• Généralités et épithéliums<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    I. Les bases<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                      1/ Les cellules<o:p></o:p>

    Cellule totipotente : peut donner un organisme entier si implantée correctement dans un organisme féminin.<o:p></o:p>

    Cellule pluripotente: capable de donner les trois feuillets mais pas les annexes/gonades (ex : cellule épiblastique).<o:p></o:p>

    Cellule multipotente: appartient à un feuillet donné et est capable de donner différentes lignées à l’intérieur de ce feuillet (ex : CS Mésenchymateuse).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2/ Fonctions générales d’un organisme<o:p></o:p>

               A) Protection passive (externe)<o:p></o:p>

    La peau : tissu épithélial de surface qui se prolonge à l’intérieur du corps par le tissu épithélial bronchique, digestif et urogénital.<o:p></o:p>

    Application clinique : S’il est détruit, (ex : grands brulés) la moindre particule peut engendrer une catastrophe.<o:p></o:p>

     

               B) Protection active (interne)<o:p></o:p>

    Le tissu conjonctif forme une protection métabolique (TD, poumons…) et de défense (cellules du sang). <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3/ Qui donne quoi?<o:p></o:p>

     

    Feuillets<o:p></o:p>

    Embryonnaires<o:p></o:p>

    Epithéliums<o:p></o:p>

    Tissu<o:p></o:p>

    Conjonctif<o:p></o:p>

    Tissu<o:p></o:p>

    Musculaire<o:p></o:p>

    Tissu nerveux<o:p></o:p>

     

    Revêtement<o:p></o:p>

    Glandulaire<o:p></o:p>

     

     

     

    Ectoderme de <o:p></o:p>

    Surface<o:p></o:p>

     

    Epiderme<o:p></o:p>

    Email des dents<o:p></o:p>

    G. sudoripares, sébacés, mammaires<o:p></o:p>

     

    Certains muscles lisses, cellules myoépithéliales<o:p></o:p>

    Certains neurones<o:p></o:p>

    Neurectoderme<o:p></o:p>

     

    Epithélium Ependyme<o:p></o:p>

    Rétine<o:p></o:p>

    Médulo surrénales <o:p></o:p>

     

    Certains muscles lisses<o:p></o:p>

    Tout le SN<o:p></o:p>

    Mésoderme<o:p></o:p>

    Epithélium<o:p></o:p>

    Cavités coelomiques<o:p></o:p>

    Cortico-surrénales<o:p></o:p>

    Fibroblastes, ostéocytes, chondrocytes, adipocytes, cellules libres=sang… <o:p></o:p>

    Muscles striées, cardiaque et lisses<o:p></o:p>

     

    Endoderme<o:p></o:p>

    Epithélium digestif<o:p></o:p>

    Epithélium des voies aériennes<o:p></o:p>

    G. digestives, foie, pancréas, G. bronchiques, cellules neuroendocrines<o:p></o:p>

     

     

     

                   

    <o:p> </o:p>

    4/ La cellule<o:p></o:p>

    Les cellules sont accrochées à la MEC, et elles ont une structure qui est en relation avec leurs fonctions. <o:p></o:p>

               A) Les organites de synthèse<o:p></o:p>

    - Noyau : contient l’information génétique (ADN) / synthétise les ARNm, etc, dans le nucléole / répond aux ordres du cyto.<o:p></o:p>

    - Mitochondrie : métabolisme de l’oxygène / synthèse d’ATP.<o:p></o:p>

    - Reticulum Endoplasmique : Granulaire = synthèse des protéines et glycoprotéines // Lisse = synthèse des lipides.<o:p></o:p>

    - Appareil de golgi : maturation des protéines / formation des vésicules de sécrétion.<o:p></o:p>

     

               B) Les organites de dégradation/recyclage<o:p></o:p>

    - Endosome : Recyclage des membranes et des protéines de surface.<o:p></o:p>

    - Lysosomes : Dégradation des protéines, lipides et polysaccharides.<o:p></o:p>

    - Peroxysomes : Détoxification des molécules potentiellement dangereuses.<o:p></o:p>

     

               C) Le cytosquelette<o:p></o:p>

    Agit sur la forme, la mobilité, la contraction ainsi que la division de la cellule.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

               D) Facteurs de fluidité de la membrane cellulaire<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Température ↑<o:p></o:p>

    Alcool ↑<o:p></o:p>

    Cholestérol ↑<o:p></o:p>

    Etat ordonné<o:p></o:p>

    Etat désordonné<o:p></o:p>

    Fluidité<o:p></o:p>

    ↑<o:p></o:p>

    ↑<o:p></o:p>

    ↓<o:p></o:p>

    ↓<o:p></o:p>

    ↑<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    5/ Les éléments de jonction<o:p></o:p>

