• Biostatistiques<o:p></o:p>

     

     

    I) Définitions<o:p></o:p>

     

    - Statistique : art de collecter, analyser et interpréter des données. Elle peut être descriptive ou déductive.<o:p></o:p>

    - Population : série exhaustive de tous les individus étudiés.<o:p></o:p>

    - Echantillon : ensemble fini et d’effectif limité, souvent randomisé et donc représentatif.<o:p></o:p>

    - Paramètre : grandeur apportant une information résumée sur la variable étudiée.<o:p></o:p>

    - Variabilité : ensemble des différences inter et intra-individuelles, pouvant être dues au hasard ou physiologiques.<o:p></o:p>

    - Données : résultat de l’observation d’un individu<o:p></o:p>

    - Statistique descriptive : description à l’aide de paramètres<o:p></o:p>

    - Statistique déductive : conclusions à partir d’observation et de mesure <o:p></o:p>

    - Variables quantitatives : mesurables<o:p></o:p>

    - variables qualitatives : non mesurables<o:p></o:p>

     

    II) Statistique descriptive<o:p></o:p>

     

                A) Notion de paramètre<o:p></o:p>

    - Moyenne.<o:p></o:p>

    - Variance (= écart-type²) : indique la dispersion des données autour de la moyenne.<o:p></o:p>

    - Médiane : observation centrale des valeurs, n pair médiane = n/2 // n impair médiane = n+1/2.<o:p></o:p>

    - Quartiles : valeurs de la variable qui partagent la série d’effectif n en 4 sous-séries de même effectif.<o:p></o:p>

                Ex avec n=5 : 1er quartile = 0,25.5 = 1,25 1er quartile se trouve entre les 2 premières valeurs.<o:p></o:p>

     

                B) Comparaison moyenne/médiane<o:p></o:p>

     

    Avantages<o:p></o:p>

    Inconvénients<o:p></o:p>

    Moyenne<o:p></o:p>

    - Significative si répartition symétrique des données<o:p></o:p>

    - Dispersion faible<o:p></o:p>

    - Sensible aux valeurs anormales<o:p></o:p>

    - Sensibles aux minimums et maximums<o:p></o:p>

    Médiane<o:p></o:p>

    - Peu sensible aux valeurs anormales<o:p></o:p>

    - Utilisable pour les valeurs ordinales<o:p></o:p>

    - Peu adéquat pour les calculs statistiques<o:p></o:p>

     

     

                C) Notion d’estimation statistique<o:p></o:p>

    - Estimation ponctuelle : valeur unique jugée la meilleure à un instant donné.<o:p></o:p>

    - Estimation par intervalle : intervalle de valeurs contenant la valeur cherchée intervalle de confiance, plus fiable.<o:p></o:p>

    - Pour constituer un échantillon représentatif de la population, on utilise la détermination précise des caractéristiques de la population et le TAS.<o:p></o:p>

     

                D) Estimation de données quantitatives<o:p></o:p>

    Paramètre<o:p></o:p>

    Echantillon<o:p></o:p>

    Population<o:p></o:p>

    Moyenne<o:p></o:p>

    m : estimateur de la moyenne <o:p></o:p>

    μ : moyenne vraie<o:p></o:p>

    Ecart type<o:p></o:p>

    s : estimateur de l’écart type <o:p></o:p>

    σ : écart type vrai<o:p></o:p>

    Effectif<o:p></o:p>

    n<o:p></o:p>

    N<o:p></o:p>

     

    - Ecart type : variabilité des mesures entre elles et par rapport à la moyenne, plus il est faible et plus le caractère étudié est homogène <o:p></o:p>

     

    - Les degrés de liberté représentent le nombre des écarts (xi-m) indépendants il suffit de connaître (n-1) pour les connaître tous (n-1) degrés de liberté.<o:p></o:p>

     

    - Notion d’IC = intervalle au risque α : μ ϵ [ m ± ε.s/n ], avec i = ε.s/n = indice de précision de l’IC et n = ε2 (s2 / i2) = nombre de sujets<o:p></o:p>

