L’ironie et le style de Flaubert<o:p></o:p>

<o:p> </o:p>

I)             L’ironie<o:p></o:p>

Ironie : figure de style permettant de dire le contraire de ce que l’on veut faire entendre.

Peut être du sarcasme comme de la plaisanterie cruelle mais même ironie avec un sens caché

Victimes de l’ironie : les petits, les humbles, l’héroïne

Ils sont généralement inconscients de cette ironie.

<o:p> </o:p>

A.   Paroles intempestives<o:p></o:p>

Parfois il y a incompatibilité entre le sens littéral et le contexte, les phrases ont souvent un sens différents de ce qu’ils veulent dire ce qui rend les choses souvent cocasses

Flaubert juxtapose des paroles qui forment un contrepoint ; l’ironie permet à Flaubert d’atteindre une forme d’expression qui répond à une tendance profonde d’un être

<o:p> </o:p>

B.   le montage critique<o:p></o:p>

D’autres juxtapositions permettent au discours officiel de paraître ridicules par rapport au discours amoureux qui doit être réduit à ce qu’il est è du sarcasme

<o:p> </o:p>

C.    L’ironie de situation<o:p></o:p>

Ironie de situation è juxtaposition dans une même scène d’éléments narratifs opposés

Pensées tristes de Charles combinés aux pensées heureuses d’Emma è effet d’art pour Flaubert

<o:p> </o:p>

D.   Le sens de l’ironie pour Flaubert<o:p></o:p>

Ironie est partout à travers style indirect comme contrepoint. Ironie + culte de l’art è seul recours contre le désespoir

Ironie s’en prend aux mensonges et aux insuffisances et participe à la critique du langage où le narrateur intervient pour livrer sa pensée

<o:p> </o:p>

II)          Le style de Flaubert<o:p></o:p>

A.   Rythme et harmonie<o:p></o:p>

Flaubert fait de la prose tout en faisant de la poésie

<o:p> </o:p>

1.    Rôle de l’alexandrin<o:p></o:p>

Alexandrin = lyrisme

Il y a aussi un rythme ternaire, lourd è s’oppose à l’idée d’envol et de libération

Alexandrin = souligne ressemblance Emma avec le personnage auquel elle s’identifie è entraine rêverie è ironie

Ce vers a différentes valeurs possibles suivant le contexte

<o:p> </o:p>

2.    Le rythme des clausules<o:p></o:p>

Fin de paragraphes soignés chez Flaubert

La clausule = la chute du paragraphes è fin de paragraphes

Elle permet de mettre en valeur la vision finale d’un tableau è avec de longues phrases

Opposition alexandrin binaire/ternaire è caractère personnage Emma / déséquilibre de certains éléments

<o:p> </o:p>

B.   La phrase ternaire<o:p></o:p>

Mots, groupes de mots, propositions vont par trois

Accumulations adjectifs avec un certains ordre des mots qui permet à l’auteur de permettre certains sentiments au lecteur (gradation descendante, ascendante… è longueur, intensité)

<o:p> </o:p>

1.    Le jeu des sonorités<o:p></o:p>

Sonorités des mots importantes è Flaubert associe souvent des mots comme un poète le ferai (rythmes et sonorités) avec des adjectifs mais pas seulement les propositions sont aussi présentes

<o:p> </o:p>

2.    Valeur et portée du rythme ternaire<o:p></o:p>

Énumération achève un  paragraphe è équilibre qui donne à la réalité è phrase ternaire introduit une foule ou un amas d’objet qui gagne en clarté.

Encore plus empreint dans les dialogues è épanouissement è Rodolphe et Léon sont les plus reconnaissables è message d’amour des deux amants è romantisme fade et grandiloquent è parodie du romantisme dans la narration avec l’ironie de la vie d’Emma Bovary qui tend vers la vertu et le sublime

Fausseté des apparence + discours creux è accumulation ternaire è qui est un outil tendu, vengeur, qui démystifie

La phrase ternaire peut être grave, ironique, lyrique mais elle exprime toujours le génie oratoire de Flaubert et les pôles de son inspiration