     

    Ø  Jonction serrée (zonula occludens / tight junction / jonction imperméable) : <o:p></o:p>

    2 cellules se fixent entre elles fusion membranaire aucune circulation entre les deux cellules.<o:p></o:p>

    Ø  Jonction communicante (Gap jonction / nexus) : communications de 2 cytoplasmes par flux ioniques via les connexons (assemblage de 6 protéines appelées connexines). <o:p></o:p>

    1 canal = 2 connexons (donc 12 protéines), pouvant être en conformation ouverte ou fermée.<o:p></o:p>

    Ø  Desmosome (jonction d’ancrage) : permet la fixation de 2 cellules entre elles (circulation entre les cellules possible).<o:p></o:p>

    Ø  Hémi-desmosome (jonction d’ancrage) : permet la fixation des cellules à la MEC.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    6/ Le devenir cellulaire<o:p></o:p>

     

    A) Pourquoi les cellules se divisent ?              B) Quels mécanismes vont déclencher la prolifération ?<o:p></o:p>

    - Le développement embryonnaire                                   - La taille cellulaire<o:p></o:p>

    - La croissance générale                                                        - Le rapport noyau/cytoplasme<o:p></o:p>

    - Le renouvellement des cellules                                         - Le rapport membrane/cytoplasme<o:p></o:p>

    - La cicatrisation                                                                      - L’existence de signaux cytoplasmiques<o:p></o:p>

    - Conserver l’identité cellulaire<o:p></o:p>

    - Dérèglements (cancer)<o:p></o:p>

     

                C) Mort cellulaire + Homéostasie <o:p></o:p>

    - Apoptose : mort cellulaire volontaire ou programmée de la cellule pour permettre le développement (main de l’embryon lors du DE).<o:p></o:p>

    - Nécrose : mort pathologique de la cellule due à un trop grand stress ou à une quantité de produits toxiques trop importante.<o:p></o:p>

    - Homéostasie : maintien de la stabilité et de l’équilibre du milieu intérieur, existe au niveau des organites/cellules mais aussi au niveau des tissus/organes. Lorsqu’une cellule subit un stress, plusieurs cas de figure interviennent :<o:p></o:p>

    ·       Le stress est trop important donc la cellule meurt par apoptose.<o:p></o:p>

    ·       La cellule entre dans un nouvel état homéostasique, soit elle contrôle le stress et retourne à l’état homéostasique naturel, soit elle s’adapte et évolue → création d’un nouvel état homéostasique.<o:p></o:p>

    ·       La cellule n’arrive pas à s’adapter et meurt par nécrose → inadaptation.<o:p></o:p>

    Le temps est un facteur très important car, si une cellule peut contrôler un stress transitoire, elle ne pourra pas le contrôler perpétuellement s’il est continu.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    7/ Classification des tissus<o:p></o:p>

     

    - Un tissu est une union de cellules différenciées de façon identique pouvant être complétées par l’adjonction de structures spécifiques non cellulaires.<o:p></o:p>

    - Tissu simple : cellules identiques constituant une masse de cellules qui sera du TC, épithélial, musculaire ou nerveux.<o:p></o:p>

    - Organe : association de 2 ou plusieurs tissus différents + système vasculaire et nerveux.<o:p></o:p>

     

    /!\ Chaque feuillet aboutit à des tissus et à des fonctions spécifiques, MAIS l’évolution d’un feuillet embryonnaire ne correspond pas à une spécificité tissulaire /!\<o:p></o:p>

     

    /!\ L’orientation d’une cellule n’est pas irréversible /!\<o:p></o:p>

    8/ Les transformations tissulaires<o:p></o:p>

     

               A) Hypertrophie cellulaire/tissulaire (et hyperplasie)<o:p></o:p>

     Augmentation du volume de la cellule sans modification de sa forme ou de ses aspects cytologiques, réversible ou non, impliquant une augmentation des échanges entre la cellule et le milieu extérieur.<o:p></o:p>

    - Cellulaire : augmentation de la taille de la cellule.<o:p></o:p>

    - Tissulaire : augmentation de la taille d’un tissu par une hypertrophie cellulaire ou une hyperplasie cellulaire (= augmentation  anormale du nombre de cellules due à des divisions anormales ou à une augmentation du nombre de progéniteurs).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

               B) Hypotrophie cellulaire/tissulaire (et hypoplasie/involution)<o:p></o:p>

     Diminution du volume de la cellule avec rétraction de l’ensemble de ses éléments, généralement irréversible, pouvant être due à un vieillissement (sénescence).        /!\ Une hypotrophie courte n’est pas néfaste /!\<o:p></o:p>

