• Optique géométrique et ondulatoire

    Optique géométrique et ondulatoire<o:p></o:p>

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    I) Introduction au domaine de l’optique<o:p></o:p>

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    - La lumière est vue comme une onde électromagnétique, descriptible à l’aide du concept de photon, qui se propage à la vitesse de la lumière (c = 3.108 m/s) dans le vide.<o:p></o:p>

    - Les rayons lumineux ne peuvent se propager que dans les milieux transparents → v ≠ c.<o:p></o:p>

     

    - La vitesse d’une onde dépend alors de la permittivité ε et de la permittivité magnétique μ : v = c / (εrμr)1/2<o:p></o:p>

    - Dans un milieu non magnétique : v = c / (εr) 1/2 = c/n<o:p></o:p>

    - n est l’indice optique du milieu, et selon la loi de Cauchy, il augmente lorsque λ diminue : n(λ) = a + b/λ²<o:p></o:p>

     

    - Optique géométrique : les rayons lumineux d’un faisceau sont indépendants les uns des autres → vrai lorsque ces rayons se propagent dans des systèmes macroscopiques car le phénomène de diffraction est impossible.<o:p></o:p>

    - Optique ondulatoire : phénomènes de diffraction / interférence lorsque les rayons lumineux rencontrent une fente d’une taille proche de la longueur d’onde.<o:p></o:p>

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    II) Fondements de l’optique géométrique<o:p></o:p>

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    - Principe de Fermat, postulat fondamental, montre que la lumière minimise le temps de propagation entre deux points : TAB = LAB/c<o:p></o:p>

     

    - A partir de ce principe découlent les lois de réfraction :<o:p></o:p>

     

                      → n1sinÏ´1 = n2sinÏ´2 et si la lumière se propage dans un milieu homogène (n1 = n2), alors Ï´1 = Ï´2<o:p></o:p>

                      → Loi de réflexion spéculaire : Ï´2 = 180 - Ï´1<o:p></o:p>

                      Loi de Snell Descartes : si n2 > n1 alors n2 est plus réfringent que n1<o:p></o:p>

    Lorsqu’on passe dans un milieu plus réfringent, l’angle avec la normale diminue, et lorsqu’on passe dans un milieu moins réfringent c’est l’inverse, avec possibilité de réflexion totale.<o:p></o:p>

                      → Réflexion totale : apparait lorsque É… = arcsin(n2/n1)<o:p></o:p>

                      → Prisme : spectroscope qui décompose la lumière avec une déviation différente des rayons selon leur λ.<o:p></o:p>

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    III) Dioptres et lentilles<o:p></o:p>

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                A) Définitions<o:p></o:p>

    - Lentille convergente : bords minces, biconvexe // Lentille divergente : bords épais, biconcave.<o:p></o:p>

    - Convention : les rayons venant de gauche sont entrants et ceux allant vers la droite sont sortants.<o:p></o:p>

     

    - Objet : source de rayons entrants, réelle si située devant la face d’entrée du système optique.<o:p></o:p>

    - Image : source de rayons sortants, réelle si située devant la face de sortie du système optique.<o:p></o:p>

     

    - Stigmatisme : un point A passe par un point A’ via le centre optique → A et A’ sont conjugués.<o:p></o:p>

    - Aplanétisme : tout objet AB plan et perpendiculaire à l’axe optique possède une image A’B’ également plane et perpendiculaire à l’axe optique.<o:p></o:p>

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                B) Dioptre sphérique<o:p></o:p>

    - Défini par son centre C et sommet S → SC, rayon de courbure, varie selon le sens de propagation de la lumière : <o:p></o:p>

    ü  S→C = SC >0 (dioptre convexe).<o:p></o:p>

    ü  C→S = SC <0 (dioptre concave).<o:p></o:p>

    - La vergence du dioptre, en m-1, vaut D = (n’-n)/SC → si D<0, dioptre divergent et si D>0, dioptre convergent.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Objet A à l’infini → l’image A’ est située au foyer image F’ et SF’ est la distance focale image = f’.<o:p></o:p>

