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L.A Hugo « Ultima verba »
Par lafandemusic1994 dans Français - Classeur 3 - Écriture poétique et quête du sens, du Moyen Âge à nos jours le 22 Juillet 2012 à 20:04Hugo<o:p></o:p>
« Ultima verba »<o:p></o:p>
Les châtiments<o:p></o:p>
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Introduction<o:p></o:p>
Poésie a plusieurs fonctions et permet aux auteurs de s’engager
Ce texte est un testament moral et politique
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I) Une dénonciation violente de l’empereur et de son régime : « l’opprobre » jeté<o:p></o:p>
1. Le mépris pour le tyran<o:p></o:p>
Hugo exprime son mépris envers napoléon III
Il utilise l’ironie avec un scène qui est très visuelle è il dénonce la mégalomanie et la cruauté de Napoléon III
Tout en l’évoquant il ne le nomme pas précisément è le renvoie au néant
Les antithèses entre Louvre et cabanon forme une ironie satirique
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2. L’évocation du « personnel » qui entoure l’empereur<o:p></o:p>
Les valets de napoléon III trahissent ce dernier et sont soumis à lui
Le clergé est rejeté dans l’oubli et est puni
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II) Réflexion lyrique sur l’exil imposé, choisi et partagé : le ton change<o:p></o:p>
1. La proscription, thème central<o:p></o:p>
- Le ton religieux, la solennité à l’antique
Le vocabulaire religieux est utilisé de la même façon que les apostrophes collective (sermons) et la république est personnifiée
Les références à l’antiquitéè exil et bannissement sont repris et rappelé
- La relation avec les proscrits : vers un détachement progressif
Ils ne font qu’un puis s’individualise è avec la distance la compréhension s’installe
Le ils prône la partition, la division et l’absence è impersonnalité des proscrits
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2. Le lyrisme<o:p></o:p>
Nostalgie è impression de douceur è
Apostrophe triple de la France
Ton plaintif + anaphore + répétition de mot/expressionè négation et manque
Hugo fait des allusions personnelles et a des attitudes antique de réflexion, méditation
Nostalgie è opposition de champ lexicaux è retour / fixité
Nostalgie aussi par les rimes féminines
Tout est basé sur l’annonce de ce que l’on ne va pas parler et que finalement on le fait
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III) La revendication théâtralisé de son identité : « Ego, Hugo »<o:p></o:p>
1. Une attitude théâtralisée<o:p></o:p>
Le héros est romantique et est debout bras croisé et est comparé à des gardiens, des prophètes (Mardochée), un héros d’épopée (Achille), une statue de prophète, un imprécateur è de plus en plus immatériel et sublime
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2. L’apothéose : le final du spectacle dont il est le héros solitaire<o:p></o:p>
Progression en gradation descendante
Jeu sur les chiffres avec accélération è progrès mathématique
Jeu sur le rythme
Jeu sur le ton è style oral
Jeu sur les rimes
Jeu sur les sonorités
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3. Un être de parole : la force du « verbe »<o:p></o:p>
Parole modifie les choses et a le pouvoir (perce les apparences et transforme le dort de chacun en revalorisant le vrai mérite) ; donne l’identité et la suprématie ; la détentrice du futur
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Conclusion <o:p></o:p>
Hugo parle avec son arme è les mots è il dit non et revendique ses opinions
Il existe une bonne poésie engagée (celle qui n’est pas ancré dans les évènements) è c’est un poème qui est le chant de tout résistant, exilé è c’est une leçon de démocratie
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