    IC à α = 5% ó ε = 1,96<o:p></o:p>

            α = 1% ó ε = 2,6 <o:p></o:p>

     

    - Loi de Gauss, ou loi normale : loi permettant, pour tout échantillon où n ≥30, de visualiser les notions d’IC autour de la moyenne, d’écart type et de dispersion autour de la moyenne.<o:p></o:p>

    - La loi de Gauss est toujours centrée autour de la moyenne m de l’échantillon.<o:p></o:p>

    - Plus σ augmente, plus la dispersion des données est importante, ainsi la courbe de Gauss s’aplatit, mais gardera toujours une forme en cloche.<o:p></o:p>

    [m – 1 s ; m + 1 s] = 68,2% de la population<o:p></o:p>

    [m – 1,96 s ; m + 1,96 s] = 95,4% de la population (IC à 5%)<o:p></o:p>

    [m – 2,6 s ; m + 2,6 s] = 99,6% de la population (IC à 1%)<o:p></o:p>

     

                E) Estimation de données qualitatives<o:p></o:p>

     

     

    Echantillon<o:p></o:p>

    Population<o:p></o:p>

    Proportion<o:p></o:p>

    pobs : estimateur du pourcentage inconnu <o:p></o:p>

    p : pourcentage vrai<o:p></o:p>

    Ecart type<o:p></o:p>

    s : estimateur de l’écart type inconnu<o:p></o:p>

    σ : écart type vrai<o:p></o:p>

    Effectif<o:p></o:p>

    n<o:p></o:p>

    N<o:p></o:p>

    - Ecart type : s = √(pobs.qobs/n), avec qobs = 1 - pobs.<o:p></o:p>

    - IC : p ϵ [pobs +/- ε.s ], avec i = εs.<o:p></o:p>

     

    Précision d’un sondage : i = ε (p(1 – p)/n) = indice de précision de l’estimation p et n = ε2 (p(1-p) / i2) = nombre de sujets<o:p></o:p>

     

     

                F) Ensemble des données influant sur la précision<o:p></o:p>

     

    Sans titre

     

     

     

     

     

     

    III) Statistique déductive<o:p></o:p>

     

                A) Généralités sur les tests d’hypothèse<o:p></o:p>

     

    - Les tests de comparaison :<o:p></o:p>

    ü  Entre 2 populations : 2 échantillons représentatifs existe-t-il une différence significative ?<o:p></o:p>

    ü  Entre une population A et la population générale de référence : échantillon représentatif de la pop A différence significative entre échantillon et pop générale, puis entre pop A et pop générale.<o:p></o:p>

     

    - Définition des hypothèses :<o:p></o:p>

    ü  H0 = hypothèse nulle : pas de différences entre les deux groupes, pas de lien entre les caractères étudiés.<o:p></o:p>

    ü  H1 = hypothèse alternative : différence significative entre les deux groupes, lien entre les caractères.<o:p></o:p>

    On choisit toujours pour H0 l’hypothèse qu’il serait le plus grave de rejeter à tort.<o:p></o:p>

     

    - Notion de risque :<o:p></o:p>

     

    Rejet H0<o:p></o:p>

    Non rejet H0<o:p></o:p>

    H0 Vraie<o:p></o:p>

    Erreur de 1ère espèce α<o:p></o:p>

    1 – α<o:p></o:p>

    H1 Vraie<o:p></o:p>

    Puissance 1 - β<o:p></o:p>

    Erreur de 2nde espèce β<o:p></o:p>

     

     

    Les hypothèses H0 et H1 ont des rôles symétriques = rejet de H0 implique l’acceptation de H1.<o:p></o:p>

     

    - Etapes d’un test d’hypothèse (commun à tous les tests sauf quantitatif/quantitatif et U de Mann et Whitney) :<o:p></o:p>

    1. Définir H0 et H1.<o:p></o:p>

    2. Déterminer le caractère des données à étudier/comparer :<o:p></o:p>

                qualitative/qualitative OU qualitative/quantitative OU quantitative/quantitative.<o:p></o:p>

