• Chapitre 2 :<o:p></o:p>

    La région, territoire de vie, territoire aménagé<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Chaque région administrative a des frontières non naturelles. En France on dénombre 22 régions métropolitaines et 5 régions d’outre mer donc 27 régions administratives<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    A)  Étude de cas : la région PACA<o:p></o:p>

    1)   Identité de la région<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La région PACA se trouve en plein sud-est de la France et est composé de 6 départements<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    04<o:p></o:p>

    Alpes de Haute-Provence<o:p></o:p>

    Digne<o:p></o:p>

    05<o:p></o:p>

    Hautes-Alpes<o:p></o:p>

    Gap<o:p></o:p>

    06<o:p></o:p>

    Alpes-Maritimes<o:p></o:p>

    Nice<o:p></o:p>

    13<o:p></o:p>

    Bouches du Rhône<o:p></o:p>

    Marseille<o:p></o:p>

    83<o:p></o:p>

    Var <o:p></o:p>

    Toulon<o:p></o:p>

    84<o:p></o:p>

    Vaucluse<o:p></o:p>

    Avignon<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Marseille est la capitale régionale, le siège du conseil régional y est où préside Michel Vauzelle.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Quels sont les éléments d’unités de la région ?<o:p></o:p>

    -        Les éléments naturels è proximité mer / montagne, diversité de la faune et de la flore ; 40% de la région est composé de foret <o:p></o:p>

    -        Les éléments culturels è la langue (le provençal), la culture de l’olive, de la lavande et du vin.<o:p></o:p>

    -        Les éléments de société è une forte urbanisation (90%) cosmopolite.<o:p></o:p>

    -        Les éléments économiques è tourisme balnéaire, création de satellite, Sophia Antipolis.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)   Activités et organisation du territoire de la région PACA <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ·       Agriculture (secteur primaire)<o:p></o:p>

    -        Viticulture (var, bouche du Rhône)<o:p></o:p>

    -        Culture (le long du Rhône)<o:p></o:p>

    -        Polyculture (montagne, riz en Camargue)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ·       Industrie (secteur secondaire)<o:p></o:p>

    -        Chantier naval (la Ciotat)<o:p></o:p>

    -        Sidérurgie (aciéries de Fos)<o:p></o:p>

    -        Industrie de pointe (Sophia Antipolis / ITER à Cadarastre / centre aérospatial de Cannes)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    ·       Services (secteur tertiaire)<o:p></o:p>

    -        Stations de ski (alpes)<o:p></o:p>

    -        Parcs (Mercantour alpes)<o:p></o:p>

    -        Stations balnéaires (marines de port-grimaud)<o:p></o:p>

    -        Aéroport (Nice)<o:p></o:p>

    -        Port de commerce (Marseille)<o:p></o:p>

    -        Port militaire (Toulon)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Deux grandes villes structurent l’espace : Marseille et Nice<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Marseille<o:p></o:p>

    Nice<o:p></o:p>

    -        Chef lieu de PACA et des bouches du Rhône (métropole régionale)<o:p></o:p>

    -        Plus de 1,2 millions d’habitants dans l’agglomération (2ème ville de France)<o:p></o:p>

    -        Plus grand port français méditerranéen<o:p></o:p>

    -        Tgv reliant Marseille à paris<o:p></o:p>

    -        Symboles : notre dame de la garde, l’OM, le savon<o:p></o:p>

    -        Environ 500 000 habitants pour l’agglomération (5ème ville de France)<o:p></o:p>

    -        Chef lieu des Alpes-Maritimes<o:p></o:p>

    -        Symboles : studios de la Victorine, le carnaval, la promenade des anglais<o:p></o:p>

    -        2nd aéroport de France<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    3)   Les faiblesses de la région PACA : <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -       déséquilibre spatial : la région du littoral est très urbanisée, active et développée => 90% des habitants et des activités y sont concentrés pourtant la côte ne représente que 1/3 du territoire de la région. Alors que l’arrière-pays est quasiment vide => effet de « littoralisation » ; <o:p></o:p>

    -       absence de ligne TGV => projet avec enjeu. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    4)   La région PACA : une région en pointe : <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Bien qu’éloignée de Paris, PACA est une région dynamique dont le rayonnement dépasse le cadre national : <o:p></o:p>

    -       1ère région touristique de France et d’Europe => tourisme balnéaire (Baie des Anges), tourisme de montagne (ski), tourisme évènementiel (festival de Cannes) ; <o:p></o:p>

    -       3ème région de France par son PIB et par sa population cosmopolite => héliotropisme (attraction du cadre de vie) ; <o:p></o:p>

    -       Nice : 2ème aéroport de France. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    5)   croquis régional<o:p></o:p>

    Voir croquis<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Nice (ville)<o:p></o:p>

