• Généralités et Méiose<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    I) La reproduction<o:p></o:p>

    Ø  Introduction<o:p></o:p>

    ª     Processus permettant à une espèce de se perpétuer = essentiel à la survie d’une espèce.<o:p></o:p>

    ª     Création d’individus globalement identiques aux parents.<o:p></o:p>

    ª     Mitose : reproduction strictement apparente, processus asexué.<o:p></o:p>

    ª     Passage à la reproduction sexuée/procréation : adaptation plus rapide et plus efficace aux modifications environnementales + diversité entre les individus.<o:p></o:p>

    ª     Reproduction asexuée marque la différence entre deux pools de cellules :<o:p></o:p>

    ü  Cellules du soma (division par mitose), diploïdes.<o:p></o:p>

    ü  Gamètes = cellules germinales (division par méiose), haploïdes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  Reproduction asexuée<o:p></o:p>

    ª     Permanence des caractéristiques de l’espèce.<o:p></o:p>

    ª     Immortalité des individus qui se multiplient par deux en se reproduisant.<o:p></o:p>

    ª     L’ensemble des cellules issues de la cellule mère constitue un clone (= cellule fille strictement identique).<o:p></o:p>

    ª     Seule variation possible : mutation accidentelle qui provoque un changement définitif.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  Reproduction sexuée ou Procréation<o:p></o:p>

    ª     2 éléments essentiels : différenciation sexuelle et deux types de cellules (somatiques et germinales).<o:p></o:p>

    ª     SPZ : petite taille, déplacement grâce au flagelle, possède le noyau le plus condensé de l’organisme.<o:p></o:p>

    ª     Ovocyte : possède beaucoup de réserves nutritionnelles, cellule la plus volumineuse de l’organisme.<o:p></o:p>

    ª     Production d’un nombre important de SPZ car nous avons le taux de fécondabilité le plus faible.<o:p></o:p>

    ª     Les gamètes sont au départ diploïdes, puis subissent la méiose et deviennent haploïdes et enfin la fécondation rétablit la diploïdie.<o:p></o:p>

    ª     Permet la diversité des individus au sein d’une même espèce.<o:p></o:p>

    ª     Deux individus ne sont jamais identiques (même les vrais jumeaux → épigénétique).<o:p></o:p>

    ª     Permet l’adaptation à l’environnement.<o:p></o:p>

    ª     Joue un rôle dans la survie et l’évolution des espèces.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    II) Généralités sur la méiose et sur les gènes<o:p></o:p>

    Ø  Méiose<o:p></o:p>

    ª     Etape clé de la gamétogénèse (4 étapes), spécifique aux cellules germinales :<o:p></o:p>

    ü  Multiplication<o:p></o:p>

    ü  Croissance (++ chez la femelle)<o:p></o:p>

    ü  Maturation nucléaire = Méiose<o:p></o:p>

    ü  Maturation cytoplasmique = Différenciation (++ chez le mâle)<o:p></o:p>

    ª     Assure la réduction chromatique et permet la diversité à travers la recombinaison du matériel génétique.<o:p></o:p>

    ª     Comprend deux divisions cellulaires : D1, très spécifique avec une prophase très longue, et D2 qui ressemble à une mitose.<o:p></o:p>

    ª     La diversité entre les individus se fait essentiellement de deux façons : au hasard sur la plaque équatoriale (223 combinaisons possibles) et le crossing over au cours de la méiose.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  Différences entre les deux sexes pour la gamétogénèse<o:p></o:p>

     

     

    Gamète mâle<o:p></o:p>

    Gamète femelle<o:p></o:p>

    Multiplication<o:p></o:p>

    Majeure<o:p></o:p>

    Très faible (400 ovules)<o:p></o:p>

    Croissance<o:p></o:p>

    Très faible<o:p></o:p>

    Majeure (100 microns)<o:p></o:p>

    Méiose<o:p></o:p>

    Complète et continue<o:p></o:p>

    Incomplète et discontinue<o:p></o:p>

    Différenciation<o:p></o:p>

    Maximale<o:p></o:p>

    Nulle<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  Généralités sur les chromosomes<o:p></o:p>

    ª     Dans une cellule somatique diploïde, il y a deux chromosomes homologues (= de la même paire) : un d’origine maternelle et l’autre d’origine paternelle.<o:p></o:p>

    ª     Après la réplication, le chromosome est formé de deux chromatides sœurs, réunies par leur centromère.<o:p></o:p>

    ª     Les parties du gène qui diffèrent entre les deux chromosomes homologues sont les allèles.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    III) La mitose<o:p></o:p>

    ª     Une cellule diploïde donne deux cellules filles diploïdes par le processus de réplication.<o:p></o:p>

    ª     Lors de la mitose, les centromères sont sur la plaque équatoriale et les chromosomes sont disposés  parallèlement à la plaque équatoriale ( de la méiose, où les K sont disposés perpendiculairement).<o:p></o:p>

    ª     Les étapes de la mitose : prophase, métaphase, anaphase, télophase.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    IV) La méiose en détails<o:p></o:p>

    Ø  Les divisions méiotiques<o:p></o:p>

    ª     La longue prophase de D1 comprend plusieurs stades (Memo : Le Zy Pa Di Dia) :<o:p></o:p>

    ü  Stade Leptotène : apparition des filaments chromatiques.<o:p></o:p>

    ü  Stade Zygotène : appariement des K homologues.<o:p></o:p>

    ü  Stade Pachytène : épaississement des K et début des crossing over.<o:p></o:p>

    ü  Stade Diplotène : fin des crossing over, les K restent liés par les chiasmas.<o:p></o:p>

    ü  Stade Diacinèse : dissociation des chiasmas, les K s’écartent.<o:p></o:p>

    ª     Durant la métaphase de D1, les K se placent perpendiculairement à la plaque équatoriale ( mitose !).<o:p></o:p>

    ª     Pendant l’anaphase, il va y avoir la division cellulaire.<o:p></o:p>

    ª     Il n’y a pas d’intercinèse entre les deux divisions (dès que la télophase de D1 est terminée, la prophase de D2 commence), ni de synthèse d’ADN.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ª     1ère division méiotique : réductionnelle en terme de K (2nK nK) et équationnelle en terme d’ADN (2nADN → 2nADN).<o:p></o:p>

    ª     2ème divisions méiotique : équationnelle en terme de K (nK → nK) et réductionnelle en terme d’ADN (2nADN → nADN).<o:p></o:p>

    Au final, on passe donc de 1 cellule diploïde à 2nADN à 4 cellules haploïdes à nADN<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  Crossing over<o:p></o:p>

    ª     Echange de brins chromatiques entre 2 chromosomes homologues permettant l’échange d’allèles entre chromosomes et participant ainsi à la diversité génétique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  brassages génétiques participants à la diversité génétique<o:p></o:p>

    ª     1er brassage génétique lors de la prophase de D1 avec les crossing over.<o:p></o:p>

    ª     2ème brassage génétique lors de la métaphase de D1 avec la répartition aléatoire des K sur la plaque équatoriale.<o:p></o:p>

    ª     3ème brassage génétique : nature du K sexuel (X ou Y) qui rencontrera l’ovocyte (qui contient un X).<o:p></o:p>


    votre commentaire
  • Appareil génital masculin<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    I) Composition<o:p></o:p>

    ·       La gonade : fonction endocrine (stéroïdes sexuels : testostérone, œstrogène) et fonction exocrine (production de gamètes).<o:p></o:p>

    ·       Les voies excrétrices.<o:p></o:p>

    ·       Les glandes génitales : épididyme, vésicule séminale et prostate. <o:p></o:p>

    ·       OGE : pénis avec appareil musculaire sophistiqué : corps spongieux et corps caverneux à permet le mécanisme de l’érection et de l’éjaculation.<o:p></o:p>

    ·       SNC<o:p></o:p>

    Le rôle du mâle est de déposer les spz dans l’appareil génital féminin.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    II) Ontogénèse de l’appareil de reproduction<o:p></o:p>

    Ø  Stade indifférencié : période embryonnaire (sensible aux hormones).<o:p></o:p>

    Ø  Stade de différenciation sexuelle : période embryonnaire (6ème / 7ème semaine).<o:p></o:p>

    Ø  Stade de maturation : SNC à période de l’enfance // Caractères sexuel secondaires à puberté.<o:p></o:p>

    Ø  Stade fonctionnel du système de reproduction : adulte.<o:p></o:p>

    Ø  Stade de déclin du système de reproduction : ménopause et andropause.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    III) La différenciation sexuelle (au cours de la vie embryonnaire et fœtale)<o:p></o:p>

    Ø  Repère du stade indifférencié<o:p></o:p>

    ª     3ème semaine : différenciation des ȼ germinales primordiales dans une zone proche de l’allantoïde.<o:p></o:p>

    ª     4ème semaine : somatisation, apparition des corps de Wolff (canal de Wolff + tubules mésonéphrotiques) à développement des conduits uro-génitaux.<o:p></o:p>

    ª     Gonades indifférenciées à épaississement de la crête génitale à la 5ème semaine, en regard de laquelle apparaissent les cordons sexuels primaires à la 6ème semaine (gonades identiques dans les 2 sexes).<o:p></o:p>