    - Cellulaire : diminution de la taille de la cellule.<o:p></o:p>

    - Tissulaire : diminution de la taille d’un tissu par une hypotrophie cellulaire ou une hypoplasie cellulaire (= diminution du nombre de cellules en divisions par ralentissement de la prolifération cellulaire).<o:p></o:p>

    Processus d’aplasie : stade où il n’y a plus aucune cellule en division.<o:p></o:p>

     

               C) Métaplasie <o:p></o:p>

    - Normale ou pathologique : transformation d'un tissu en un autre tissu de morphologie et de fonctions différentes. <o:p></o:p>

    - Normale ou physiologique : transformation d'un tissu différencié en un autre tissu différencié EN DEHORS des épisodes de maturation embryonnaire et/ou fœtale.<o:p></o:p>

    - Produit des tissus qui ne se trouvent pas à leur place habituelle. <o:p></o:p>

    - Réversible, peut résulter d’une adaptation fonctionnelle ou adaptative à un facteur nociceptif.<o:p></o:p>

    /!\ La transformation du cartilage en os n'est pas une métaplasie /!\<o:p></o:p>

    - Rare dans les tissus conjonctifs.<o:p></o:p>

    - Jamais dans les tissus conjonctif de soutient ni nerveux et musculaires.<o:p></o:p>

     

               D) Dysplasie<o:p></o:p>

    Limite entre le descriptif d’une métaplasie et la perception d’un facteur de risque évolutif sous-jacent.<o:p></o:p>

     

               E) Dystrophie<o:p></o:p>

    Altération de la structure d’un tissu ou d’un organe survenant au cours du DE ou d’un processus physiologique/pathologique de croissance ou de régénération. Elle entraine une modification de l’architecture.<o:p></o:p>

     

               F) Ectopie<o:p></o:p>

    Déplacement d'un organe dans une zone topographiquement anormale, elle est congénitale ou acquise. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    II. Les épithéliums<o:p></o:p>

    Tous les épithéliums reposent sur une lame basale.<v:shapetype coordsize="21600,21600" filled="f" id="_x0000_t75" o:preferrelative="t" o:spt="75" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" stroked="f"> <v:stroke joinstyle="miter"> <v:formulas> <v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"> <v:f eqn="sum @0 1 0"> <v:f eqn="sum 0 0 @1"> <v:f eqn="prod @2 1 2"> <v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"> <v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"> <v:f eqn="sum @0 0 1"> <v:f eqn="prod @6 1 2"> <v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"> <v:f eqn="sum @8 21600 0"> <v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"> <v:f eqn="sum @10 21600 0"> </v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:formulas> <v:path gradientshapeok="t" o:connecttype="rect" o:extrusionok="f"> <o:lock aspectratio="t" v:ext="edit"> </o:lock></v:path></v:stroke></v:shapetype><v:shape alt="Description : :D" id="Image_x0020_1" o:spid="_x0000_i1026" style="width:1pt;height:1pt;visibility:visible; mso-wrap-style:square" type="#_x0000_t75"> <v:imagedata o:title="D" src="file://localhost/Users/Leana/Library/Caches/TemporaryItems/msoclip/0/clip_image001.gif"> </v:imagedata></v:shape><o:p></o:p>

     

    1/ De revêtement<o:p></o:p>

    Cellules associées par des jonctions cellulaires serrées, toujours avasculaires.<o:p></o:p>

     

                A) Simples unistratifiés<o:p></o:p>

    Pavimenteux, cubiques ou prismatiques (ciliées ou non, avec stéréocils ou à bordure en brosse).<o:p></o:p>

     

                B) Pluristratifiés<o:p></o:p>

    Pavimenteux kératinisés ou non, prismatiques.<o:p></o:p>

     

                C) Pseudostratifiés<o:p></o:p>

    - De transition avec cils/stéréocils/bordure en brosse ou cellules ciliées et à muqueuses.<o:p></o:p>

    - Dans les cellules prismatiques, les noyaux sont refoulés vers la lame basale.<o:p></o:p>

    /!\ Toutes les cellules reposent sur la lame basale avec des tailles différentes /!\<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2/ Glandulaires<o:p></o:p>

    Les glandes proviennent d'un bourgeonnement de l'épithélium de revêtement : <o:p></o:p>

    Elles restent connectées glandes exocrines / elles se détachent glandes endocrines.