    3. Choisir le test en fonction des données (Z est le paramètre calculé).<o:p></o:p>

    4. Choisir le seuil d’erreur de 1ère espèce (généralement α=5%).<o:p></o:p>

    5. Recueil des données, calcul de Z et comparaison de Z à une valeur théorique.<o:p></o:p>

    6. Interprétation :<o:p></o:p>

    ü  Au niveau de l’échantillon, 2 cas : Zcalculé > Zth rejet de H0 // Zcalculé < Zth acceptation de H0.<o:p></o:p>

    ü  Au niveau de la pop : extrapolation seulement si les échantillons sont représentatifs.<o:p></o:p>

     

                B) Deux caractères qualitatifs, <o:p></o:p>

    ·      Test de comparaison de pourcentages <o:p></o:p>

    Repère par rapport à la table de l’écart réduit<o:p></o:p>

     

    ·      test du X²<o:p></o:p>

    - X²th est donné par la table du X² en croisant : le risque α, et le nombre de degrés de liberté (ddl) qui vaut : <o:p></o:p>

    (nblignes - 1)x(nbcolonnes - 1), en ne prenant en compte que les lignes/colonnes de données (sauf les totaux).<o:p></o:p>

    - X²calculé est donné dans l’énoncé.<o:p></o:p>

    - X²calculé > X²th rejet de H0 // X²calculé < X²th acceptation de H0.<o:p></o:p>

     

     

                C) Caractères qualitatifs et quantitatifs<o:p></o:p>

     

    - Test de comparaison des moyennes : (pour des valeurs de n > 30)<o:p></o:p>

    ü  εth est donné par la table de l’écart réduit, en fonction de α (Ex : 1,96 pour α=5%). εcalculé est donné.<o:p></o:p>

     

    - Test du T student : (pour des valeurs de n < 30)<o:p></o:p>

    ü  T student théorique donné par la table du T student en croisant :<o:p></o:p>

                Valeur de α.<o:p></o:p>

                Nombre de ddl donné par : (n1 - 1) + (n2 - 1), avec n les effectifs des différents échantillons.<o:p></o:p>

     

    - Cas de séries appariées, méthode des couples :<o:p></o:p>

    ü  Méthode des couples lorsqu’on étudie la liaison entre 2 variables qualitatives/quantitatives dans 2 échantillons non indépendants.<o:p></o:p>

    ü  On utilise alors le test de comparaison de moyennes de n >30, et un test T student si n <30.<o:p></o:p>

     

    - Test de U de Mann et Whitney : (très petits effectifs)<o:p></o:p>

    ü  Soient A et B deux échantillons, Uth est donné par la table de U de Mann et Whitney en croisant : α avec    (nB - nA), avec nB le plus grand des effectifs.<o:p></o:p>

    ü  Ucalculé est donné par : UAB = nA x nB - UBA, avec UBA le nombre de membres de A supérieurs aux membres de B.<o:p></o:p>

    ü  Ucalculé > Uth acceptation H0 car imbrication forte // Ucalculé < Uth rejet H0 car imbrication faible.<o:p></o:p>

     

     

                D) Deux caractères quantitatifs<o:p></o:p>

     

    - Coefficient de corrélation r : (revient à regarder la pente de la droite)<o:p></o:p>

    ü  Toujours compris dans l’intervalle [-1 ; 1] avec n – 2 ddl<o:p></o:p>

    ü  Si r n’existe pas ou si r=0 pas de corrélation entre x et y au niveau de l’échantillon.<o:p></o:p>

    ü  Si r existe et r >0 x et y varient dans le même sens<o:p></o:p>

    ü  Si r existe et r <0  x et y varient en sens inverse<o:p></o:p>

     

    - Pour l’interprétation des résultats, on utilise la valeur absolue de r pour comparer :<o:p></o:p>

    ü  |rcalculé| > [rth| rejet de H0 = acceptation H1, et inversement.<o:p></o:p>

     

     

    - Coefficient de Spearman r’ : (très petits effectifs)<o:p></o:p>

    Lu dans la table r’ de Spearman : en croisant α avec n (le nombre de données)<o:p></o:p>

     

     