    ª     Les conduits génitaux et le sinus uro-génital :<o:p></o:p>

    ü  Canal de Wolff et cloaque : 4ème/5ème semaine.<o:p></o:p>

    ü  Cloisonnement du cloaque et formation du sinus uro-génital : 5ème/8ème semaine.<o:p></o:p>

    ª     Canal de Müller apparait le long du canal de Wolff : 6ème sem.<o:p></o:p>

    ª     OGE :<o:p></o:p>

    ü  Eminence cloacale : 4ème semaine.<o:p></o:p>

    ü  Replis et bourrelets génitaux (garçon : bourses / fille : petites et grandes lèvres) : 7ème semaine.<o:p></o:p>

    ü  Tubercule génital (clitoris ou pénis) : 7ème semaine.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  Différenciation masculine = détermination gonadique<o:p></o:p>

    ª     A lieu entre la 6ème et la 7ème semaine.<o:p></o:p>

    ª     Cordons sexuels : perte des liens avec la crête génitale / Invagination du revêtement musculo-conjonctif qui recouvrait la gonade à création d’espaces de façon radiaire : les tubes séminifères.<o:p></o:p>

    ª     2 à 3 tubes séminifères pour chaque espace ménagé par le cloisonnement au sein d’un tissu conjonctif interstitiel qui donnera plus tard les ȼ endocrines de Leydig.<o:p></o:p>

    Tubes séminifères = unité fonctionnelle de base du testicule, donnent les ȼ de Sertoli et les ȼ germinales.<o:p></o:p>

     

    ª     Réunion des tubes séminifères en «toile d’araignée» = rete testis :<o:p></o:p>

    ð  Il se prolonge par les tubes droits, les canaux efférents qui se jettent dans le canal épididymaire, qui traverse la glande épididymaire recouvrant le testicule.<o:p></o:p>

    ª     Canal épididymaire se poursuit par la voie excrétrice sexuelle masculine : le canal déférent.<o:p></o:p>

    ª     Contraception masculine : ligature du canal déférent pour éviter aux spz d’être évacués.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Hormone : substance produite à un endroit de l’organisme, qui va être véhiculée par le sang pour agir spécifiquement sur des Rc.<o:p></o:p>

    IV) Le tube séminifère<o:p></o:p>

    ؠ ȼ de Leydig<o:p></o:p>

    ª     Entoure les vaisseaux sanguins.<o:p></o:p>

    ª     Assure une fonction endocrine = sécrétion d’hormones (testostérone).<o:p></o:p>

    ª     Testostérone possède une fonction endocrine (vers les vaisseaux) et une fonction paracrine (vers les ȼ de Sertoli).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ؠ ȼ de Sertoli<o:p></o:p>

    ª     Chef d’orchestre de la spermatogénèse, ȼ polarisée :<o:p></o:p>

    ü  Pôle basal<o:p></o:p>

    ü  Pôle latéral : jonctions serrées S/S = barrière hémato-testiculaire (rôle de protection)<o:p></o:p>

    ü  Pôle apical<o:p></o:p>

    ª     Compartiment basal entre pôle basal et latéral / Compartiment adluminal entre pôle latéral et apical.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ؠ ȼ germinales<o:p></o:p>

    ª     Spermatogénèse <o:p></o:p>

    ª     Au contact de Sertoli<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    V) La ȼ de Sertoli<o:p></o:p>

    - Développement pendant la période fœtale jusqu’à la puberté, où le nb de ȼ de Sertoli est fixé.<o:p></o:p>

    - Contrôlée par la FSH hypophysaire.<o:p></o:p>

    - Transfert de Ca2+, AMPc, GMPc.<o:p></o:p>

    - Assure l’homéostasie, la coopération, le développement et la prolifération.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  Rôles<o:p></o:p>

    ª     Protection = barrière hémato-testiculaire.<o:p></o:p>

    ª     Nourricier des ȼ germinales.<o:p></o:p>

    ª     Régulateur de la spermatogénèse.<o:p></o:p>

    ª     Production de protéines et d’hormones : AMH, Inhibine B, Œstrogènes.<o:p></o:p>

    ª     Phagocytose.<o:p></o:p>

    ª     Transport (transcytose) de fer, vitamines, testostérone de l’espace interstitiel à l’espace adluminal.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  Entretien des contacts<o:p></o:p>

    ª     Par facteurs paracrines : Leydig/Sertoli et ȼ germinale/Sertoli<o:p></o:p>

    ª     Par jonctions communicantes : Sertoli/Spermatogonies<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  Protéines sécrétées par Sertoli +++<o:p></o:p>

    ª     AMH (spécifique)<o:p></o:p>

    ü  Fonction endocrine chez le fœtus à inhibe la prolifération des canaux de Müller.<o:p></o:p>

    ü  Fonction paracrine chez l’adulte à Sertoli/ȼ germinales, régule la multiplication des spermatogonies.<o:p></o:p>

    ª     Inhibine B (spécifique)<o:p></o:p>

    ü  Fonction paracrine : Leydig/Sertoli<o:p></o:p>

    ü  Fonction endocrine : rétrocontrôle négatif de la FSH<o:p></o:p>

    ª     Androgen-binding protein (ABP) (spécifique) : transporte la testostérone vers les ȼ germinales (analogie structurale avec SHBG)<o:p></o:p>

    ª     Transferrine : transport du fer.<o:p></o:p>

    ª     Cerruloplasmine : transport du cuivre.<o:p></o:p>

    ª     Transcobalamine : transport de vitamine B12.<o:p></o:p>

    ª     Facteurs de croissance : régulation des étapes de la spermatogénèse = IGF1 ; GDNF…<o:p></o:p>

    ª     Activateur du plasminogène : protéase qui lyse les jonctions serrées entre les ȼ de Sertoli à ouverture transitoire de la barrière hémato-testiculaire laissant passer les Spermatocytes I dans l’espace adluminal.<o:p></o:p>

    ª     Glycoprotéine Sertolienne (SGP).<o:p></o:p>

    ª     Lactate : métabolite énergétique nécessaire à la spermatogénèse.<o:p></o:p>

    ª     Œstradiol (aromatase).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  Régulation<o:p></o:p>

    ª     Endocrine à FSH, AMH, Inhibine B.<o:p></o:p>

    ª     Paracrine à œstradiol, testostérone, facteurs de croissance.<o:p></o:p>

    ª     Par gap jonction entre : Sertoli/Sertoli, Sertoli/Spermatogonie, Sertoli/Spermatocyte I.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    VI) La spermatogénèse (74 jours)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  Phase de multiplication (27 jours)<o:p></o:p>

    ª     CS<o:p></o:p>

    ü  Spermatogonie Ad (dark, chromatine sombre) : stock constant, division asymétrique à 1Ad + 1 Ap.<o:p></o:p>

    ü  Spermatogonie Ap (pâle, chromatine claire) à donne 2B.<o:p></o:p>

    ü  Spermatogonie B : recrutée pour démarrer la spermatogénèse à 2 spermatocytes B.<o:p></o:p>

    ª     Spermatogonie à spermatocyte I dans l’espace basal puis passage de la barrière hémato-testiculaire (BHT)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  Phase de croissance et de méiose I (23 jours)<o:p></o:p>

    ª     Méiose s’accompagne d’une très faible croissance du spermatocyte II, elle s’effectue une fois que le spermatocyte I a franchi la BHT, donc dans l’espace adluminal.<o:p></o:p>

    ü  Prophase I, avec les 5 stades (Le Zy Pa Di Dia).<o:p></o:p>

    ü  Métaphase I : K rejoignent la plaque équatoriale de façon perpendiculaire.<o:p></o:p>

    ü  Anaphase I : 2 K homologues se placent et vont migrer le long du fuseau vers leur pôle respectif.<o:p></o:p>

    ü  Télophase I : séparation des 2 ȼ.<o:p></o:p>

    ª     Complexe synaptonémal : réalisé à la fois par les protéines nucléaires et par les chromatides, permet l’échange de matériel.<o:p></o:p>

    ª     K sexuels non équivalents = pas d’échange de matériel génétique.<o:p></o:p>

    ª     3 brassages génétiques, conduisant à la diversité interindividuelle.<o:p></o:p>

    ª     Spermatocyte I à spermatocyte II.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  Phase de Méiose II (1jour = 24h)<o:p></o:p>

    ª     Rapide, déclenchement après la méiose I, pas d’intercinèse, pas de synthèse de matériel génétique.<o:p></o:p>

    ª     Spermatocyte II à Spermatide.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  Spermiogénèse (23 jours)<o:p></o:p>

    1)    Formation de l’acrosome<o:p></o:p>

    ª     Formation d’un sac d’enzymes (protéases) sur les 2/3 antérieurs de la tête (entre la mb plasmique et la mb nucléaire).<o:p></o:p>

    ª     Sans acrosome, le spz ne peut pas féconder l’ovocyte.<o:p></o:p>

     

    2)    Formation du flagelle<o:p></o:p>

    ª     Formé depuis le centriole distal, permet au spz de se déplacer.<o:p></o:p>

     

    3)    Condensation du noyau<o:p></o:p>

    ª     Noyau du spz possède la chromatine la plus condensée.<o:p></o:p>

    ª     L’ADN est extrêmement protégé par des nucléoprotéines, des histones et des protamines.<o:p></o:p>