    <o:p></o:p>

    Les cellules glandulaires n'utilisent pas elles même leur produit de sécrétion, elles les rejettent uniquement. <o:p></o:p>

    - Cellules isolées au sein de l’épithélium de surface : cellules endoépithéliales.<o:p></o:p>

    - Cellules en amas cellulaires : glandes exoépithéliales multicellulaires. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    /!\ Les glandes exocrines peuvent être : tubulaires, acineuses ou alvéolaires, simples, ramifiées ou composées /!\<o:p></o:p>

    /!\ C’est le besoin qui crée la fonction, qui crée l’architecture nécessaire pour répondre au besoin /!\<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L'excrétion se fait en 4 phases (ASSE) : Assimilation / Synthèse / Stockage / Expulsion<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Glande homocrine : toute les cellules sécrètent la même chose<o:p></o:p>

    Glande hétérocrine : certaines cellules sont endo/exocrines et les produits de sécrétions ne sont pas les mêmes.<o:p></o:p>

     

     

    <v:shape id="Image_x0020_4" o:spid="_x0000_i1025" style="width:406pt;height:174pt;visibility:visible; mso-wrap-style:square" type="#_x0000_t75"> <v:imagedata o:title="" src="file://localhost/Users/Leana/Library/Caches/TemporaryItems/msoclip/0/clip_image002.png"> </v:imagedata></v:shape><o:p></o:p>

     

    Sans titre

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    3/ Différences acinus séreux/muqueux<o:p></o:p>

     

     

    ACINUS SEREUX<o:p></o:p>

    ACINUS MUQUEUX<o:p></o:p>

    NOMBRE DE CELLULES sur coupes transversales<o:p></o:p>

    Maximum 10<o:p></o:p>

    Plus de 10<o:p></o:p>

     

    LUMIERE<o:p></o:p>

    Très étroite<o:p></o:p>

    à la limite de visibilité<o:p></o:p>

    Large, bien visible<o:p></o:p>

     

    NOYAU<o:p></o:p>

    Arrondi, au centre de la cellule<o:p></o:p>

    Aplati, déjeté au pôle basal<o:p></o:p>

     

    GRAINS<o:p></o:p>

    DE<o:p></o:p>

    SECRETION<o:p></o:p>

     

    Grains de sécrétion denses, petits et sphériques, strictement au pole apical<o:p></o:p>

     

    Déformés par les grains adjacents, occupant l'apex et débordant sur la zone médiane et les espaces<o:p></o:p>

    latéro-nucléaires<o:p></o:p>

    CONTENU DES<o:p></o:p>

    GRAINS<o:p></o:p>

    Zymogènes<o:p></o:p>

    Nature protéique +++<o:p></o:p>

    Réaction PAS - - -<o:p></o:p>

    Grains de Mucus Mucopolysaccharides<o:p></o:p>

    Réaction PAS +++<o:p></o:p>

    ORGANITES<o:p></o:p>

    INTRA-<o:p></o:p>

    CELLULAIRES<o:p></o:p>

    Réticulum granulaire très développé au pole basal<o:p></o:p>

    Appareil de Golgi très développé supra nucléaire<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>


    votre commentaire
  • Tissus Conjonctifs<o:p></o:p>

     

    Le TC est  issu du mésoderme, à partir des cellules souches mésenchymateuses.<o:p></o:p>

    Les CSM sont à l’origine des fibroblastes, qui sont à l’origine de la MEC.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    I. Architecture du Tissu Conjonctif <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Formé de cellules non jointives reposant sur une MEC (structure semi gélifiée) composée d’eau, de substances dissoutes et de macromolécules = fibres + substance fondamentale. <o:p></o:p>

    Il est à la base de la structure et de l’architecture des tissus et est un des tissus les plus représentés dans l’organisme.<o:p></o:p>

     

    Pas de prédominance = TC lâche<o:p></o:p>

    Prédominance de fibres = TC dense (orienté ou non)<o:p></o:p>

    Prédominance de cellules = Tissu adipeux.<o:p></o:p>

     

    II. Les Tissus Conjonctifs Embryonnaires<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1/ Le TC Mésenchymateux <o:p></o:p>

    - Issu du mésoblaste primordial, sous forme de lame latérale et persistera là où elle sera non différenciée.<o:p></o:p>

    - Tissu évolutif (car il n’a pas évolué) et multipotent (car composé de CSM qui sont multipotentes).<o:p></o:p>

    - Recouvert par un épithélium de surface.
    - Cellules isolées reliées entre elles par des filaments de collagène.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                     A/ La cellule mésenchymateuse<o:p></o:p>

    - Noyau décondensé riche en euchromatine, expression transcriptionnelle très forte et diversifiée. <o:p></o:p>

