’ami

    Agonie Tarrou è torture pour Rieux qui montre que la mort progresse avec lenteur.

    Rieux ressent cette douleur è Tarrou est comme un frère.

    Mort de Tarrou è perte irrémédiable pour Rieux è l’un perd la vie, l’autre l’espoir.

    <o:p> </o:p>

    3)  La dimension lyrique<o:p></o:p>

    La peste è écriture chronique mais ici lyrique è souffrance =rieux devient universelle.

    Nombreuses métaphores filées è assimile expérience personnelle à une expérience universelle è la peste est comparé à un naufrage è lecteur partage sentiments.

    Prose musicale è souffrance Tarrou en mode ternaire, dynamique.

    Attitude de Rieux se prépare : silence dans la chambre de Tarrou è silence dans la ville è soutenu par le rythme ternaire et les hyperboles

    Lyrisme permet avoir empathie sur Rieux

    <o:p> </o:p>

    II.           Un personnage en échec<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mort de Tarrou encore plus douloureuse car Rieux est médecin et espérai le sauver.

    <o:p> </o:p>

    1)  L’impuissance<o:p></o:p>

    Rieux ne peut rien faire pour sauver Tarrou + impuissant lors de l’épidémie sur Oran.

    Rieux jamais sujet des verbes d’action è il est spectateur du désastre

    Le seul moment où il est sujet : modalités négatives

    Sentiment d’inutilité è Rieux est impuissant et est décrit sur le mode binaire

    Mort vécue comme une défaite

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)  La défaite<o:p></o:p>

    La mort des victimes de la peste est vécu comme une défaite militaire è lendemain de la seconde guerre mondiale lors de la publication (1947)

    Rythme phrase sous-entendant le rythme de la guerre.

    Peste s’éloigne è Rieux peut le soulager

    <o:p> </o:p>

    3)  L’absurdité du monde<o:p></o:p>

    Impuissante devient la défaite è Rieux ne peut que constater le silence dans la chambre

    Silence gagne progressivement la ville

    Rieux dans sa quête de remède se confronte inévitablement à la mort et à l’injustice.

    <o:p> </o:p>

    III)      Conclusion<o:p></o:p>

    La mort de Tarrou apparaît comme un moment particulier dans la peste, roman d’Albert Camus. En effet, au delà de la représentation clinique de la mort, le regard empathique de Rieux donne au texte une dimension lyrique qui permet au lecteur de partager les sentiments du personnage. Rieux, victime impuissante et consciente de l’absurde, apparaît davantage comme un anti-héros que comme un héros.

    <o:p> </o:p>

    Ouverture :

    -       la peste ou toutes les formes de l’absurde

    -       lien avec le roman sur la connaissance de l’œuvre è scène de dénouement : l’œuvre est absurde pour Rieux


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  • Malraux<o:p></o:p>

    La condition humaine<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

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    I)            Introduction<o:p></o:p>

    1)  Situation<o:p></o:p>

    a)  Contexte<o:p></o:p>

    Le roman du 20° siècle est un roman de crise qui s’interroge sur le sens de l’existence humaine. Le roman donne la priorité à l’évolution et  l’univers mental du personnage. Le romancier dépeint l’intériorité du personnage. Le romancier présente sa propre vision du monde. Mais le héros devient un témoin de la détresse, du doute. Il s’interroge sur le sens de l’existence. À travers les bouleversements il s’interroge sur le monde intérieur de l’homme, il essaye de cerner le monde contemporain. Le personnage est contesté, le roman est redéfini pour tenter d’expliquer un monde de plus en plus inexplicable (il n’y a plus de rationalisme ni d’humanisme qui sont deux piliers qui était solide et qui ont été détruit)<o:p></o:p>

    Il y a un constat d’échec du monde contemporain où il n’y a rien à quoi se rattacher. L’homme est ainsi en perdition.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    b)  Biographie<o:p></o:p>

    Malraux est un écrivain du 20° siècle qui a une vie pleine de rebondissement avec trois grandes passions qui sont l’art, la politique et l’écriture. Il combat aux cotés des communistes pendant la guerre d’Espagne, puis sera un résistant et finira par être ministre de la culture au temps du général de Gaulle.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    c)   L’œuvre<o:p></o:p>

    Le roman correspond à une interrogation existentielle de l’homme. L’œuvre prend comme cadre la révolution chinoise (fin 1920). La lutte révolutionnaire communiste qui essaye de faire triompher l’idéologie. A terme Mao finira par l’emporter.

    Malraux présente une action historique collective qui doit fournir des armes à la révolution.