     

    4)    Formation du manchon mitochondrial<o:p></o:p>

    ª     Formation d’une gaine (= manchon) dans la partie moyenne du flagelle dans laquelle il y a des mitochondries = présence d’ATP = énergie à motilité du flagelle.<o:p></o:p>

     

    5)    Isolement des restes cytoplasmiques<o:p></o:p>

    ª     Une bonne partie du cytoplasme est évacué sous forme de gouttelettes cytoplasmiques à phagocytose par Sertoli, qui donne l’ordre de démarrer un nouveau cycle de spermatogénèse aux spermatogonies via les gap jonctions.<o:p></o:p>

    VII) Les différentes zones du spz<o:p></o:p>

    Ø  Le flagelle : assure la motilité à mouvement sinusoïdal à grands battements pour brasser le max d’espace pour favoriser sa rencontre avec l’ovocyte.<o:p></o:p>

     

    Ø  Mb cytoplasmique de la tête : située dans les 2/3 antérieurs, présence de Rc spécifiques ZP3 qui permettent la reconnaissance spécifique de l’ovocyte HUMAIN.<o:p></o:p>

     

    Ø  Acrosome : permet la lyse de la ZP par enzymes protéolytiques = acrosine à pénétration à travers la ZP.<o:p></o:p>

     

    Ø  Zone de la cape post acrosomique : permet la fusion avec l’ovocyte par des protéines fusiogènes à fusion des 2 ȼ via leur mb plasmique.<o:p></o:p>

     

    Ø  Oscilline : facteur cytoplasmique d’activation de l’ovocyte, qui lors de la fécondation déclenche des vagues calciques à démarrage du cycle cellulaire au niveau de l’ovocyte.<o:p></o:p>

     

    Ø  Centriole proximal : à l’origine du fuseau de division du zygote.<o:p></o:p>

     

    Ø  Noyau : contient le patrimoine génétique, utilisable après décondensation du noyau dans le cytoplasme ovulaire.<o:p></o:p>

    ð Spermatogénèse bloquée au stade spermatogonie jusqu’à la puberté.<o:p></o:p>

    ð Théoriquement : 1 spermatogonie = 16 spz mais rendement de 50% (bcp de casse).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    VIII) Facteurs influençant la spermatogénèse<o:p></o:p>

    v  Facteurs nutritionnels = carence en fer, cuivre et vitamine.<o:p></o:p>

    v  Facteurs vasculaires = transport des facteurs nutritionnels et régulateurs hormonaux par les vx.<o:p></o:p>

    v  Température (34 à 35°C dans les bourses) : si elle augmente, elle freine la spermatogénèse.<o:p></o:p>

    v  Radiations = destruction des CS.<o:p></o:p>

    v  Facteurs pharmacologiques = certains médicaments.<o:p></o:p>

    v  Facteurs toxiques : DDT ou infections virales.<o:p></o:p>

    v  Obstruction des voies spermatiques.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    IX) La ȼ de Leydig<o:p></o:p>

    - Responsable de la fonction endocrine dans le testicule, ainsi que de la stéroïdogénèse.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  Aspect morphologique<o:p></o:p>

    ª     Regroupées en amas dans le tissu interstitiel autour des vaisseaux.<o:p></o:p>

    ª     Capte et accumule le cholestérol dans des gouttelettes lipidiques.<o:p></o:p>

    ª     Possède un RE et un Golgi assez développé et des mitochondries à crêtes tubulaires.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  Stéroïdogénèse : chez l’homme à partir du cholestérol par la voie D5 qui conduit à la testostérone sous l’action de la LH.<o:p></o:p>

    ª     La sécrétion de testostérone apparait à la fin du 1er trimestre car la gonade indifférenciée commence à s’orienter vers un testicule à partir de la 7ème sem de gestation = différenciation des voies génitales mâles.<o:p></o:p>

    ª     2ème trimestre : taux de testostérone au maximum.<o:p></o:p>

    ª     3ème trimestre : le taux de testostérone diminue jusqu’à la naissance.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ª     Synthèse de testostérone au niv. moléculaire : le stéroïde lipophile pénètre à travers la mb et va se fixer sur son Rc nucléaire à ce complexe hormone/Rc va agir en tant que facteur de transcription et va se lier sur un élément de réponse aux androgènes à stimulation d’ARNm qui va être traduit.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ª     Sécrétion d’HCG (pendant la grossesse) : sécrétée pendant le 1er trimestre, jusqu’au début du 2ème.<o:p></o:p>

    Elle stimule la sécrétion de testostérone, puis l’hypophyse prend le relais avec la LH et la FSH.<o:p></o:p>

    Pas d’hypophyse fonctionnelle chez le fœtus jusqu’au 2ème trimestre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  Contrôle de la stéroïdogénèse<o:p></o:p>

    ª     Leydig contrôlée par la LH, donc elle exprime un Rc à la LH (hormone polypeptidique, Rc mbr).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ª     2 types d’H° :<o:p></o:p>

    ü  Polypeptidiques (protéines) : ne peuvent pas traverser la mb à action sur un Rc mbr.<o:p></o:p>

    ü  Stéroïdes (lipidiques) : peuvent traverser la mb à action sur un Rc nucléaire.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ª     ȼ de Leydig à LHà Rc mbr à signaux de déclenchement de l’Adénylate Cyclase à AMPc à phosphorylation de protéines kinases à transcription des gènes qui codent pour les enzymes de la stéroïdogénèse è Rc à la LH est produit par la LH : auto-entretien de son Rc.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ª     Rétrocontrôle négatif de la testostérone sur la LH hypophysaire.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  Testostérone<o:p></o:p>

    ª     Stéroïde lipophile, ne peut circuler sous forme libre (moins de 2%) à liée à 2 protéines :<o:p></o:p>

    ü  SHBG : protéine spécifique du transport de la testostérone et de l’œstradiol.<o:p></o:p>

    ü  Albumine : moins spécifique à dissociation plus facile pour rentrer dans la ȼ car seule la fraction libre peut y rentrer.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ª     Principaux rôles des androgènes<o:p></o:p>

    ð Différenciation sexuelle : développement des caractères sexuels primaires.<o:p></o:p>

    ð Maturation pubertaire : caractères sexuels secondaires (OGE, pilosité, voix, développement et répartition musculo-graisseuse ; comportement, croissance, métabolisme lipidique).<o:p></o:p>

    ð Maintien des caractères sexuels secondaires à l’âge adulte.<o:p></o:p>

    ð Contrôle de la spermatogénèse.<o:p></o:p>

    ð Régulation des glandes sexuelles.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ª     Effets physiologiques de la testostérone chez l’homme adulte :<o:p></o:p>

    -       Trophicité des organes génitaux : épididymes, vésicules séminales, prostate, verge.<o:p></o:p>

    -       Reproduction : spermatogénèse, régulation gonadotrope.<o:p></o:p>

    -       Au niveau de la peau : masse et force musculaire, masse osseuse, stimulation de l’érythropoïèse.<o:p></o:p>

    -       Au niveau du SNC : libido, humeur, fonctions cognitives, orientation dans l’espace.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  Les dérivés de la testostérone<o:p></o:p>

    ª     La testostérone aura 2 devenirs :<o:p></o:p>

    ü  Transformée en DHT par la 5α-réductase (DHT = androgène actif qui agit sur les Rc aux androgènes).<o:p></o:p>

    ü  Transformée en œstradiol par l’aromatase (agit sur les Rc aux œstrogènes).<o:p></o:p>

    ð Très peu de différences entre testostérone et œstrogènes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ª     Taux très élevé d’œstrogènes dans la veine spermatique à grosse production par le testicule :<o:p></o:p>

    ü  Testostérone 10 fois plus élevé chez l’homme que chez la femme dans le sang.<o:p></o:p>

    ü  En début de phase folliculaire chez la femme, l’œstradiol est 2 fois supérieur au taux circulant chez l’homme.<o:p></o:p>

    L’aromatase est ubiquitaire.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ª     Rôle des œstrogènes dans le sexe masculin :<o:p></o:p>

    ð Différenciation sexuelle.<o:p></o:p>

    ð Maturation osseuse.<o:p></o:p>

    ð Capital osseux et maintien.<o:p></o:p>

    ð Contrôle gonadotrope : œstradiol a un rétrocontrôle négatif sur la LH.<o:p></o:p>

    ð Fertilité : rôle dans la prolifération des spermatogonies.<o:p></o:p>

    ð Protection cardiovasculaire.<o:p></o:p>

    ð Métabolisme glucido-lipidique : balance androgènes/œstrogènes va modifier la cholestérolémie.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ð Comportement sexuel : différenciation sexuelle du cerveau.<o:p></o:p>

    v  Mécanisme :<o:p></o:p>

    Période Organisatrice<o:p></o:p>

    Période activatrice<o:p></o:p>

    Irréversible : différenciation sexuelle<o:p></o:p>

    Réversible<o:p></o:p>

    Précoce : fœtale, post-natale<o:p></o:p>

    Tardive : adulte à partir de la puberté<o:p></o:p>

    Rôle de la testostérone, des œstrogènes +++, de la DHT et de la progestérone<o:p></o:p>

