Flaubert<o:p></o:p>

Madame Bovary<o:p></o:p>

Partie 3 chapitre 8<o:p></o:p>

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I)             Introduction<o:p></o:p>

1)   Situation<o:p></o:p>

A)   Les contextes<o:p></o:p>

Nous sommes au milieu du 19° siècle après une période romantique le courant réaliste apparaît mais il existe depuis toujours mais il est plus intense et surtout il est en totale opposition avec le romantisme. Depuis le 16° siècle le courant réaliste ne cesse de se développer jusqu’au milieu du 19° pour contrer le romantisme avec ses amplifications et ses idéalisations

Le réalisme c’est le gout de l’observation des lieux et des objets, des personnages presque scientifique (ouverture aux sciences expérimentales + déterminisme, positivisme + monde des arts et peintures è présentation théorie/doctrine è esthétique particulière très forte aux alentours des années 1850)

Le naturalisme est aussi présent avec Zola : radicalisation du réalisme scientifique

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B)    Biographie

Flaubert a un père chirurgien qui lui donne le gout de la méthode mais il a été élevé dans l’éducation romantique.

Il suit chateaubriand et ces héros de la passion. Il est lycéen quand il commence à écrire. Il est fou amoureux d’une fille à 15/16 ans (fille d’un producteur de musique), il gardera en secret cet amour. Il veut devenir médecin et commence à l’écrire l’éducation sentimentale à cause de sa santé. Il se retire en Normandie pour se consacrer à l’art è il correspondra avec ses amis et sa maitresse Louise Colet.

Il écrit, voyage et mettra 5 ans à écrire Madame Bovary car il veut un roman objectif.

Il est reconnu comme orientateur du réalisme. Il vécut sous le second empire et la troisième république.

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C)   L’œuvre<o:p></o:p>

Flaubert veut un roman objectif. Présence directe de la pensée de l’auteur è application de « je » de l’œuvre avec sa sensibilité è perception de la personne du romancier. Tout en appréciant cette veine exaltante de moi, Flaubert pense que le subjectif est une limite pour la littérature, creuser le vrai en mettant de côté ses propres sentiments même si il est tenté par le romantisme, personnellement passionné, il s’oblige à aller contre sa sensibilité romantique car le beau ne s’obtenir que difficilement è il faut de la discipline et du réalisme il a intérêt à peindre des situations pas particulièrement agréable

L’histoire est tiré d’un fait divers (garantie objective) et est situé en Normandie è description réaliste et précise (parallèle avec son éducation médicale).

La psychologie des personnages est semblable a une expertise de laboratoire è observation cause conséquences (logique réaliste) è dénoncé plus tard par le roman du 20° siècle.

Mais il sait que l’impersonnalité est impossible mais il va tout de même tenter de limiter ses impressions, le lyrisme.

Il reprendra par la suite certaines de ses phrases car il trouvait que son style était trop perçu

Ce roman objectif n’a pas pour but de défendre la morale même s’il y a un message pour Flaubert. L’art est au service du vrai et non de la morale. Mais en dépit de tous ces efforts, l’œuvre n’est pas tout à fait impersonnelle car on sent l’ironie, le jugement.

Flaubert donne une vision réaliste vu par l’ironie et ressent le pessimisme sur la nature humaine. Mais la grande victoire est l’esprit artistique de Flaubert. Il place l’Art et le beau au sommet de ses valeurs, réalisme è atteindre la beauté è accord parfait entre beauté et style.

« Il n’y a pas de beau ou de mauvais sujet » selon Hugo, mais l’important est la manière de le traiter. Il pratiquait les styles de chaque phrase en les criant. Il est très prosateur.

Même si à la fin il reconnaît que Madame Bovary c’est lui : il est très présent avec une dimensions particulière de ce personnage è il avoue que c’est un demi-échec

Le roman a connu un scandale et un procès pour immoralité : Flaubert mettra un an et demi a admettre l’immoralité de son œuvre sous le second empire avec la moralité bourgeoise. À cause de son incitation à imiter le comportement d’Emma. Ou dès que l’art est moralisateur on l’interdit è peinture vraie et objective qui s’enchaine sur des faits naturels

Vérité vs moralité

Le personnage d’Emma Bovary est poussé aux vices è mais acquittement du roman après deux procès

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Le bovarysme est une tendance psychologique reconnue avec une tournure d’esprit, un comportement où les apparences, rêves, émotions sur la réalité sont marqués par son romantisme, ce sont des clichés è confusions entre stéréotypes et référence de sa vie comme les personnages à caractéristiques romantiques à l’eau de rose + parallèle avec l’adolescence + Charles n’est pas capable de la ramener dans la réalité : amitié inexistantes, ennui, fausse passion, infidélité, tentations de luxe è suicide

C’est le modèle romantique : source de désillusion qui la mène au suicide même pas réussi è pathétique + leçon de pessimisme sur la limite de la bêtise

Le roman sur la bêtise est associé aux conventions bourgeoises (culte de l’apparence)

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D)   L’extrait<o:p></o:p>

Emma ne trouve pas le bonheur, elle accumule les dettes, néglige sa fille, son mari, et elle vit dans le mensonge.

C’est un échec social, la ruine va éclater, la honte sociale va arriver.

Elle cherche une issue, elle décide de réussir sa mort romantique : suicide par la poison è espère mourir belle è elle va raté sa mort.

Flaubert étant fils de médecin, il s’est renseigné pour rendre le réalisme de l’agonie d’Emma

Elle est inspirée par la mort d’Atala (héroïne romantique) dont elle veut prendre exemple.

2)  La lecture<o:p></o:p>

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3)  Intérêt général du texte<o:p></o:p>

Comment Flaubert s’y prend pour traiter une scène type de mort, de dénouement joue  dans les deux sens ?

Comment derrière la description réaliste peut on avoir de la part de l’écrivain une sympathie du personnage ?

4)  Problématique / plan<o:p></o:p>

- La technique réaliste dans la narration et la description

            Le cadre spatio temporel

            Description de la mort d’Emma avec la description réaliste

- Derrière le réalisme on a une argumentation implicite et double

            Le jeu des focalisations

La démarche argumentative

II)          Écriture <o:p></o:p>

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