                E) Tests non paramétriques<o:p></o:p>

     

    - On les utilise lorsque les effectifs sont trop faibles (n compris entre 4 et 12).<o:p></o:p>

    - Présentent une excellente robustesse.<o:p></o:p>

     

     

    <3 Tableau bilan <3<o:p></o:p>

    Effectif<o:p></o:p>

    Données quantitatives<o:p></o:p>

    Données qualitatives<o:p></o:p>

    Données quantitatives/qualitatives<o:p></o:p>

    4 < n < 12<o:p></o:p>

    r’ de Spearman<o:p></o:p>

    Comparaison % ou X²<o:p></o:p>

    U de Mann et Whitney<o:p></o:p>

    12 < n < 30<o:p></o:p>

    Coeff de corrélation r<o:p></o:p>

    Comparaison % ou X²<o:p></o:p>

    T student<o:p></o:p>

    n > 30<o:p></o:p>

    Coeff de corrélation r<o:p></o:p>

    Comparaison % ou X²<o:p></o:p>

    Comparaison de moyennes<o:p></o:p>

     


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  • Indicateur en épidémiologie<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    I)            Rappel<o:p></o:p>

    Il y a deux types de statistiques : les diagnostiques et les thérapeutiques.<o:p></o:p>

    Les données sont les résultats de l’observation.<o:p></o:p>

    Si on peut la mesurer, la variable peut être :<o:p></o:p>

    - qualitative : 1 modalité (binaire ou nominale) ou 2 modalités (en tableau)<o:p></o:p>

    - quantitative : associée à un nombre<o:p></o:p>

    - ordinale : peuvent être ordonnées<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les données qualitatives peuvent être sous forme de tableau, camembert, diagramme en bâtons. Quand il y a beaucoup de réponses qualitatives, on calcule la fréquence à une réponse.<o:p></o:p>

    Les données quantitatives sont calculés sous forme d’effectifs cumulés croissants 

    Capture d’écran 2014-08-13 à 19.47.25

    On peut aussi avoir un histogramme par intervalle [a ; b], p = h(b – a)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    II)         Paramètres statistiques<o:p></o:p>

    Capture d’écran 2014-08-13 à 19.47.08

     

    III)      Applications <o:p></o:p>

    Épidémiologie descriptive : fréquence et répartition des problèmes de santé<o:p></o:p>

    Épidémiologie analytique (hypothèse) : cause<o:p></o:p>

    Épidémiologie évaluative (validation hypothèse) : apprécie les résultats/actions<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ·      Indicateur en épidémiologie<o:p></o:p>

    Permet de mesurer l’état de santé :<o:p></o:p>

    - sociodémographique<o:p></o:p>

    - sanitaire<o:p></o:p>

    - utilisation des services de santé<o:p></o:p>

    - mesure activité et évalue<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ·      Mesure épidémiologique<o:p></o:p>

    - proportion : en pourcentage<o:p></o:p>

    - ratio : rapport entre deux classes<o:p></o:p>

    - cote : rapport de probabilité survenue et non survenue<o:p></o:p>

    - indice : rapport de deux effectifs de nature différentes<o:p></o:p>

    - taux : rapport prenant en compte la notion de temps<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Capture d’écran 2014-08-13 à 19.47.33


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  • Statistiques interférentielles en épidémiologie<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Capture d’écran 2014-08-13 à 19.43.14


    <o:p></o:p>

    Une hypothèse est une relation entre deux variables, une problématique de recherche.<o:p></o:p>

    Une inférence permet une généralisation à partir d’un échantillon, d’une population source jusqu’à une population cible.<o:p></o:p>

    Le risque est une probabilité d’être atteint d’une maladie.<o:p></o:p>

    Le risque relatif est le risque d’être exposé sur le risque d’être non exposé.<o:p></o:p>

    Le facteur de risque est un facteur influençant la survenue d’un problème de santé.<o:p></o:p>

    L’intervalle de confiance du risque relatif = 95%<o:p></o:p>

    Si l’intervalle contient 1 alors l’association est dite non significative et p ≥ 5%<o:p></o:p>