    <o:p> </o:p>

    d)  L’extrait<o:p></o:p>

    C’est l’incipit de l’œuvre : il a un rôle particulier. Le narrateur est extra-diégétique mais a une focalisation interne forte. Malraux présente la scène à travers la conscience du personnage, en rapportant pensées, sentiments, réflexion è cela se rapproche du monologue intérieur). Le texte présente donc un jeune révolutionnaire en action et qui est confronté à un meurtre (cela est sa mission). En tant que lecteur on doit se mettre en situation de découverte, on doit ne connaître rien de plus que le texte.

    <o:p> </o:p>

    2)  Intérêt général du texte<o:p></o:p>

    Comment évolue cette scène initiale ?

    Quelles sont les techniques de l’incipit, ses choix et ses procédés ?

    Comment Malraux s’y prend-il pour faire que cet incipit fonctionne ? Joue-t-il son rôle informatif, attractif et rempli-t-il son contrat de lecture ?

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    3)  Plan<o:p></o:p>

    -       L’écriture de Malraux génère une scène de suspens et d’angoisse

    -       Omniprésence de Tchen et notamment par le procédé de la plongée dans son univers intérieur avec le monologue intérieur

    <o:p> </o:p>

    II)         Écriture<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    I.              Une scène pleine de suspens et d’inquiétude en raison des procédés choisis<o:p></o:p>

    a)  Le rôle du cadre spatio-temporel<o:p></o:p>

    b)  Comment le récit s’organise<o:p></o:p>

    II.           Tchen un personnage omniprésent par le monologue intérieur<o:p></o:p>

    a)  Omniprésence par la retranscription du monologue intérieur<o:p></o:p>

    b)  La progression de la prise de conscience<o:p></o:p>

    c)   Les sentiments de Tchen contradictoires qui le conduisent à la découverte de soi è naissance du terrorisme<o:p></o:p>

                                                                                                                                          

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  • Nathalie Sarraute<o:p></o:p>

    Tropisme<o:p></o:p>

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    I)            Introduction<o:p></o:p>

    1)  Situation<o:p></o:p>

    a)  Contexte<o:p></o:p>

    La contestation du roman après la seconde guerre mondiale où le roman traditionnel est de plus en plus contesté par la vraisemblance. Les notions psychologiques du personnage paraissent de plus en plus impossible. Fin 19°, Freud et d’autres psychanalyse ont montré à quel point un individu était marqué par l’inconscient : les pensées, les gestes, sont incohérent.<o:p></o:p>

    Or tous les romanciers partent du principe que l’analyse d’un personnage est possible à partir de la psychologie. L’homme n’est pas une construction logique cohérente. L’individu est fragmenté/incohérent où domine l’irrationnel : il précipite l’érosion du système romanesque. La littérature nouvelle va faire apparaître des personnages incohérents, soumis à des émotions contradictoires. Il fini par créer un roman sans intrigue où les personnages sont quasiment pas définis. C’est l’antiroman ou nouveau roman : il dévalorise les personnages et le roman par la langage.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    b)  Biographie<o:p></o:p>

    Nathalie Sarraute (Nathalie Tcherniak) est née en juillet 1900 en Russie (à Ivanovo).<o:p></o:p>

    La jeune Nathalie, à l’âge de huit ans, arrive à Paris avec sa mère. Régulièrement, la jeune fille se rend en Russie pour voir son père.<o:p></o:p>

    Au début des années 20, elle étudie la chimie et l’histoire à Oxford, la sociologie à Berlin et commence des études de droit à Paris, dès 1922, où elle rencontre Raymond Sarraute avec qui elle se marie en 1925. Elle devient avocate au barreau de Paris.<o:p></o:p>

    Tropismes paraît en 1939, après avoir été refusé par Gallimard et Grasset.<o:p></o:p>

    En 1941, elle est radiée du barreau ; elle se réfugie à Janvry puis à Parmain.<o:p></o:p>

    1948 est l’année de parution de Portrait d’un inconnu avec une préface de Jean-Paul Sartre. En 1953, Martereau a plus de succès, tout comme Le Planétarium (1959).<o:p></o:p>

    En 1956, c’est la parution de L’Ère du soupçon, qui est un ensemble d’essais contre le roman traditionnel. En 1959, Le Planétarium remporte un grand succès. Viennent ensuite Les Fruits d’or (1963), Le Silence (1964), Entre la vie et la mort (1968), Vous les entendez (1972), C’est beau (1975), Enfance (1983), Tu ne t’aimes pas (1988), Ici (1995).<o:p></o:p>

    Nathalie Sarraute meurt en 1999 à Paris.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    c)   L’œuvre<o:p></o:p>