    Rôle de la testostérone (DHT et œstrogènes E2)<o:p></o:p>

    Forge l’identité sexuelle<o:p></o:p>

    Libido, fantasmes, érection, orgasmes...<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    ª     Quelle forme de testostérone pour quel Rc ?<o:p></o:p>

    ü  Œstradiol (via aromatase) à graisse, os, peau, cerveau, foie, ȼ gonadotropes.<o:p></o:p>

    ü  DHT (via 5α-réductase) à appareil génital, peau, hypophyse, hypothalamus.<o:p></o:p>

    ü  Testostérone à muscles lisses de l’intestin, muscles striés.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    X) Régulation<o:p></o:p>

    Ø  Endocrine<o:p></o:p>

    ª     1er signe de maturation pubertaire : chez l’homme (8-9ans) à augmentation de la taille des testicules.                                                                                                                                                                                                       chez la femme (7-8ans) à vascularisation du mamelon.<o:p></o:p>

    ª     Après puberté (6ème mois après la naissance), un frein inhibe la sécrétion de GnRH.<o:p></o:p>

    ª     Après la puberté, le taux de testostérone circulant augmente à pulses de GnRH plus fréquemment.<o:p></o:p>

    ª     Des neuromédiateurs (dopamines, noradrénaline,  sérotonine, GABA, prolactine et mélatonine) vont moduler la fréquence des pulsations de GnRH, quantité variable selon l’environnement.<o:p></o:p>

    ª     Puberté : à travers des facteurs environnementaux et épigénétiques, les neurones à GnRH vont en sécréter de manière pulsatile vers le système porte à réveil de l’hypophyse gonadotrope à augmentation de FSH et de LH.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  Paracrine<o:p></o:p>

    ª     Testostérone à ȼ de Sertoli pour réguler la spermatogénèse.<o:p></o:p>

    ª     FSH à ȼ de Sertoli pour réguler la production des facteurs paracrines nécessaires pour orchestrer la spermatogénèse.<o:p></o:p>

    ª     Inhibine B : inhibe la spermatogénèse.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  Par Gap Jonction<o:p></o:p>

    ª     Sertoli/Sertoli<o:p></o:p>

    ª     Sertoli/Spermatogonie<o:p></o:p>

    ª     Sertoli/Spermatocyte I<o:p></o:p>


    votre commentaire
  • L’appareil génital féminin<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    I) Présentation de l’AGF<o:p></o:p>

    - Siège de la fécondation, de l’implantation, de l’embryogénèse, du développement fœtal et de la parturition.<o:p></o:p>

    - Fonctionnement cyclique, discontinu et limité dans le temps : fertilité de la femme baisse à partir de 37ans.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Spz et ovocyte ont un trajet inverse :<o:p></o:p>

    Ø  Trajet de l’ovocyte : ovaire - pavillon - ampoule - isthme - portion interstitielle de la trompe - utérus.<o:p></o:p>

    Ø  Trajet du spz : vagin - col de l’utérus - trompe (portion interstitielle + isthme + ampoule).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Glaire cervicale (au niveau du col de l’utérus) : glaire filante aux environs de l’ovulation, rôle dans la maturation et le transport.<o:p></o:p>

    - La fécondation a lieu dans le 1/3 externe de la trompe.<o:p></o:p>

    - Utérus = bien plus qu’un muscle : son endomètre est un épithélium subissant les variations cycliques en fonction des hormones, qui reçoit l’embryon et permet son implantation ainsi que son développement.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Zone médullaire= tissu conjonctif + nerfs + artères + veines.<o:p></o:p>

    - Zone corticale= ȼ germinales + ȼ somatique = ȼ folliculeuses.<o:p></o:p>

     

     

     

    II) La différenciation sexuelle<o:p></o:p>

    - 6ème / 7ème semaine : mécanisme identique au sexe masculin.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Après la 7ème semaine, s’il n’y a pas de K:<o:p></o:p>

    Ø  Cordons sexuels perdent leur attache avec le revêtement de la glande.<o:p></o:p>

    Ø  Puis, ils dégénèrent au niveau de la zone médullaire.<o:p></o:p>

    Ø  Persistance des cordons de Valentin-Pfluger (= dérivés des cordons sexuels primaires) au niveau cortical.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - En absence d’AMH, le canal de Müller persiste et se développe : donne trompes + utérus + 1/3 interne du vagin.<o:p></o:p>

    ª     Malformation : utérus bifide (cloisonné) = anomalie de fusion des 2 canaux de Müller.<o:p></o:p>

     

     

     

    III) La fonction ovarienne<o:p></o:p>

    - Dans la zone corticale, différents stades folliculaires :<o:p></o:p>

    Ø  Follicules quiescents = primaires : réserve ovarienne.<o:p></o:p>

    Ø  Follicule de De Graaf : forme un relief avant l’ovulation.<o:p></o:p>

    Ø  Fin de phase lutéale : corps jaune s’involue et s’atrésie s’il n’y a pas de grossesse, sinon il persiste.<o:p></o:p>

    Ø  Toutes les autres structures sont la conséquence d’un début de maturation complète ou non, qui aboutit dans ce cas à une atrésie du follicule.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Ovogénèse = multiplication rapide et fœtale : stock d’ovocytes défini, importante phase de croissance, phase de maturation nucléaire (discontinue et incomplète, si non fécondé) et cytoplasmique (folliculogénèse), pas de différenciation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Atrésie folliculaire =phénomène continu qui débute dès le 7ème mois de vie intra-utérine.<o:p></o:p>

    Atrésie de 99% à tous les stades<o:p></o:p>

    Pic de c germinales<o:p></o:p>

    Naissance<o:p></o:p>

    Puberté<o:p></o:p>

    Follicules Mûrs<o:p></o:p>

    Ménopause<o:p></o:p>

    5 à 7 millions d’ovogonies<o:p></o:p>

    1 million d’ovogonies<o:p></o:p>

    400.000 ovogonies<o:p></o:p>

    400-450<o:p></o:p>

    Moins de 1000 ovogonies<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - La méiose de l’ovocyte : début à l’âge fœtal<o:p></o:p>

    Ø  Ovocyte I bloqué en diacinèse de prophase 1. <o:p></o:p>

    Ø  Follicule pré-ovulatoire expulsé, puis reprend sa méiose et se bloquera en méiose 2.<o:p></o:p>

    Ø  Il achèvera sa méiose seulement s’il est fécondé.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Comparaison spermatogénèse/ovogénèse : +++<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

     

    Spermatogénèse<o:p></o:p>

    Ovogénèse<o:p></o:p>

     

    Très différentiés<o:p></o:p>

    Non différentiés<o:p></o:p>

     

    Mobiles<o:p></o:p>

    Immobiles (mouvement passif)<o:p></o:p>

    Gamètes<o:p></o:p>

    Pauvres en cytoplasme<o:p></o:p>

    Riches en cytoplasme<o:p></o:p>

     

    Isolés (pas d’enveloppe)<o:p></o:p>

    Entourés d’enveloppes (ZP+CR)<o:p></o:p>

     

    Maturation nucléaire continue rapide et complète<o:p></o:p>

    Méiose incomplète et discontinue<o:p></o:p>

     

    Durée brève : 74 jours<o:p></o:p>

    Durée très longue<o:p></o:p>

     

    1 spermatocyte -> 4 gamètes<o:p></o:p>

    1 ovocyte -> 1 gamète<o:p></o:p>

    Cinétique<o:p></o:p>

    Pool de spermatogonies renouvelé<o:p></o:p>

    Pool d’ovogonies fixe<o:p></o:p>

     

    Nb de gamète très élevé<o:p></o:p>

    Nb de gamète faible<o:p></o:p>

     

    Production permanente après la puberté, régulière et continue<o:p></o:p>

    Production cyclique, intermittente et limitée<o:p></o:p>

     

     

     

    - Folliculogénèse (folliculogénèse et ovogénèse s’effectuent de manière synchrone) :<o:p></o:p>

     

    Ø  Follicule primordial<o:p></o:p>

    ·       Ovocyte bloqué en P1, entouré de moins de 10 ȼ folliculeuses aplaties, taille de 40 µm.<o:p></o:p>

     

    Ø  Follicule primaire<o:p></o:p>

    ·       Ovocyte entouré de plus de  ȼ folliculeuses cubiques, taille de 60µm.<o:p></o:p>

    ·       Apparition de la mb de Slavjanski, que les vx sanguins ne peuvent pas traverser, rompue et envahie peu avant l’ovulation et la transformation du follicule de De Graaf en corps jaune.<o:p></o:p>

     

    Ø  Follicule secondaire<o:p></o:p>

    ·       Tjrs bloqué en P1 et entouré par la mb de Slavjanski.<o:p></o:p>

    ·       50 à 180 µm.<o:p></o:p>

    ·       Les ȼ folliculeuses prolifèrent et se différencient en ȼ de la granulosa.<o:p></o:p>

     

    Ø  Follicule pré-antral<o:p></o:p>

    ·       180µm.<o:p></o:p>

    ·       Prolifération du massif des ȼ de la granulosa.<o:p></o:p>

    ·       Mise en place de la ZP autour de l’ovocyte.<o:p></o:p>

    ·       Présence des ȼ de la thèque interne issues des CSM, qui entourent le follicule.<o:p></o:p>