    - Nucléole hypertrophié, REG et ribosomes très abondants synthèse protéique importante. <o:p></o:p>

    - Forme fusiforme et étoilée, morphologie proche de celle d’un fibroblaste.<o:p></o:p>

    - Emet des prolongements cytoplasmiques et interagit avec un réseau matriciel constitué essentiellement de fibres de réticuline.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2/ Le tissu conjonctif gélatineux<o:p></o:p>

    - Trouvé essentiellement dans le cordon ombilical, le placenta et la pulpe dentaire. <o:p></o:p>

    - Comporte des cellules étoilées, reliées par des prolongements cytoplasmiques, reposant sur une MEC peu riche en fibres.<o:p></o:p>

    - Substance fondamentale riche en acide hyaluronique et en protéoglycanes  = captation de l’eau pour la gélifier.<o:p></o:p>

    - Ce tissu a une faible activité cellulaire : c’est un tissu de réserve de cellules souches, il est dit quiescent.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    III. Le TC Fibreux lâche<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1/ Composition<o:p></o:p>

    - On le trouve autour des vaisseaux et des nerfs car il possède peu de cellules et de fibres → tissu à mailles larges permet aux molécules du milieu intérieur de circuler facilement.<o:p></o:p>

    - Principale cellule de ce tissu : fibroblaste, qui produit le collagène (fibre majoritaire dans ce type de tissu).<o:p></o:p>

    - Il est sous-cutané et sa MEC est plus ou moins gélifiée, riche en facteur de croissance, molécules d’adhésion et protéoglycanes. <o:p></o:p>

    - Rôles : soutien /emballage d’organes /voie de passage /siège de l’inflammation, de l’immunité et de la cicatrisation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ce tissu possède une grande activité métabolique, grâce aux : <o:p></o:p>

    ü  Monocytes/macrophages surveillance, prévenance, coordination, phagocytose.<o:p></o:p>

    ü  Fibroblaste récepteur du milieu intérieur, transmission des ordres, réparation. <o:p></o:p>

    ü  Lymphocytes même fonction que les monocytes.<o:p></o:p>

    ü  Mastocytes modification de la concentration osmotique grâce à des sécrétions d’histamine, d’héparine et de sérotonine, présence du complexe immun anticorps/ IgE.<o:p></o:p>

    ü  Quelques polynucléaires éosinophiles impliqués dans les processus allergiques et parasitaires.<o:p></o:p>

    /!\ Jamais de neutrophiles /!\<o:p></o:p>

    3/ Le fibroblaste<o:p></o:p>

                     A/ Composition<o:p></o:p>

    - Noyau central ovoïde allongé (1 à 2 nucléoles) + cytoplasme peu abondant basophile.<o:p></o:p>

    - Il est étoilé, fusiforme avec de longs prolongements cytoplasmiques. <o:p></o:p>

    - Il contient des ribosomes, un REG, et +++ Golgi synthèse protéique importante. <o:p></o:p>

    - Cellules mobiles qui surveillent les anomalies cytosquelette très développé.

    <o:p></o:p>

                     B/ Fonctions<o:p></o:p>

    Synthèse du tropocollagène, mise en place des fibrilles association pour former les fibres de collagène et de réticuline (constituants de la substance fondamentale).<o:p></o:p>

     

    - Fabrication du protocollagène => collagène + réticuline<o:p></o:p>

    - Fabrication des fibrillines => Fibres élastiques.<o:p></o:p>

    - Fabrication de facteurs de la MEC : Peptidoglycanes, hyaluronane (captent eau autour des fibres de collagène)<o:p></o:p>

    - Fabrication de molécules d’adhésion comme la fibronectine qui permet l’accrochage des cellules à travers leur membrane plasmique, aux fibres. <o:p></o:p>

     

    - Le fibroblaste peut alterner ses cycles de division (7fois) et le fibrocyte peut repartir dans un cycle de division (contrairement aux autres cellules différenciées qui ne prolifèrent plus) fibroblaste quiescent/post-mitotique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    4/ Les fibres<o:p></o:p>

                     A/ De collagène<o:p></o:p>

    - 30 à 35% des protéines totales de l’organisme.<o:p></o:p>

    - Résistantes et souples, insolubles dans l’eau froide, digérées par des enzymes protéolytiques et biréfringentes en lumière polarisée, larges, formées de fibres parallèles organisées en faisceaux unies par la membrane de Henlé.  <o:p></o:p>

     

    Collagène de type 1 : Abondant (tendons, tissus osseux, derme).<o:p></o:p>

    Collagène de type 2 : Cartilage.<o:p></o:p>

    Collagène de type 3 : Muscles et parois vasculaires.<o:p></o:p>

    Collagène de type 4 : Lames basales.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Synthèse des fibres de collagène : <o:p></o:p>