    Il y a différentes forces qui permet de tourner il y a une mouvance en 1957.<o:p></o:p>

    Il s’agit de forces inconscientes qui font agir un individu dans une sorte de comportement stéréotypé qui est comme un certain réflexe. Il indique le fait d’avoir des orientations diverses parce que dans le nouveau roman, les personnages ne sont jamais présenté de façon cohérent mais présenté comme fragmenté, sans unité entre des sensations et pulsions différentes. Les personnages subissent ce que Freud a fait émergé : l’inconscient dans l’impulsion et les sensations.<o:p></o:p>

    Il indique la crise du roman où le héros traditionnel s’efface devant un point de vue variable, il n’y a donc pas de cohérence : le personnage est un carrefour de variation il réagit à des actions.<o:p></o:p>

    Ce discours n’est logiquement pas structuré. En dénonçant le roman traditionnel, le nouveau roman est un antiroman : il condamne le romanesque.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    d)  L’extrait<o:p></o:p>

    C’est une scène de vie dans lequel on voit des personnages féminins participer à une rencontre notamment dans les salons de thé. C’est un stéréotype de l’époque : cela évoque le tropisme. La suite de ce petit récit qui présente des personnages du quotidien des années 1950  (instantanée comme une photo). Les personnages féminins sont non nommées et représente par le pronom « elles »<o:p></o:p>

    Elles sont confrontées à une force inconscient qui les pousses à avoir un comportement stéréotypé, automatique voire même mécanique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)  Intérêt général du texte<o:p></o:p>

    À partir du moment où Nathalie Sarraute ne décrit pas objectivement ces personnages :<o:p></o:p>

    -       Quel regard le narrateur porte-t-il sur ses femmes<o:p></o:p>

    -       Par quels procédés l’auteur y parvient-il pour cette critique sur un portrait en action<o:p></o:p>

    -       Quelles leçons le narrateur cherche à délivrer par rapport à ce groupe de femme<o:p></o:p>

    -       Dans quelle mesure sous l’apparence de cette banalité stéréotypé, menace du lecteur par rapport à ces femmes<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3)  Plan<o:p></o:p>

    -       L’écriture du portrait : portrait de femme<o:p></o:p>

    -       La critique du narrateur<o:p></o:p>

    -       La contamination du texte (le flou/menace généré par le côté indistinct)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    II)         Écriture<o:p></o:p>

    Voir polycopié ou prépabac page 80-81<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    III)      Conclusion<o:p></o:p>

    Cet exercice d’écriture qui est dans le cadre du nouveau roman porte son cadre sur le nouveau portrait, à l’opposé du portrait traditionnel. Dans les vieux romans on représente de façon réaliste et logique le psychisme du personnage mais le nouveau roman doit représenter l’univers mental du personnage : son inconscient<o:p></o:p>

    Pour présenter cela il faut reconstruire un personnage à partir de quelques détails concrets qui sont inutiles pour cerner des petites choses menaçantes et/ou inutiles.<o:p></o:p>

    Nathalie Sarraute utilise des exemples intéressants pour traduire la conscience des personnages à travers les comportements des flux de conscience<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Textes complémentaires :<o:p></o:p>

    -       Essai sur le nouveau roman è page 63 prépabac<o:p></o:p>

    -       Butor<o:p></o:p>

    -       Camus è l’étranger / la peste<o:p></o:p>

    -       Plus polycopié<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>


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  • Gary – Camus – Claudel<o:p></o:p>

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    <o:p> </o:p>

    Tous écrit après la seconde guerre mondiale avec un sentiment d’absurde du tragique devant la vision de l’homme et du monde.

    Ils ont tous la même impuissance à l’égard de la fatalité : dimension tragique dans l’ensemble du corpus avec une absence de verbe d’action, de forme passive qui marque l’impuissance

    Camus è thème de la mort

    Gary è thème de la maladie quasi proche de la mort de la mère du narrateur

    Claudel è mort de l’attachement à un pays, départ, exil è Linh doit partir pour toujours è sentiment de fatalité

    <o:p> </o:p>

    Le personnage n’est pas désespéré mais est conduit face au risque de mort de la mère et cherche donc à transformer le désespoir en action, il va essayer de se dépasser pour ne pas laisser passer l’intolérable (qui à la fin de la peste permet à Rieux d’écrire contre l’intolérable de la peste), on peut donc exorciser par l’écriture les limites de l’intolérable parce qu’on ne peut rien faire de concret è domination de l’absurde et de la fatalité car on ne maitrise pas les épreuves extérieures car elle caractérise les personnages du XX° siècle è le héros idéalisé disparaît contre monsieur tout le monde


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