• L.A Nathalie Sarraute Tropisme

    Nathalie Sarraute<o:p></o:p>

    Tropisme<o:p></o:p>

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    I)            Introduction<o:p></o:p>

    1)  Situation<o:p></o:p>

    a)  Contexte<o:p></o:p>

    La contestation du roman après la seconde guerre mondiale où le roman traditionnel est de plus en plus contesté par la vraisemblance. Les notions psychologiques du personnage paraissent de plus en plus impossible. Fin 19°, Freud et d’autres psychanalyse ont montré à quel point un individu était marqué par l’inconscient : les pensées, les gestes, sont incohérent.<o:p></o:p>

    Or tous les romanciers partent du principe que l’analyse d’un personnage est possible à partir de la psychologie. L’homme n’est pas une construction logique cohérente. L’individu est fragmenté/incohérent où domine l’irrationnel : il précipite l’érosion du système romanesque. La littérature nouvelle va faire apparaître des personnages incohérents, soumis à des émotions contradictoires. Il fini par créer un roman sans intrigue où les personnages sont quasiment pas définis. C’est l’antiroman ou nouveau roman : il dévalorise les personnages et le roman par la langage.<o:p></o:p>

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    b)  Biographie<o:p></o:p>

    Nathalie Sarraute (Nathalie Tcherniak) est née en juillet 1900 en Russie (à Ivanovo).<o:p></o:p>

    La jeune Nathalie, à l’âge de huit ans, arrive à Paris avec sa mère. Régulièrement, la jeune fille se rend en Russie pour voir son père.<o:p></o:p>

    Au début des années 20, elle étudie la chimie et l’histoire à Oxford, la sociologie à Berlin et commence des études de droit à Paris, dès 1922, où elle rencontre Raymond Sarraute avec qui elle se marie en 1925. Elle devient avocate au barreau de Paris.<o:p></o:p>

    Tropismes paraît en 1939, après avoir été refusé par Gallimard et Grasset.<o:p></o:p>

    En 1941, elle est radiée du barreau ; elle se réfugie à Janvry puis à Parmain.<o:p></o:p>

    1948 est l’année de parution de Portrait d’un inconnu avec une préface de Jean-Paul Sartre. En 1953, Martereau a plus de succès, tout comme Le Planétarium (1959).<o:p></o:p>

    En 1956, c’est la parution de L’Ère du soupçon, qui est un ensemble d’essais contre le roman traditionnel. En 1959, Le Planétarium remporte un grand succès. Viennent ensuite Les Fruits d’or (1963), Le Silence (1964), Entre la vie et la mort (1968), Vous les entendez (1972), C’est beau (1975), Enfance (1983), Tu ne t’aimes pas (1988), Ici (1995).<o:p></o:p>

    Nathalie Sarraute meurt en 1999 à Paris.<o:p></o:p>

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    c)   L’œuvre<o:p></o:p>

    Il y a différentes forces qui permet de tourner il y a une mouvance en 1957.<o:p></o:p>

    Il s’agit de forces inconscientes qui font agir un individu dans une sorte de comportement stéréotypé qui est comme un certain réflexe. Il indique le fait d’avoir des orientations diverses parce que dans le nouveau roman, les personnages ne sont jamais présenté de façon cohérent mais présenté comme fragmenté, sans unité entre des sensations et pulsions différentes. Les personnages subissent ce que Freud a fait émergé : l’inconscient dans l’impulsion et les sensations.<o:p></o:p>

    Il indique la crise du roman où le héros traditionnel s’efface devant un point de vue variable, il n’y a donc pas de cohérence : le personnage est un carrefour de variation il réagit à des actions.<o:p></o:p>

    Ce discours n’est logiquement pas structuré. En dénonçant le roman traditionnel, le nouveau roman est un antiroman : il condamne le romanesque.<o:p></o:p>

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    d)  L’extrait<o:p></o:p>

    C’est une scène de vie dans lequel on voit des personnages féminins participer à une rencontre notamment dans les salons de thé. C’est un stéréotype de l’époque : cela évoque le tropisme. La suite de ce petit récit qui présente des personnages du quotidien des années 1950  (instantanée comme une photo). Les personnages féminins sont non nommées et représente par le pronom « elles »<o:p></o:p>

    Elles sont confrontées à une force inconscient qui les pousses à avoir un comportement stéréotypé, automatique voire même mécanique<o:p></o:p>

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    2)  Intérêt général du texte<o:p></o:p>

    À partir du moment où Nathalie Sarraute ne décrit pas objectivement ces personnages :<o:p></o:p>

    -       Quel regard le narrateur porte-t-il sur ses femmes<o:p></o:p>

    -       Par quels procédés l’auteur y parvient-il pour cette critique sur un portrait en action<o:p></o:p>

    -       Quelles leçons le narrateur cherche à délivrer par rapport à ce groupe de femme<o:p></o:p>

    -       Dans quelle mesure sous l’apparence de cette banalité stéréotypé, menace du lecteur par rapport à ces femmes<o:p></o:p>

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    3)  Plan<o:p></o:p>

    -       L’écriture du portrait : portrait de femme<o:p></o:p>

    -       La critique du narrateur<o:p></o:p>

    -       La contamination du texte (le flou/menace généré par le côté indistinct)<o:p></o:p>

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    II)         Écriture<o:p></o:p>

    Voir polycopié ou prépabac page 80-81<o:p></o:p>

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    III)      Conclusion<o:p></o:p>

    Cet exercice d’écriture qui est dans le cadre du nouveau roman porte son cadre sur le nouveau portrait, à l’opposé du portrait traditionnel. Dans les vieux romans on représente de façon réaliste et logique le psychisme du personnage mais le nouveau roman doit représenter l’univers mental du personnage : son inconscient<o:p></o:p>

    Pour présenter cela il faut reconstruire un personnage à partir de quelques détails concrets qui sont inutiles pour cerner des petites choses menaçantes et/ou inutiles.<o:p></o:p>

    Nathalie Sarraute utilise des exemples intéressants pour traduire la conscience des personnages à travers les comportements des flux de conscience<o:p></o:p>

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    Textes complémentaires :<o:p></o:p>

    -       Essai sur le nouveau roman è page 63 prépabac<o:p></o:p>

    -       Butor<o:p></o:p>

    -       Camus è l’étranger / la peste<o:p></o:p>

    -       Plus polycopié<o:p></o:p>

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