    - Objet A au foyer objet F → image A’ à l’infini et SF est la distance focale objet = -f.<o:p></o:p>

                      → D = (n’/f’) = -(n/f)<o:p></o:p>

                C) Lentilles minces<o:p></o:p>

    - La vergence d’une lentille est donnée par la relation :<o:p></o:p>

                      → D = (n’/p’)-(n/p) = (n’-n)/SC = (n’/f’) = -(n/f)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Type de lentille<o:p></o:p>

    Objet<o:p></o:p>

    Image<o:p></o:p>

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    Convergente<o:p></o:p>

    Réel, avant F<o:p></o:p>

    Réelle<o:p></o:p>

    Renversée<o:p></o:p>

    Agrandie si OA > 2f<o:p></o:p>

    Réduite si OA < 2f<o:p></o:p>

    Réel, entre O et F<o:p></o:p>

    Virtuelle<o:p></o:p>

    Droite<o:p></o:p>

    Agrandie<o:p></o:p>

    Virtuel<o:p></o:p>

    Réelle<o:p></o:p>

    Droite<o:p></o:p>

    Réduite<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Divergente<o:p></o:p>

    Réel<o:p></o:p>

    Virtuelle<o:p></o:p>

    Droite<o:p></o:p>

    Réduite<o:p></o:p>

    Virtuel, entre F et O<o:p></o:p>

    Réelle<o:p></o:p>

    Droite<o:p></o:p>

    Agrandie<o:p></o:p>

    Virtuel, au-delà de F<o:p></o:p>

    Virtuelle<o:p></o:p>

    Renversée<o:p></o:p>

    Agrandie si OA < 2f’<o:p></o:p>

    Réduite si OA > 2f’<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    IV) L’œil et la vision<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - L’œil est composé de : la cornée (n=1,38), l’humeur aqueuse (n=1,34) et le cristallin (n=1,41).<o:p></o:p>

    - L’essentiel de la réfraction a lieu entre l’air et la cornée.<o:p></o:p>

    - Le cristallin joue le rôle d’une lentille convergente qui peut ajuster la distance focale des rayons lumineux :<o:p></o:p>

                      → Accommodation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La vision est définie par deux points dans l’espace :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    ü  Ponctum Proximum PP<o:p></o:p>

                 → Point de l’axe optique qui donne une image nette, accommodation au maximum.<o:p></o:p>

                 → Pour un adulte normal : PP = 25cm = 0,25m<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    ü  Ponctum Remotum PR<o:p></o:p>

                 → Point de l’axe le plus éloigné qui donne une image nette sur la rétine, au repos.<o:p></o:p>

                 → Pour un œil normal : PR = infini.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Vergence pour une accommodation maximale :          Dmax = (n’/p’) - (1/PP)<o:p></o:p>

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    - Vergence au repos :                                                                          Drepos = (n’/f’R) = (n’/p’) - (1/PR)<o:p></o:p>

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    - Potentiel d’accommodation :                                                                     ΔD = Dmax - Drepos = (1/PR) - (1/PP)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Chez un sujet normal, ΔD vaut 4 dioptries et dépend de la rigidité du cristallin (qui augmente avec l’âge).<o:p></o:p>

    - Un œil qui ne présente aucun défaut visuel est dit emmétrope.<o:p></o:p>

    - Au contraire, un œil présentant des défauts est amétrope (souvent lié à des problèmes de réfraction).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Exemple d’amétropies :<o:p></o:p>

     

    ü  Myopie : œil trop convergent, PR situé à l’infini verres divergents (à vergence négative).<o:p></o:p>

     

    ü  Hypermétropie : œil trop divergent, besoin d’accommoder pour voir des objets loin verres convergents.<o:p></o:p>

     

    ü  Presbytie : lié au vieillissement (fatigue des muscles ciliaires...) → lunettes nécessaires pour ΔD< 3dioptries.<o:p></o:p>

     

    ü  Astigmatisme : lié à un défaut de sphéricité de l’œil lentilles sphéro-cylindriques ou sphéro-toriques.<o:p></o:p>


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