    1)     Fabrication de sous unités α à partir d’acides aminés endocytés.<o:p></o:p>

    2)     3 sous-unités α s’associent dans l’appareil de Golgi procollagène, qui sera exocyté.<o:p></o:p>

    3)     Coupure des extrémités terminales (= excision des télopeptides)   tropocollagène.<o:p></o:p>

    4)     Tropocollagènes s’associent bout  à bout microfibrilles. <o:p></o:p>

    5)     Microfibrilles s’associent parallèlement fibres de collagène.<o:p></o:p>

    Les fibrilles sont décalées les unes par rapport aux autres d’environ 67nm striation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                     B/  De réticuline<o:p></o:p>

    - Essentiellement situées dans les tissus hématopoïétiques, le foie, les reins et le tissu adipeux.<o:p></o:p>

    - Non visibles au niveau optique coloration à l’imprégnation argentique afin de les individualiser car elles sont plus fines que les fibres de collagène.<o:p></o:p>

    - Couche glucidique et lipidique autour de chaque microfibrille  pas de polymérisation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                     C/ Elastiques<o:p></o:p>

    - Permettent l’élasticité du système de par leur grande amplitude et leur souplesse<o:p></o:p>

    - Constituent un réseau de fibres anastomosées de faible diamètre.<o:p></o:p>

    - Les régions reliées entre elles par les desmosines sont fixes, tandis que les autres sont déformables.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    5/ Autres constituants de la MEC<o:p></o:p>

                     A/ Protéoglycanes<o:p></o:p>

    Chaines polypeptidiques qui se trouvent sur l’acide hyaluronique rôle dans la capture de l’eau.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                     B/ Glycosaminoglycanes<o:p></o:p>

    • Non sulfatés : Acide hyaluronique (fixe l’eau gélification) + Chondroïtine (peu abondante).<o:p></o:p>
    • Sulfatés : Chondroïtines sulfatées + Kératosulfates (protéines de structure).<o:p></o:p>

    IV. Le TC Fibreux dense<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                1/ TC fibreux dense orienté (retrouvé dans les tendons et dans les ligaments)<o:p></o:p>

    Structure du tendon :<o:p></o:p>

    - Composé de fibres de collagène orientées latéralement les unes avec les autres.<o:p></o:p>

    - Les fibroblastes (= ténocytes dans le tendon) réparent les microfibrilles du tendon, mais au fur et à mesure que le tendon vieillit, les ténocytes dégénèrent et ne réparent plus le tendon finit alors par claquer.<o:p></o:p>

                      Pour y remédier, on peut injecter des ténocytes ou des facteurs de croissance.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2/ TC fibreux dense non orienté<o:p></o:p>

    - Structure très rigide qui résiste à des forces répétés importantes où on trouve 95% de fibres de collagène disposées en épais faisceaux.<o:p></o:p>

    - Au niveau des capsules, du périoste, de la dure mère, des valves cardiaques, aponévroses (++).<o:p></o:p>

    - Métabolismes très lents réparation lente.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    V. Le TC adipeux<o:p></o:p>

    Tissu à prédominance de cellules (adipocytes) qui vient d'un progéniteur commun aux myoblastes, chondroblastes, fibroblastes et ostéoblastes : l’adipoblaste.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1/ Tissu adipeux blanc<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                     A) Généralités<o:p></o:p>

    - De structure (zones où on amortit les chocs) ou de réserve (graisse sous cutanée et abdominale).<o:p></o:p>

    - 15 à 20% du volume corporel chez l’adulte.<o:p></o:p>

    - On observe des lobules (= adipocytes regroupés en îlots) délimités par un TC dense, et chacun desservi par une petite artère qui s’écoule dans un riche réseau intralobulaire lien entre milieu intérieur et milieu extérieur.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                     B) Structure<o:p></o:p>

    - Noyau écrasé, situé en périphérie (refoulé par les enclaves lipidiques, de toute taille).<o:p></o:p>

    - Les enclaves lipidiques sont entourées par un réseau de microfibrilles cytoplasmiques.<o:p></o:p>

    - Prédominance de fibres de réticuline coloration d’argent.<o:p></o:p>

    - Il y a une trame ayant valeur de membrane basale en périphérie de l’adipocyte, constituée de fibres de réticulines et de collagène de type III.<o:p></o:p>

    - Les adipocytes possèdent de nombreux récepteurs : hormones de croissance, thyroïdiennes...<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                     C) Les deux types de TA blanc<o:p></o:p>