    è  È¼ de la granulosa expriment l’aromatase et transforment les androgènes en œstrogènes.<o:p></o:p>

     

    Ø  Follicule secondaire antral (ou cavitaire)<o:p></o:p>

    ·       Apparition d’une cavité folliculaire remplie d’un liquide constitué de stéroïdes et de peptides fabriqués par les ȼ de la granulosa.<o:p></o:p>

    ·       La sécrétion du liquide folliculaire fait augmenter la cavité.<o:p></o:p>

     

    Ø  Follicule pré-ovulatoire de De Graaf<o:p></o:p>

    ·       ȼ de la granulosa entourent cette cavité et l’ovocyte tjrs bloqué en P1 (granulosa = équivalent de Sertoli).<o:p></o:p>

    ·       La mb de Slavjanski entoure les ȼ de la granulosa.<o:p></o:p>

    ·       Sous mb de Slavjanski : thèque interne (équivalent ȼ de  Leydig) = couche endocrinienne qui fabrique les androgènes et qui se transformera pendant la lutéinisation.<o:p></o:p>

    ·       Thèque externe (= tissu conjonctif qui entoure la thèque interne), comprend un certain nombre de fibres musculaires lisses qui participeront à l’expulsion du follicule.<o:p></o:p>

    è  Tout ce follicule, de part sa croissance rapide, va entrainer une saillie sous l’épithélium ovarien qui va contribuer potentiellement à sa rupture pour l’ovulation.<o:p></o:p>

     

    Ø  ȼ folliculeuses des follicules primordiaux + ȼ de la granulosa + ȼ du cumulus+ ȼ de la CR = même origine mais stade de  différenciation différent.<o:p></o:p>

     

     

    - Comment et pourquoi la méiose est-elle bloquée ? <o:p></o:p>

    Ø  Granulosa (équivalent plus spécifique : cumulus ou CR) fabriquent une ou plusieurs substances de signalisation qui bloquent le cycle cellulaire : les OMI (AMPc ou GMPc), qui se trouvent dans le liquide folliculaire.<o:p></o:p>

    Ø  Pic pré-ovulatoire de LH à Gap Jonctions entre ȼ de la granulosa vont se rompre à reprise de la méiose, avant l’expulsion de l’ovocyte en fin de maturation folliculaire.<o:p></o:p>

    Ø  Pic de LH à cascade d’évènements entrainant le freinage d’OMI = pas de sécrétion à reprise de la méiose.<o:p></o:p>

    ZP= MEC !!!!!<o:p></o:p>

     

    - Fécondation in vitro ?<o:p></o:p>

    1)    On stimule la femme par injection d’HCG-LH à effet sous 12h.<o:p></o:p>

    2)    24h après : effet de l’injection à ovocyte complètement mature, qui se retrouve au bord de l’expulsion.<o:p></o:p>

    Si la femme ovule, on perd l’ovocyte dans la trompe à il faut donc le récupérer avant l’expulsion (soit 36h après l’injection).<o:p></o:p>

    3)    L’aiguille va aspirer l’ovocyte + les ȼ du cumulus.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Folliculogénèse et ovogénèse (synchrones)<o:p></o:p>

    Ø  Ovogénèse à dans le cortex ovarien.<o:p></o:p>

    Ø  Croissance folliculaire à sous la dépendance de FSH (ȼ de la granulosa possèdent Rc à la FSH).<o:p></o:p>

    Ø  Pic de LH à ovulation après 36h.<o:p></o:p>

    ·       Reprise de la méiose ovocytaire avec achèvement de la méiose I<o:p></o:p>

                           à Expulsion du globule polaire 1 et arrêt en M2.<o:p></o:p>

    ·       Ovocyte II est émis à la surface de l’ovaire, entouré de la CR, puis est aspiré par la trompe.<o:p></o:p>

    ·       S’il y a fécondation : achèvement final de la méiose ovocytaire et expulsion du 2ème globule polaire.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    - L’ovulation : 1 ovogonie = 1 ovocyte (femme = espèce mono-ovulante)<o:p></o:p>

    1)    Ovocyte (ȼ ronde avec un cytoplasme abondant) à 0,1µm<o:p></o:p>

    ·       ZP (= MEC : 3 glycoprotéines de poids moléculaire différents : ZP1/ZP2/ZP3)<o:p></o:p>

    ©     Sécrétée très tôt par l’ovocyte, et le protège une fois expulsé jusqu’au stade blastocyste.<o:p></o:p>

    ©     Aspect en maille de filet.<o:p></o:p>

    ©      CE N’EST PAS UNE MEMBRANE !!!<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ·       Les ȼ du cumulus péri-ovocytaires (= CR) émettent des prolongements/GJ entre elles (ȼ du cumulus/ ȼ  du cumulus) et avec la ZP uniquement AVANT l’ovulation (CR/ovocyte).<o:p></o:p>

    APRES l’ovulation, il n’y a plus de communication : ȼ du cumulus libres à dissociation via sécrétion d’acide hyaluronique qui rend le cumulus très fluide à espacement par un gel qui doit être filant :<o:p></o:p>

    ©     S’il est filant, souple : spz peuvent traverser les ȼ du cumulus.<o:p></o:p>

    ©     S’il est épais, peu filant : spz ne pourront jamais traverser à pas de fécondation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ·       1er globule polaire issu de M1 va s’atrésier et disparaitre. Les ȼ germinales femelles seront divisées en 2 ȼ (après le pic de LH) à l’une des 2 récupère tout le cytoplasme de l’autre.<o:p></o:p>

    ·       Noyau bloqué en M2, reprise du cycle cellulaire suite à une vague calcique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ·       Les granules corticaux :<o:p></o:p>

    ©     Synthétisés par l’ovocyte, et contenus dans les microvillosités de la mb ovocytaire.<o:p></o:p>

    ©     Contiennent des protéases.<o:p></o:p>

    ©     Evitent la polyspermie en rendant la ZP imperméable aux autres spz.<o:p></o:p>

    ·       Contient des mitochondries (énergie ++) et des ribosomes (synthèse protéique ++).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)    Après rupture folliculaire<o:p></o:p>

    ·       Il reste dans l’ovaire : les ȼ de la granulosa, la mb de Slavjanski (détruite par les vx) et les ȼ de la thèque à constituent le follicule déhiscent qui se transformera en corps jaune qui assurera la sécrétion de progestérone durant la phase lutéale et durant les 2 premiers mois de grossesse, puis le placenta prend le relais pour la production d’hormones.<o:p></o:p>

    ©     Corps jaune lutéal, si pas de grossesse.<o:p></o:p>

    ©     Corps jaune gestationnel, si grossesse.<o:p></o:p>

    ·       Corps jaune constitué de 2 couches : petites (= thèque interne) et grandes ȼ lutéales (= ȼ de la granulosa).<o:p></o:p>

    ©     Il est vascularisé, contrairement aux ȼ de la granulosa :<o:p></o:p>

    ü  Présence de capillaires sanguins pour capter les hormones et les amener dans la circulation sanguine.<o:p></o:p>

    ü  1er organe cible = utérus. Endomètre utérin sera préparé grâce à l’œstradiol et à la progestérone à recevoir l’embryon et à permettre l’implantation.<o:p></o:p>

    ©     C’est un organe endocrine, s’il ne fonctionne pas bien il n’y aura pas d’implantation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    3)    Mécanismes biochimiques et mécaniques de l’ovulation<o:p></o:p>

    ·       Dilatation du follicule (vasodilatation + œdème) à permet de distendre la surface de l’épithélium ovarien. Saillie = pression mécanique.<o:p></o:p>

    ·       ȼ de la granulosa et sécrétion d’acide hyaluronique à protéines +++ dans le liquide folliculaire à augmentation de la pression osmotique à entrée d’eau dans le liquide folliculaire.<o:p></o:p>

    ·       Pic de LH joue sur AMPc à fait disparaitre les GJ entre les ȼ.<o:p></o:p>

    ·       Granulosa secrète l’activateur du plasminogène à contribue à la rupture du follicule du revêtement ovarien.<o:p></o:p>

    ·       Sécrétion de prostaglandine à libération d’hydrolases qui digèreront l’apex (stimule aussi les ȼ musculaires lisses qui aideront par contraction à l’extraction du follicule).<o:p></o:p>

    ·       Différenciation des ȼ de la granulosa après pic de LH.<o:p></o:p>

    è  La majorité des follicules subissent l’apoptose à tous les stades.<o:p></o:p>

    è  Maturation folliculaire divisé en 2 périodes :<o:p></o:p>

    ©     Croissance folliculaire basale : jusqu’au follicule pré-antral, FSH indépendante.<o:p></o:p>

    ©     Croissance folliculaire terminale : du follicule pré-antral au follicule pré-ovulatoire de De Graaf, Hormono-dépendante (Effet de la pilule : plus de croissance folliculaire secondaire)<o:p></o:p>

     

     

     

    IV) Régulation de la folliculogénèse en fonction du cycle menstruel<o:p></o:p>

     