    Si l’intervalle ne contient pas 1 alors l’association est dite significative et p < 0,05<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    I)            Problème des enquêtes d’observation<o:p></o:p>

    Biais de sélection<o:p></o:p>

    Constitution des groupes, non représentatif<o:p></o:p>

    Réglé par un TAS<o:p></o:p>

    Biais de mesure<o:p></o:p>

    Mesure de l’exposition à la maladie en sous/surestimation<o:p></o:p>

    On doit bien faire la distinction entre malades et non malades<o:p></o:p>

    Problème de comparabilité des groupes<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Biais de confusion<o:p></o:p>

    Concerne la non comparabilité des groupes pour différents facteurs autre que la facteur étudié<o:p></o:p>

    Il faut bien appareiller et ajuster les groupes<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    II)         Enquête de cohorte<o:p></o:p>

    C’est une enquête prospective sur l’exposition au facteur de risque chez un individu sain<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Malade<o:p></o:p>

    Non malade<o:p></o:p>

    Total <o:p></o:p>

    Exposition<o:p></o:p>

    a<o:p></o:p>

    b<o:p></o:p>

    a + b<o:p></o:p>

    Non exposition<o:p></o:p>

    c<o:p></o:p>

    d<o:p></o:p>

    c + d<o:p></o:p>

    Total <o:p></o:p>

    a + c<o:p></o:p>

    b + d<o:p></o:p>

    N<o:p></o:p>

    Le risque relatif = <o:p></o:p>

    Capture d’écran 2014-08-13 à 19.43.23

     

    <o:p> </o:p>

    Avantages <o:p></o:p>

    Inconvénients <o:p></o:p>

    Estimation directe du risque relatif<o:p></o:p>

    Meilleure adaptation<o:p></o:p>

    Contrôle de biais<o:p></o:p>

    Évaluation de l’influence facteur étudié<o:p></o:p>

    Étude longue et couteuse<o:p></o:p>

    Effectif important<o:p></o:p>

    Besoin d’une population stable<o:p></o:p>

    Incubation stable<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    III)      Enquête cas témoins<o:p></o:p>

    C’est une enquête rétrospective qui compare des sujets atteints d’une maladie à un sujet indemne par rapport à une exposition passé<o:p></o:p>

    Il n’y a pas de risque relatif mais des odds-ratio (si la maladie est rare)

    Capture d’écran 2014-08-13 à 19.45.04

     

     

    <o:p> </o:p>

    Avantages <o:p></o:p>

    Inconvénients <o:p></o:p>

    Enquête de courte durée<o:p></o:p>

    Cout modéré<o:p></o:p>

    Étude maladie rare et plusieurs facteurs<o:p></o:p>

    Peut être refaite plusieurs fois<o:p></o:p>

    Sélection délicate<o:p></o:p>

    Biais difficile à contrôler<o:p></o:p>

    Évaluation indirecte du risque relatif<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    IV)      Enquête transversale<o:p></o:p>

    On étudie l’existence de l’exposition et de la maladie<o:p></o:p>

    Elles sont mal adaptées aux études analytiques<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    V)         Puissance d’un test (1 – β = 80%)<o:p></o:p>

    C’est une probabilité qui détecte les différences qui existe entre deux groupes<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    VI)      Risque α = 5%<o:p></o:p>

    Rejeter H0 quand elle est vraie<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    VII)   Risque β = 20%<o:p></o:p>

    Rejeter H1 quand elle est vraie<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    VIII)Critique de jugement d’une relation de cause à effet<o:p></o:p>

    Elle évalue une séquence dans le temps : l’exposition précède la maladie.<o:p></o:p>

    - force d’association : précision avec laquelle une variable peut permettre de prédire l’autre<o:p></o:p>

    - spécificité cause effet : présence cause chez tous les malades<o:p></o:p>

    - relation type dose/effet : plus il y a exposition plus le risque augmente<o:p></o:p>

    - évaluation constante association et reproduction : différentes méthodes mènent à la même conclusion<o:p></o:p>

    - plausibilité biologique : cohérence des mécanismes actions / facteurs<o:p></o:p>