                      TA de structure :<o:p></o:p>

    - Rôle de protection, de répartition des charges et de comblement / peu sensible au jeûne.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                      TA de réserve :<o:p></o:p>

    - Rôle métabolique important, de réserve calorique et énergétique (sensible aux conditions nutritionnelles).<o:p></o:p>

    - Rôle dans l'équilibre hydrique de l'organisme et dans l'isolement thermique contre l’agression par le froid.<o:p></o:p>

    - Beaucoup plus présente chez l’adulte car il coûte beaucoup moins d’énergie.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2/ Tissu adipeux brun<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Chez l'adulte il est situé au niveau du cou, du dos, du creux axillaire mais est surtout important chez le nouveau-né (car il ne possède pas de système de thermogénèse) et diminue ensuite progressivement (reste très présent chez les animaux qui hibernent).<o:p></o:p>

    - Réseau lobulaire très important, autour d’un réseau vasculaire.<o:p></o:p>

    - Noyau central, QUE des petites enclaves lipidiques (nombreuses).<o:p></o:p>

    - REG et REL ++ / mitochondries et cytochromes ++<o:p></o:p>

    - Réseau de réticuline autour de chaque adipocyte qui joue le rôle de MB.<o:p></o:p>

    - But : réchauffement de l’organisme (à partir du cycle de Krebs).<o:p></o:p>


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  • Tissu cartilagineux<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    I) Formation<o:p></o:p>

    Le cartilage découle du mésoderme à partir du TC, et sa composante de base est la lignée chondrocytaire.<o:p></o:p>

    On construit un tissu à partir d’une masse cellulaire :

    <o:p></o:p>

                A) Voie uni-directionnelle<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Cellule souche (pluri ou multipotente) → CS de réserve + progéniteur.<o:p></o:p>

    - Progéniteur → progéniteur de réserve + précurseur de lignée.<o:p></o:p>

    - Précurseur → cellule différenciée (ex : chondrocyte).<o:p></o:p>

    Une CS peut donner des orientations unidirectionnelles spécifiques.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    B) Voie bi-directionnelle<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Deux CS  identiques partent dans deux voies uni-directionnelles différentes simultanément (masse compacte de cellules cartilagineuses + fibroblastes qui entourent la masse compacte).<o:p></o:p>

                      → Fabrication du tissu cartilagineux par association de deux tissus simples, qui se transforme ensuite en os              en se minéralisant afin de constituer 95% de la réserve de calcium de l’organisme.<o:p></o:p>

     

    /!\ Ce sont toujours les facteurs du micro-environnement <o:p></o:p>

    qui conditionnent le départ dans telle ou telle voie de la cellule souche /!\<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C) Localisation<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Chez certains poissons où il constitue le squelette définitif.<o:p></o:p>

    - Chez les embryons de mammifère où il est provisoire, puis remplacé par un squelette osseux (90%).<o:p></o:p>

    - Chez l’adulte, il persiste dans l’oreille, le nez, ..., et les articulations où il empêche les frottements des surfaces articulaires entre elles à l’aide du liquide synovial.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    II) Le chondrocyte<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Il est isolé dans le chondroplaste (petite lacune entourée par une MEC semi-souple riche en eau) :<o:p></o:p>

                      noyau rond et volumineux avec un ou deux nucléoles.<o:p></o:p>

                      → cytoplasme granuleux. <o:p></o:p>

     

    - On retrouve des fibres de collagène 2 au niveau de sa matrice, et son cytoplasme contient des granules muccopolysaccharidiques (PAS+).<o:p></o:p>

    - Dans la MEC on trouve de l’eau, des glycosaminoglycanes, de la chondroïtine sulfate et de la chondropectine<o:p></o:p>

                      → captation de l’eau → structure du cartilage.<o:p></o:p>

    - Entouré par le périchondre (ensemble de cellules dérivant de la même CSM qui entoure le tout). <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    III) Le périchondre<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Entoure toute pièce cartilagineuse, sauf le cartilage articulaire.<o:p></o:p>

    - Bien développé seulement dans les pièces cartilagineuses en croissance.<o:p></o:p>

    - Autour d’une pièce cartilagineuse qui n’est pas en croissance, il est réduit à une capsule conjonctive très mince. <o:p></o:p>

    - Constitué de deux couches mal délimitées l’une de l’autre...<o:p></o:p>

                      → Couche externe, riche en fibres de collagènes.<o:p></o:p>

                      → Couche interne, riche en cellules mésenchymateuses.<o:p></o:p>

    - Il se transformera ensuite en périoste lorsque la CSM donnera des ostéoblastes au lieu des chondroblastes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    IV) Croissance du cartilage<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    A) Mode coronaire = croissance en volume<o:p></o:p>