    Agglomération ou CUNCA<o:p></o:p>

    Métropole Nice côte d’azur (projet 2012)<o:p></o:p>

    Aire urbaine de Nice<o:p></o:p>

    Nombres de communes<o:p></o:p>

    1<o:p></o:p>

    27<o:p></o:p>

    45<o:p></o:p>

    117<o:p></o:p>

    Population<o:p></o:p>

    350 000 hts<o:p></o:p>

    530 000 hts<o:p></o:p>

    542 000 hts<o:p></o:p>

    935 000 hts<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    B)  la place des régions en France<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Voir carte des régions<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La France compte 27 régions administratives, c’est-à-dire 22 régions métropolitaines et 5 régions d’outre-mer. Ces régions sont des collectivités territoriales au même titre que les départements et les communes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Rappel : <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Une région administrative, c’est : <o:p></o:p>

    -       un territoire délimité par des frontières, et qui regroupe plusieurs départements (sauf les régions d’outremer qui elles n’ont qu’un département). Chaque région possède une identité régionale, plus ou moins affirmé (ex : la corse, contrairement à l’île de France). La région PACA ne possède pas vraiment d’identité régionale.<o:p></o:p>

    -       Une capitale régionale où siègent un préfet de région (représentant de l’état dans la région) ; un conseil régional.<o:p></o:p>

    -       Des compétences ou des pouvoirs qui lui sont confiés par l’état depuis la loi de décentralisation de 1983 : aide aux entreprises ; organisation des transports ; construction et entretient des lycées ; aménagement du territoire en partenariat avec l’état (en amont) et les départements et les communes (en aval)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mais si les régions ont du pouvoir elles manquent surtout de moyens financiers. Le budget de la région se compose d’une dotation de l’état et des recettes fiscales régionales (ex : taxe d’habitation, PV…)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La région n’est qu’un étage du mille-feuille administratif français. En amont l’état conserve de large prérogative, et en aval les autres collectivités territoriales possèdent des moyens parfois supérieur à ceux des régions. Pourtant la région apparait comme la collectivité territoriale moderne. En effet les départements crée sous napoléon 1er, constitue aujourd’hui une entité trop petite.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C)   D’autres exemple en Europe : le cas de l’Espagne<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’Espagne est au sud-ouest de l’Europe sur la péninsule ibérique. Elle est diviser en 17 communautés autonomes et à pour capitale Madrid.<o:p></o:p>

    La catalogne est la région la plus riche d’Espagne ; l’identité culturelle est très marqué par sa langue (le catalan), par son équipe de foot (le barca) et par sa cathédrale (la sagrada familia).<o:p></o:p>

    Comme toutes les autres communautés autonomes d’Espagne elle a des compétences et des moyens beaucoup plus étendus que nos régions françaises.<o:p></o:p>

    Ce sont les communautés qui décident des programmes scolaires.<o:p></o:p>

    L’Espagne est un état semi-fédéral car les communautés n’ont pas tous les pouvoirs. L’état espagnol conserve des pouvoirs important comme la justice, l’armée, les relations internationales.<o:p></o:p>


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  • Chapitre 1 :<o:p></o:p>

    Territoires du quotidien<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    A)  Étude de cas : la rénovation du quartier pasteur à Nice<o:p></o:p>

    1)   Un quartier de Nice, Pasteur<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>

    Il est situé au nord-est de Nice à la rive droite du paillon et il est bordé par Rimiez, St-Roch, Cimiez<o:p></o:p>

    La ville de Nice est associée à des communes voisines avec laquelle elle forme : la communauté urbaine Nice cote d’azur  (CUNCA).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C’est un quartier en retard sur les autres quartiers de la ville. Il est classé dans les zones urbaines sensibles (ZUS) et ce quartier connait un fort taux de chômage. Le quartier est dégradé, les revenus sont moins important ils ont donc besoin d’être renoués.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le quartier pasteur fait l’objet d’une rénovation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)   Une rénovation pour qui et comment<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans le cadre de l’aménagement du territoire, l’état a décidé en partenariat avec les municipalités de rénovés les quartiers déshérités.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Leur objectif est d’améliorer le cadre de vie (les habitations, les espaces verts) dans l’esprit du développement durable ; créer des équipements publics (école, la poste…) ; créer de l’emploi (commerçants) ; supprimer les ghettos urbains.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C’est dans ce contexte que la CUNCA dans son plan local d’urbanisation (PLU) a décidé la rénovation de trois de ses quartiers (pasteur ; l’Ariane ; les moulins)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le cout<o:p></o:p>