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  •  

    Les essais cliniques<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    I)            Définition, objectifs et enjeux<o:p></o:p>

    Évaluer par expérimentation une thérapeutique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    II)         Impératifs d’un essai clinique<o:p></o:p>

    ·      Le tirage au sort<o:p></o:p>

    Affectation d’un participant au sein des groupes comparés contrôlée par tirage au sort<o:p></o:p>

    Il existe deux types d’essais : les essais parallèles (un groupe = un traitement) / les essais croisés (un groupe = un traitement / pause / deuxième traitement)<o:p></o:p>

    On effectue un TAS pour avoir la même probabilité d’être dans n’importe quel groupe.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ·      Le traitement en insu<o:p></o:p>

    La méthode à l’aveugle permet de prévenir des biais de jugement.<o:p></o:p>

    Double aveugle : patient, investigateur.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    III)      Méthodologie d’un essaie clinique<o:p></o:p>

    ·      Objectif principal : question de recherche<o:p></o:p>

    On évoque dans la question :<o:p></o:p>

    - les traitements comparés<o:p></o:p>

    - la population étudié<o:p></o:p>

    - le critère de jugement principal<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ·      Population de l’étude<o:p></o:p>

    On effectue des critères d’inclusion et de non inclusion qui permettent de refléter la population cible de façon positive<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ·      Traitements comparés<o:p></o:p>

    Évaluation de la sécurité d’emploi<o:p></o:p>

    Préclinique<o:p></o:p>

    Expérimentation in vitro et sur l’animal<o:p></o:p>

    Précoce<o:p></o:p>

    Étude des conditions de tolérance chez l’homme (sain ou malade)<o:p></o:p>

    Évaluation de l’efficacité<o:p></o:p>

    Intermédiaire<o:p></o:p>

    Étude des conditions de l’efficacité et définition des modalités d’administration<o:p></o:p>

    Confirmatoire<o:p></o:p>

    Étude de l’efficacité et de la tolérance dans les indications invoquées<o:p></o:p>

    Tardive <o:p></o:p>

    Étude dans les conditions usuelles de prescription<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ·      Critères de jugement<o:p></o:p>

    Formulation d’un critère de jugement  (définition / modalités / durée)<o:p></o:p>

    Propriétés d’un critère de jugement (pertinence et fiabilité)<o:p></o:p>

    Maitrise des biais d’information (calibration des investigateurs / mesure en double aveugles si possible)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ·      Taille de l’étude<o:p></o:p>

    À déterminer avant le début de l’inclusion dans l’étude<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    IV)      Analyse des résultats<o:p></o:p>

    ·      Caractéristiques des sujets éligibles<o:p></o:p>

    Résultats applicables à la population ciblée ?<o:p></o:p>

    Est-ce que les groupes ont bien été randomisés ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ·      Perdus de vue<o:p></o:p>

    Abandon / absence de suivi è biais de sélection différentiel (sous ou surestimation)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ·      Déviation des sujets / protocole<o:p></o:p>

    Est-ce qu’il y a un bon suivi du traitement è est-ce que les résultats seront de qualités<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ·      Analyse du critère de jugement<o:p></o:p>

    - Analyse en intention de traiter : vise à maintenir la comparabilité entre les deux groupes <o:p></o:p>

    Il n’y a pas d’exclusion du groupe / tous les sujets doivent être suivis jusqu’à la fin<o:p></o:p>

    - Analyse en « per protocol » : n’inclut que les patients qui ont suivi le traitement jusqu’à la fin<o:p></o:p>

    Explore l’efficacité théorique du traitement (biais d’attrition)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ·      Différence statistiquement significative et cliniquement pertinente<o:p></o:p>

    Variable qualitative dichotomique è différence cliniquement pertinente <o:p></o:p>

    Variable quantitative continue è différence non pertinente<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    V)         Aspects éthiques et réglementaires<o:p></o:p>

    ·      Conduite d’un essai<o:p></o:p>

    Repose sur la minutie<o:p></o:p>

    Acteurs de la recherche : promoteur / investigateurs / statisticien <o:p></o:p>

    Contrôle de qualité<o:p></o:p>

    Comité indépendant de la surveillance pour une impartialité des traitements<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ·      Principes à respecter <o:p></o:p>