    - Règles : signe d’une absence de grossesse = 1er jour de cycle. <o:p></o:p>

    Dernier jour = jour qui précède les menstruations (J28).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Courbe ménothermique :<o:p></o:p>

    Ø  Progestérone : rôle de thermorégulateur qui permet de connaitre le moment de l’ovulation = +0,4°C.<o:p></o:p>

    Ø  Le plateau thermique doit durer au moins 12 jours sinon la qualité du corps jaune est altérée.<o:p></o:p>

    Ø  Sécrétions hypophysaires :<o:p></o:p>

    ·       LH = sécrétion de base, pic pré-ovulatoire très élevé nécessaire pour induire l’ovulation à permet la stimulation des ȼ de la thèque qui permet la sécrétion d’androgènes.<o:p></o:p>

    ·       FSH (régulation de la folliculogénèse + rôle dans la dominance folliculaire) :<o:p></o:p>

    ü  Diminue en phase lutéale avant de ré-augmenter.<o:p></o:p>

    ü  Augmente en fin de phase lutéale jusqu’au 7ème jour de la phase folliculaire.<o:p></o:p>

    ü  Diminue dans la 2ème partie de la phase folliculaire.<o:p></o:p>

    ü  Pic en péri-ovulatoire (moins important que le pic de LH).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Sécrétions ovariennes :<o:p></o:p>

    Ø  Les œstrogènes :<o:p></o:p>

    ·       Augmentent en phase folliculaire.<o:p></o:p>

    ·       Pic avant le pic de LH.<o:p></o:p>

    ·       Puis diminuent et ré-augmentent légèrement en phase lutéale.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  La progestérone :<o:p></o:p>

    ·       Cloche qui commencera à l’ovulation.<o:p></o:p>

    ·       Culmine à J 21.<o:p></o:p>

    ·       Diminue 2-3 jours avant les menstruations.<o:p></o:p>

     

    V) Régulation<o:p></o:p>

    - Régulation  endocrinienne :<o:p></o:p>

    FSH<o:p></o:p>

    LH<o:p></o:p>

    Pas avant le stade antral<o:p></o:p>

    Rôle dans la sécrétion et la dominance<o:p></o:p>

    Rc sur Granulosa<o:p></o:p>

    Stimule l’aromatase (<-> œstrogènes)<o:p></o:p>

    Capital en péri-ovulatoire<o:p></o:p>

    Intervient sur le corps jaune<o:p></o:p>

    Rc sur Thèque interne<o:p></o:p>

    Stimule la stéroïdogénèse (<-> androgènes)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Régulation paracrine :<o:p></o:p>

    Ø  A lieu dès la croissance folliculaire basale.<o:p></o:p>

    Ø  ȼ thèque interne, granulosa, et ovocytes communiquent entre eux par l’intermédiaire de facteurs paracrines (cytokines, FdC, stéroïdes, Ca++, AMPc, …)<o:p></o:p>

    Ø  Module l’action de la FSH et de la LH à régulations endocrine et paracrine harmonisées entre elles.<o:p></o:p>

    ©     Il existe des FdC paracrines qui vont à la fois appuyer sur le frein ou sur l’accélérateur :<o:p></o:p>

    §  inhibine et TGF-β à stimulation de la transformation de la prégnénolone en progestérone dans les ȼ somatiques du follicule.<o:p></o:p>

    §  activine = neurofacteur de croissance<o:p></o:p>

    ©     2 facteurs de croissance sécrétés par la thèque :<o:p></o:p>

    §  EGF :<o:p></o:p>

    à       Pendant 1ère partie de la phase folliculaire.<o:p></o:p>

    à       Favorise la prolifération et freine la différenciation des ȼ de la granulosa.<o:p></o:p>

    §  TGF- β :<o:p></o:p>

    à       Au cours de la phase folliculaire terminale.<o:p></o:p>

    à       Favorise la différenciation et inhibe la prolifération des ȼ de la granulosa.<o:p></o:p>

    ©     Facteurs paracrines activateurs ou inhibiteurs très nombreux, facteurs au niv. du follicule qui agissent sur la survie, la prolifération et la différenciation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Régulation Gap Jonction :<o:p></o:p>

    Ø  CR / Ovocyte<o:p></o:p>

    Ø  Granulosa / Granulosa<o:p></o:p>

    Ø  Thèque int. / Thèque int.<o:p></o:p>

    Ø  Cumulus / Cumulus<o:p></o:p>

     

     

     

    VI) La GnRH<o:p></o:p>

    - Début de la maturation pubertaire + maintien des cycles menstruels chez la femme = mise en route d’une sécrétion pulsatile suffisante et discontinue de GnRH.<o:p></o:p>

    - Cette sécrétion pulsatile assure au niveau des ȼ gonadotropes la sécrétion de FSH et de LH.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - La fréquence des pulses varie :<o:p></o:p>

    Ø  Toutes les 2h : en phase lutéale.<o:p></o:p>

    Ø  Toutes les 90min : en phase folliculaire.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Chez la petite fille : il n’y a que la FSH à très faible dose.<o:p></o:p>

    Ø  Dès que la sécrétion se met en place, l’ovaire répond par une sécrétion  d’œstradiol qui augmente. Ainsi la ȼ  gonadotrope différencie sa sécrétion et produit de la LH en plus de la FSH.<o:p></o:p>

    Ø  La LH se positionne sur les thèques à production d’androgènes à aromatisés au niveau des ȼ de la granulosa à développement des OGE secondaires.<o:p></o:p>

     

     

    - Neurone à GnRH :<o:p></o:p>

    Ø  Bombardé d’un certain nombre de neuromédiateurs via les connexions avec les différents  extra-hypothalamiques qui arrivent dans l’éminence médiale (où sont concentrés les neurones à GnRH).<o:p></o:p>

    Ø  En aval, dans la partie inf à neurones délivrent les molécules de GnRH par le système porte HH à stimule les ȼ gonadotropes et permet la sécrétion de FSH et LH qui vont stimuler l’ovaire à travers la circulation générale.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    VII) La théorie bicellulaire<o:p></o:p>

    La LH régule la sécrétion d’androgène par la thèque, la FSH régule l’expression de l’aromatase par les ȼ de la granulosa.<o:p></o:p>

    è  Thèque à Rc à la LH à AMPc à stimulation stéroïdogénèse è D4 ou progestérone<o:p></o:p>

    è  Granulosa à Rc à la FSH à AMPc à stimulation aromatase :<o:p></o:p>

    è  D4 à œstrone E1.<o:p></o:p>

    è  Testostérone à œstradiol E2.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Mécanisme d’action des œstrogènes : (commun à toutes les hormones stéroïdiennes)<o:p></o:p>

    Ø  Diffusion passive à travers la membrane cellulaire.<o:p></o:p>

    Ø  Dans cytoplasme : Rc spé ER-α ou ER-β = complexe œstrogène-Rc.<o:p></o:p>

    Ø  Complexe E-ER (= FdT) se fixe sur le promoteur d’un gène au niveau d’un site spé ERE qui va stimuler toute la mécanique qui va conduire à la transcription du gène et à la formation d’ARNm spécifique de ce gène.<o:p></o:p>

     

     

     

    VIII) Le rétrocontrôle<o:p></o:p>

    - Inhibine : Sécrétée par les ȼ de la granulosa, augmente au cours de la maturation folliculaire et régule négativement la FSH (action endocrine).<o:p></o:p>

    - Œstradiol : <o:p></o:p>

    Ø  A faible dose : rétrocontrôle négatif sur la LH.<o:p></o:p>

    Ø  A haute dose : rétrocontrôle positif sur la LH à Pic de LH.<o:p></o:p>

    - Progestérone : effet négatif sur la sécrétion pulsatile de GnRH et sécrétion de LH.<o:p></o:p>

    è  La sécrétion pulsatile de la GnRH est une condition nécessaire.<o:p></o:p>

     

     

     

    IX) Quelques Hormones régulatrices<o:p></o:p>

    - La leptine : hormone polypeptidique fabriqué par le TA, 2 fonctions au niveau du SNC :<o:p></o:p>

    1)    Stimule la satiété.<o:p></o:p>

    2)    Stimule le neurone à GnRH en levant un frein qui était sur le neurone.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - La prolactine : hormone hypophysaire lactotrope, assure la lactation, taux max en fin de grossesse. <o:p></o:p>

    Ø  Rôle essentiel dans l’allaitement.<o:p></o:p>

    Ø  Prolactine à taux élevé inhibe la sécrétion pulsatile de GnRH.<o:p></o:p>

    Ø  Succion régulière du mamelon (au moins 6 fois/jour) par le nourrisson maintient une sécrétion élevée de prolactine : pour entretenir la sécrétion de lait, bloquer le système à GnRH et bloquer le cycle menstruel.<o:p></o:p>

     

     

     

    X) Progression des taux d’hormones pendant le cycle menstruel<o:p></o:p>

    1)    Œstradiol : taux bas à augmente pendant la phase folliculaire avec un pic à J.10 (avant le pic de LH) à diminue avant l’ovulation à augmente pendant phase lutéale à chute avec la progestérone juste avant les règles.<o:p></o:p>

     

    2)    Progestérone : basse en phase folliculaire à augmente juste avant l’ovulation, avec pic à J.21 du cycle.<o:p></o:p>