    Les acteurs<o:p></o:p>

    Les aménagements<o:p></o:p>

    33 millions<o:p></o:p>

    Conseil général<o:p></o:p>

    Conseil régional<o:p></o:p>

    La mairie<o:p></o:p>

    Les collectivités territoriales<o:p></o:p>

    Les associations<o:p></o:p>

    L’état<o:p></o:p>

    Les entreprises<o:p></o:p>

    Les habitants<o:p></o:p>

    Logement<o:p></o:p>

    circulation<o:p></o:p>

    Loisirs et culture<o:p></o:p>

    HLM rénové<o:p></o:p>

    Reconstruction d’habitations avec des équipements neufs<o:p></o:p>

    Piste cyclable le long du paillon<o:p></o:p>

    Prolongement du tram jusqu’à l’entrée de l’hôpital Pasteur 2<o:p></o:p>

    Bibliothèque<o:p></o:p>

    Jardin<o:p></o:p>

    Salle polyvalente<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    3)   La rénovation du quartier en débat<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les citoyens sont les premiers concernés par la rénovation, ils en sont les bénéficiaires, mais aussi les acteurs de ce projet : ils y sont associés è lors des élections locales chaque citoyen par le vote désigne les décideurs. Les citoyens peuvent agir de manière collective par le biais d’associations, de manifestations ou de pétitions. La ville de Nice a crée la maison du projet urbain pasteur dans le but d’informer et de concerter les habitants.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    B)  Acteurs et enjeux de l’aménagement du territoire<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’aménagement du territoire, c’est une modification de l’organisation de l’espace dans le but de réduire les inégalités entre les territoires, et de les valoriser.<o:p></o:p>

    Tout aménagement doit s’effectuer dans le cadre du développement durable des territoires.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1)   Des acteurs nombreux à toutes échelles

     

    Capture d’écran 2012-07-02 à 17.55.49
    a)   L’état, le « chef d’orchestre »

    C’est l’état qui définit les grandes orientations par l’intermédiaire de la DATAR (délégation à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale).<o:p></o:p>

    La DATAR lance des appels à projet, puis devient partenaire des projets locaux, car aujourd’hui ce sont les collectivités territoriales qui mènent les aménagements.<o:p></o:p>

    L’aménagement du territoire est donc décentralisé.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C’est la loi de décentralisation de 1983 (renforcée en 2004) qui a transféré une grande partie des pouvoirs de l’état vers les régions, les départements et les communes en matière d’aménagement.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans certains cas, l’union européenne peut fournir une aide par le biais du FEDER (Fonds européens de développement régional). L’union européenne devient donc dans ce cas un nouvel acteur de l’aménagement, à l’échelon supranational cette fois.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    b)   Les collectivités territoriales au cœur de l’aménagement<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les acteurs locaux mènent les aménagements, en partenariat avec l’état.<o:p></o:p>

    Ce sont :<o:p></o:p>

    -        Les communes représentées par le conseil municipal<o:p></o:p>

    -        Le regroupement de communes : communauté de communes, communautés d’agglomérations, communauté urbaine<o:p></o:p>

    -        Les départements représentés par les conseils généraux<o:p></o:p>

    -        Les régions représentées par les conseils régionaux<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ils constituent les collectivités territoriales qui forment un système d’échelles emboités.<o:p></o:p>

    Ce « mille-feuilles » administratif est unique au monde.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    c)   Les entreprises<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les entreprises réalisent les aménagements : construction de routes, de barrages, de bâtiments, d’espaces verts… <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    d)   Les citoyens<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>

    De plus en plus, les citoyens sont associés aux projets d’aménagements.<o:p></o:p>

    Ils sont : <o:p></o:p>

    -        Informés par affichages, voie de presse, par des structures dédiées au projet (maison du projet)<o:p></o:p>

    -        Consultés à l’occasion des élections (choix des « décideurs »), à l’occasion de débats organisés par les conseils de quartier.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les citoyens peuvent aussi faire pression sur les décideurs par le biais d’associations, de rassemblements, ou de manifestations.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les projets sont financés par l’intermédiaire des impôts.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)   Des enjeux multiples<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    a)   La cohésion territoriale<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>

    C’est « assurer à chaque citoyen l’égalité des chances sur l’ensemble du territoire »<o:p></o:p>

    L’aménagement du territoire vise donc à corriger les déséquilibres sociaux-spatiaux à toutes les échelles comme entre les quartiers d’une ville ou entre les régions de France.<o:p></o:p>

    L’aménagement s’effectue donc dans le cadre du SCOT (schéma de cohérence territoriale)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    b)   Le développement durable<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il est de tous mes aménagements, même s’il est difficile de concilier le développement économique, l’accroissement de la population et la sauvegarde de l’environnement.<o:p></o:p>

    Aucun projet d’aménagement ne sera validé s’il ne prend en compte cette dimension. La tendance s’accentue, notamment depuis le grenelle de l’environnement. <o:p></o:p>

    Ex : la loi « grenelle 1 » de 2009 sur les transports urbains privilégie le tramway et les transports doux (vélo, marche).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    c)   La compétitivité des territoires<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pour attirer des entreprises et créer de l’emploi, les territoires doivent être compétitifs, à l’échelle locale (quartiers d’une même ville, villes entre elles), mais aussi à l’échèle nationale (régions entre elles) voire internationale.<o:p></o:p>

    Ex : Sophia Antipolis est un pôle de compétitivité à l’échelle mondiale.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>


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