    Respect de la personne humaine<o:p></o:p>

    Ne pas nuire aux malades<o:p></o:p>

    Principe de justice<o:p></o:p>

    Principe du respect de la dignité de la science et de ses propres exigences méthodologiques<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>


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  • Analyse de la survie<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    I)            Introduction<o:p></o:p>

    L’étude de survie est longitudinale, prospective, est fait l’observation de groupe de sujet.<o:p></o:p>

    C’est un centre d’intérêt<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    II)         Définition<o:p></o:p>

    Cohorte<o:p></o:p>

    Ensemble des sujets vivant un même événement au même moment<o:p></o:p>

    Cohorte incipiente<o:p></o:p>

    Cohorte incluant un sujet avec un début d’affection<o:p></o:p>

    Événement d’intérêt<o:p></o:p>

    Décès, survenue de la maladie, récurrence des symptômes<o:p></o:p>

    Durée de survie<o:p></o:p>

    Délai entre deux dates<o:p></o:p>

    Date d’origine<o:p></o:p>

    Point de départ de la surveillance<o:p></o:p>

    Date de point<o:p></o:p>

    Date de bilan, fin de la surveillance<o:p></o:p>

    Date des dernières nouvelles<o:p></o:p>

    Dernière date à laquelle on a recueilli des informations du patient<o:p></o:p>

    Perdu de vue<o:p></o:p>

    Patient pas suivi jusqu’à la date de point<o:p></o:p>

    Censure<o:p></o:p>

    Événement pas observé<o:p></o:p>

    Temps de recul<o:p></o:p>

    Délai entre la date d’origine et la date de point<o:p></o:p>

    Temps de participation<o:p></o:p>

    Durée de la surveillance utilisé dans l’estimation de survie<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    III)      Fonction de survie<o:p></o:p>

    Loi exponentielle<o:p></o:p>

    Durée de vie : S(t) = e-λt<o:p></o:p>

    Fonction de survie<o:p></o:p>

    Probabilité qu’un événement d’intérêt ne survienne pas avant t<o:p></o:p>

    Courbe de survie<o:p></o:p>

    Probabilité de survie après un délai t<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    IV)      Estimation de survie<o:p></o:p>

    Recueil des données<o:p></o:p>

    Date d’origine, de point, de dernières nouvelles, événement<o:p></o:p>

    Calcul des durées de survie<o:p></o:p>

    Date des dernières nouvelles – date d’origine<o:p></o:p>

    Calcul de la survie<o:p></o:p>

    Analyse actuarielle<o:p></o:p>

    Calculé sur des grands échantillons et sur des intervalles<o:p></o:p>

    V le nombre de vivant au début<o:p></o:p>

    D le nombre de décès<o:p></o:p>

    C le nombre de censure<o:p></o:p>

    Nombre de sujets exposés : N = V – (C/2)<o:p></o:p>

    Survie : (N – D) / N<o:p></o:p>

    Méthode de Kaplan Meier<o:p></o:p>

    Calculé sur des petits échantillons et sur des intervalles<o:p></o:p>

    V le nombre de vivant au début<o:p></o:p>

    D le nombre de décès<o:p></o:p>

    C le nombre de censure<o:p></o:p>

    Survie instantanée : (N – D) / N<o:p></o:p>

    Médiane de survie<o:p></o:p>

    Survie à 50%<o:p></o:p>

    Survie à date fixée<o:p></o:p>

    Survie à temps donnée<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    V)         Comparaison de deux fonctions de survie<o:p></o:p>

    C’est la comparaison du nombre observé et attendu d’événements<o:p></o:p>

    / !\ ne pas comparer par rapport au traitement<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ·      Principe <o:p></o:p>

    Évalue un écrat entre le nombre observé et le nombre attendue d’événement sur les deux groupes est un chi2 à 1dll<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ·      Estimation des décès<o:p></o:p>

    C’est la probabilité de décéder à ti sachant que l’on est vivant à ti – 1  <o:p></o:p>


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