    S’il n’y a pas de fécondation à baisse, puis chute au moment des menstruations.<o:p></o:p>

     

    3)    LH : taux basal pendant tout le cycle puis pic très élevé aux environs de J.12-13 à précède l’ovulation.<o:p></o:p>

     

    4)    FSH :<o:p></o:p>

    ·       ~J.7 : inhibine régule négativement la FSH à follicules qui n’auront pas assez de Rc à la FSH vont s’atrésier et seul un follicule va continuer sa croissance (= follicule dominant), 2 conséquences importantes :<o:p></o:p>

    ü  C’est ce qui fait que la femme est mono-ovulante.<o:p></o:p>

    ü  C’est à ce moment qu’on intervient pour la FIV.<o:p></o:p>

    ·       FSH diminue jusqu’à J.24, où elle augmente pour se sélectionner une nouvelle cohorte de follicules qui possèdent des rc à la FSH.<o:p></o:p>

    ·       Quand les ȼ de la granulosa commencent à exprimer des Rc à la LH, elles deviennent les grandes ȼ lutéales, qui sont sensibles au pic de LH à ovulation.<o:p></o:p>

    ·       Les ȼ de la granulosa participent à la rupture folliculaire et à la reprise de la méiose. Une fois transformées en  grandes ȼ lutéales, elles constituent le corps jaune et fabriqueront de la progestérone (qui a un rétrocontrôle négatif sur la LH et positif sur la FSH).<o:p></o:p>

     

    XI) Atrésie des follicules<o:p></o:p>

    ª     Qui ? à Follicules de réserve, pré-antraux, antraux (+++)<o:p></o:p>

    ª     Comment ? à Par apoptose des ȼ de la granulosa avec fragmentation de la MB, perte des jonctions perméables entre granulosa et réduction de la vascularisation de la thèque.<o:p></o:p>

    ª     Pourquoi ?<o:p></o:p>

    1)    Déséquilibre du rapport facteur de survie / facteur d’atrésie.<o:p></o:p>

    2)    Mise en jeu des acteurs moléculaire de l’apoptose.<o:p></o:p>

    Concerne 99% des follicules ovariens<o:p></o:p>

     

     

     

     

    XII) L’évolution du follicule<o:p></o:p>

    ª     1ère phase d’initiation jusqu’au follicule pré-antral : spontanée, non régulée hormonalement.<o:p></o:p>

    ©     Commence dans la vie intra-utérine (8ème/9ème mois) jusqu’à l’âge adulte.<o:p></o:p>

    ©     En permanence, un certain nombre de follicules pré-ovulatoire passe au stade de follicule primaire puis pré-antraux et vont s’atrésier è responsable de l’épuisement progressif de la réserve par entrée des follicules en phase de croissance.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ª     1ère phase de croissance folliculaire à partir du stade pré-antral jusqu’au stade antral :<o:p></o:p>

    ©     Dure 70 jours.<o:p></o:p>

    ©     Les follicules se développent lentement.<o:p></o:p>

    ©     Leur stéroïdogénèse est pratiquement nulle.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ª     2ème phase de croissance folliculaire : follicule pré-ovulatoire :<o:p></o:p>

    ©     Prédéterminé 3 cycles avant l’ovulation.<o:p></o:p>

    ©     Donc 1ère phase d’initiation aléatoire et 2ème phase de croissance folliculaire contrôlée sur 3 cycles.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  Début de phase lutéale : 85 jours avant l’ovulation<o:p></o:p>

    §  Formation de la cohorte de follicules pré-antraux privilégiés (~200)<o:p></o:p>

    §  Sensibles à la FSH<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  Fin de phase folliculaire : 60 jours avant l’ovulation <o:p></o:p>

    §  Apparition de l’antrum<o:p></o:p>

    §  Sensible à E2 et FSH<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  Fin de phase lutéale : 24 jours avant l’ovulation<o:p></o:p>

    §  Recrutement des follicules susceptibles d’ovuler (~10)<o:p></o:p>

    §  Sous l’influence de FSH<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  Début de phase folliculaire :<o:p></o:p>

    §  Sélection du follicule dominant (1 seul !)<o:p></o:p>

    §  FSH + LH<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  Fin de phase folliculaire : juste avant l’ovulation<o:p></o:p>

    §  Evolution du follicule dominant<o:p></o:p>

    §  ovulation<o:p></o:p>


    votre commentaire
  • La fécondation<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    I) Définition<o:p></o:p>

    ª     Rencontre entre les différents gamètes : ovocytes et spz.<o:p></o:p>

    ª     Rétablissement de la diploïdie par un mécanisme de fusion.<o:p></o:p>

    ª     Permet de donner naissance à un nouvel individu et de lancer le développement embryonnaire à partir de la ȼ obtenue par cette fusion.<o:p></o:p>

    Fécondation généralement unique, interne = dans l’appareil génital féminin<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    II) L’approche spermatique<o:p></o:p>

    Ø  Déroulement<o:p></o:p>

    ª     Trajet : <o:p></o:p>

    ü  Spz projetés dans les culs de sac vaginaux latéraux (milieu vaginal très acide).<o:p></o:p>

    ü  Spz se réfugient dans la glaire cervicale (alcaline), essaient de la traverser ainsi que le canal endocervical pour rejoindre la cavité utérine.<o:p></o:p>

    ü  Spz se déplacent dans le liquide utérin, peuvent se reposer dans les cryptes au sein de l’endomètre (peuvent y rester plusieurs jours) et vont être relargués par vagues successives.<o:p></o:p>

    ü  Spz se présentent au niveau des cornes à droite ou à gauche puis continuent leur chemin dans la trompe pour arriver à l’ovocyte.<o:p></o:p>

    ü  Puis ils traversent les ȼ du cumulus et le 1er qui touche la ZP peut la pénétrer.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ª     Réduction du nombre de spz :<o:p></o:p>

    ð Plusieurs 10aines de millions déposés.<o:p></o:p>

    ð Seuls quelques millions traversent le canal endocervical.<o:p></o:p>

    ð 2-3 millions de spz arrivent dans la cavité utérine.<o:p></o:p>

    ð Orifice de passage de la trompe très fin : seuls quelques 100aines de spz vont pouvoir passer.<o:p></o:p>

    ð Uniquement 1 pourra féconder l’ovocyte après avoir traversé les ȼ du cumulus.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ª     Mouvement du spz : sinusoïdal très large, amplitude importante.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ª     Glaire cervicale :<o:p></o:p>

    ü  Sécrétée sous l’effet des œstrogènes par les glandes endocervicales, au niveau du col de l’utérus.<o:p></o:p>

    ü  Taux d’œstrogènes max au 10ème/11ème jour du cycle è glaire cervicale abondante, translucide, filante.<o:p></o:p>

    ü  Phase pré-ovulatoire : la glaire a des caractéristiques permettant aux spz de franchir l’espace endocervical tout en filtrant les débris cellulaire, les bactéries, les spz mal formés…<o:p></o:p>

    ü  La progestérone transforme la glaire en type lutéal = maillage non structuré infranchissable par les spz.<o:p></o:p>

    ü  Action de la pilule œstro-progestative :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    v  Verrou cervical : glaire infranchissable pour les spz.<o:p></o:p>

    v  Effet anti-gonadotrope : inhibe l’ovulation en bloquant le pic pré-ovulatoire de LH.<o:p></o:p>

    v  Effet anti-nidatoire sur l’endomètre : dû à la présence constante de progestérone.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  La capacitation :<o:p></o:p>

    ª     Comment définir la capacitation ? <o:p></o:p>

    ü  Double activation lors de la rencontre du spz avec la ZP de l’ovocyte : la ZP active le spz (réaction acrosomique), puis le spz activé va activer le cycle cellulaire au niveau de l’ovocyte en le fécondant.<o:p></o:p>

    ü  Réaction acrosomique : libération des enzymes contenues dans le sac acrosomal = lyse de la ZP et le spz peut ainsi accéder directement à la mb basilaire. Elle est absolument nécessaire !<o:p></o:p>

    ü  Pour qu’un spz soit activé et qu’il déclenche sa réaction acrosomique au contact de la ZP il doit avoir acquis une certaine fécondance : la capacitation.<o:p></o:p>

    ª     A quoi sert cette capacitation ?  Elle a pour but d’étaler dans le temps le moment où un des spz de l’éjaculat sera fécondant : augmente les chances et l’espace de temps au cours duquel la fécondation pourra avoir lieu.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ª     Qu’est-ce que c’est ? <o:p></o:p>

    ü  C’est une modification de la membrane de la partie antérieure de la tête du spz.<o:p></o:p>

    ü  Capacitation :<o:p></o:p>

    §  Ablation du cell coat.<o:p></o:p>

    §  Modification de la composition lipidique de la mb.<o:p></o:p>

    §  Migration latérale des protéines membranaires.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ª     FIV<o:p></o:p>

    ü  Prélèvement des ovocytes et recueil des spermatozoïdes, puis centrifugation des spz qui seront mis dans liquide qui semblable au liquide utérin/tubaire. Ce liquide :<o:p></o:p>

    §  Nettoie le cell coat.<o:p></o:p>

    §  Accélère les modifications lipidiques avec les échanges de cholestérol.<o:p></o:p>

    §  Permet la capacitation avec la migration des protéines<o:p></o:p>

    §  Rend les spz tout à fait aptes à la réaction acrosomique<o:p></o:p>

    ü  Par centrifugation/lavage on reproduit ce qui se passe à travers le col utérin dans la glaire, à travers le liquide utérin dans l’utérus, à travers la corne et la trompe dans les liquides respectifs.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ª     Aspect protéique de la capacitation :<o:p></o:p>

    ü  Modification du cytosquelette.<o:p></o:p>

    ü  Phosphorylation sur tyrosine des protéines mbr = mécanisme de transduction du signal : plus elles se phosphorylent et plus le spz est capacité, à partir d’un certain seuil la réaction acrosomique se déclenche.<o:p></o:p>

    ü  Modification du mouvement du spz, parallèlement à la capacitation : le mouvement du flagelle va avoir une amplitude latérale de plus en plus grande.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  La traversée des enveloppes<o:p></o:p>

    (Spz hyperactivé et ovocyte bloqué en M2 après expulsion du 1er globule polaire en fin de M1)<o:p></o:p>

    ª     Traversée du cumulus :<o:p></o:p>

    ü  Les ȼ du cumulus (si l’ovocyte est mature) sécrètent de l’acide hyaluronique.<o:p></o:p>

    ü   Les spz passent à travers ces ȼ grâce à la fluidité du liquide du cumulus et aux mouvements amples du flagelle.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ª     Liaison à la ZP :<o:p></o:p>

    ü  Le Spz gagne la ZP, faite de 3 glycoprotéines transmembranaires qui sont des Rc.<o:p></o:p>

    ü  ZP2 (poids moléculaire intermédiaire ~60kDa) va être le ligand du Rc du spz pour la ZP.<o:p></o:p>

    ü  ZP3 et RZP3 sont faites de 2 parties :<o:p></o:p>

    ©     Une partie glycosylée qui assure la spécificité de la liaison.<o:p></o:p>

    ©     Une partie polypeptidique qui fait la transduction du signal qui conduit à l’activation du spz à libération d’enzymes de l’acrosome.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ª     Etablissement de la réaction acrosomique :<o:p></o:p>

    ü  ZP3-RZP3 à activation de l’Adénylate Cyclase via la protéine G à synthèse AMPc à réaction acrosomique.<o:p></o:p>

    ü  ZP3-RZP3 à phosphorylation de protéines à ouverture des canaux calcium à entrée de calcium dans la tête du spz à réaction acrosomique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ª     Traversée de la ZP<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  La réaction acrosomique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ª     Description de l’acrosome (de l’ext. vers l’int.)<o:p></o:p>

    ü  Mb plasmique.<o:p></o:p>

    ü  Sac de l’acrosome qui contient une mb ext = mb acrosomique/acrosomale externe.<o:p></o:p>

    ü  Contenu de l’acrosome.<o:p></o:p>

    ü  Mb acrosomique/acrosomale interne.<o:p></o:p>

    ü  Mb nucléaire.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ª     Que se passe-t-il au moment de la réaction acrosomique, lorsque ZP3-RZP3 a envoyé ses messages et a activé le spz ?<o:p></o:p>

    ü  Entrée brutale de calcium.<o:p></o:p>

    ü  Accélération de la phosphorylation des protéines.<o:p></o:p>

    ü  Accélération de la migration des protéines transversales au niveau de la mb à création de zones de la mb où il n’y a plus de protéines : lâche et fragile.<o:p></o:p>

    ü  Perforation et vésication de la membrane.<o:p></o:p>

    v  Dans les zones où la mb se perfore, elle fusionne avec la mb acrosomique ext à présence d’un trou, formation de vésicules qui s’en vont, et le contenu de l’acrosome est libéré dans le milieu ext à obtention d’un spz réagi.<o:p></o:p>

    v  Il ne reste plus que la mb acrosomique interne.<o:p></o:p>

    v  Seul le spz réagi ayant exposé sa mb acrosomique interne va pouvoir féconder, pourtant il ne fusionne pas par la mb interne mais par le segment équatorial et par la région post-acrosomique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ª     Résumé :<o:p></o:p>

    ü  Le spz reconnaît la ZP à le système ZP3-RZP3 se lie et déclenche la réaction acrosomique à contenu de l’acrosome déversé = pleins d’enzymes à acrosine (+++, protéase qui mange et modifie la ZP) à permet au spz de traverser la ZP.<o:p></o:p>

    ü  Il y a toujours 1 spz en avance et dès qu’il va toucher la mb ovocytaire dans l’espace pellucide : ça libère les granules corticaux sous plasmatiques de l’ovocyte ce qui va modifier la ZP  et donc créer un barrage à la progression des spz à Blocage de la polyspermie.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    III) La fécondation proprement dite<o:p></o:p>

    Ø  La fusion des gamètes<o:p></o:p>

    ©     Plusieurs spz tentent de traverser la ZP mais un seul pourra féconder l’ovocyte.<o:p></o:p>

    ©     L’ovocyte est toujours bloqué en M2 et on peut voir le 1er globule polaire dans l’espace pellucide sous la ZP, au contact de la mb de l’ovocyte.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ª     La fusion inter-gamétique<o:p></o:p>

    v  Comment ?<o:p></o:p>

    §  Le spz se colle tangentiellement par la zone post-acrosomique à mb plasmiques du spz et de l’ovocyte fusionnent à spz incorporé avec son flagelle.<o:p></o:p>

    §  Tout ce qui n’est pas le noyau va disparaitre et être digéré dans le cytoplasme, puis le noyau va se décondenser.<o:p></o:p>

     

    v  Grâce à quoi ?<o:p></o:p>

    §  Aux protéines d’adhésion (intégrines), qui vont permettre au spz d’adhérer par la mb acrosomale interne à la mb plasmique ovocytaire.<o:p></o:p>

    §  Au niveau des mb acrosomale interne et ovocytaire à pas de système de reconnaissance spécifique de l’espèce, mais il y a un système d’adhésion.<o:p></o:p>

    §  Le spz est totalement phagocyté, intégré en intra-cytoplasmique et tout ce qui est habillage du spz va dégénérer : il ne reste que le noyau !<o:p></o:p>

     

    But du spz : amener le capital génétique mâle et mourir<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  La réaction corticale<o:p></o:p>

    ª     1er système de blocage : libération des granules corticaux par exocytose, puis modification de la ZP et enfin blocage de la polyspermie.<o:p></o:p>

    ª     2ème mécanisme de blocage au niv. de la mb ovocytaire : elle se modifie à il n’y a plus de microvillosités à  modification de la conductance de la mb qui devient réfractaire à la fusion.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le blocage de la polyspermie c’est à la fois la modification de la MEC (càd les protéines de la ZP via les protéases des granules corticaux) et modification de la mb ovocytaire qui devient réfractaire à la fusion.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  La réaction nucléaire<o:p></o:p>

    ª     L’ovocyte termine sa 2ème division méiotique, puis expulse le 2ème globule polaire dans l’espace pré-vitellin.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  La réaction cytoplasmique<o:p></o:p>

    ª     1er évènement au niveau de la réaction cytoplasmique : mise en jeu de protéines nucléaires, capables de décondenser le noyau du spz à histones et protamines.<o:p></o:p>

    ª     Il existe des facteurs présents dans le cytoplasme ovocytaire, qui décondensent  des protéines nucléaires du spz à libération des K paternels, qui vont se mélanger avec les K maternels.<o:p></o:p>

    ª     Toutes ces réactions sont liées par la vague calcique provoquée par la fusion du spz.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  Le rétablissement de la diploïdie<o:p></o:p>

    ª     Le 2ème globule polaire a été expulsé.<o:p></o:p>

    ª     Le noyau possède à nouveau une mb nucléaire = pronucléus femelle. <o:p></o:p>

    ª     Le noyau mâle est décondensé mais a toujours une membrane nucléaire = pronucléus mâle.<o:p></o:p>

    ª     Peu à peu, les enveloppent disparaissent et les 2 noyaux se rapprochent : il va y avoir amphimixie.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    IV) Chronologie du déroulement de la fécondation +++<o:p></o:p>

    v  Ovocyte bloqué en M2.<o:p></o:p>

    v  Pénétration des spz dans les ȼ folliculeuses moins de 10h après l’ovulation.<o:p></o:p>

    v  Début de la fécondation au temps 0.<o:p></o:p>

    v  Fusion des gamètes.<o:p></o:p>

    v  Activation de l’ovocyte en moins de 2h.<o:p></o:p>

    v  Fin de la méiose.<o:p></o:p>

    v  Formation du pronucléus femelle et éjection du 2ème globule polaire.<o:p></o:p>

    v  Formation du pronucléus mâle entre 6 et 7h.<o:p></o:p>

    v  Réplication de l’ADN : moins de 18h avant le début de la mitose.<o:p></o:p>

    v  Prophase dans chaque pronucléus pour démarrer la future mitose.<o:p></o:p>

    v  Métaphase de la 1ère mitose de segmentation.<o:p></o:p>

    v  Mélange des K paternels et maternels : amphimixie de 24 à 30h.<o:p></o:p>


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