     

    - Un précurseur se divise en formant un cercle, de façon à proliférer à 360° pour augmenter le volume de la tête épiphysaire → création d’une pièce en 3D.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    B) Mode axial = croissance en longueur<o:p></o:p>

     

    - Sert à allonger les os.<o:p></o:p>

    - Cartilage hyalin en haut → cartilage sérié (= groupe isogénique axial) au milieu → cartilage hypertrophique en bas.<o:p></o:p>

    - Alignement des chondroblastes dans le sens horizontal afin d’obtenir des groupes isogéniques axiaux parallèles entre eux, ce qui permettra aux chondroblastes de se différencier dans le sens vertical jusqu’au cartilage hypertrophique plus bas.<o:p></o:p>

    - Plus on descend vers le bas, plus les cellules auront proliféré et vont se différencier.<o:p></o:p>

    - A la mort du chondrocyte en bas, on aura des dépôts de calcium qui iront rigidifier la zone.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    V) Différents types de cartilages<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    A) Le Cartilage hyalin<o:p></o:p>

     

    - 5 à 10% du cartilage total (le plus fréquent).<o:p></o:p>

    - Situé entre la tête épiphysaire et le cartilage de croissance.<o:p></o:p>

    - Vitreux, contient des fibres de collagène 2 et des glycosaminoglycanes riches en radicaux acides très hydrophiles<o:p></o:p>

                      → Haute teneur en eau et élasticité du cartilage. <o:p></o:p>

    - Permet la croissance des os longs.<o:p></o:p>

    - Rôle : soutien des pièces osseuses qui s’articulent entre elles.<o:p></o:p>

    - Rencontré à l’extrémité du nez, au niveau des côtes, trachée, larynx...<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    B) Le cartilage fibreux<o:p></o:p>

     

    - Alternance de chondrocytes et de collagène de type 1.<o:p></o:p>

    - Bonne capacité de compression et de résistance à la tension.<o:p></o:p>

    - Ressemble beaucoup à un TC Dense et n’en diffère que par ses chondrocytes (≠ des fibroblastes).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    C) Le cartilage élastique<o:p></o:p>

     

    - Proche du cartilage hyalin mais plus riche en fibres élastiques. <o:p></o:p>

    - Résistance accrue aux flexions.<o:p></o:p>

    - Retrouvé dans l’oreille externe, l’épiglotte...<o:p></o:p>

    - Non relié directement à une structure osseuse.<o:p></o:p>


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  • Tissu osseux<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    I) Définition<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Le tissu squelettique est un TC spécialisé, qui se divise en tissu cartilagineux et tissu osseux.<o:p></o:p>

     

    - Ostéogénèse : dépôt de la phase organique par les ostéoblastes sur un support qui est soit :<o:p></o:p>

     

    ü  Du tissu cartilagineuxOssification endochondrale (centripète).<o:p></o:p>

    - Les CSM migrent depuis le compartiment sanguin pour donner l’os trabéculaire (dans la diaphyse) et l’os alvéolaire (dans les épiphyses).<o:p></o:p>

    - On part d’une matrice souple (cartilage) qui va se transformer en une matrice rigide (os).<o:p></o:p>

     

    ü  Du tissu mésenchymateuxOssification endoconjonctive (centrifuge).<o:p></o:p>

    - Permet la formation de la corticale des os longs et la formation des os plats (uniquement due à l’ossification endoconjonctive).<o:p></o:p>

    - Les CSM produisent vers l’intérieur des ostéoblastes et vers l’extérieur des fibroblastes → pas de cartilage !<o:p></o:p>

    - En aucun cas les CSM du périoste ne participeront à l’ossification endochondrale.<o:p></o:p>

     

    ü  L’os lui-même → remaniement osseux.<o:p></o:p>

     

    - Os cortical : compact et lamellaire, c’est la paroi de l’os formé par l’ossification endoconjonctive uniquement, à partir des CSM situées dans le périchondre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    II) La métaphyse<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Se situe entre les centres d’ossification épiphysaire et diaphysaire, et contient le cartilage de conjugaison (= de croissance), composé des :<o:p></o:p>

    ü  Cartilage hyalinrégion des progéniteurs.<o:p></o:p>

    ü  Cartilage sériégradient de maturation où se trouvent les groupes isogéniques axiaux.<o:p></o:p>

    ü  Cartilage hypertrophique centre de la diaphyse où les cellules sont différenciées et meurent pour laisser les chondroplastes vides → début de l’ossification endochondrale.<o:p></o:p>

    ü  Zone d’invasion conjonctivo-vasculaire.<o:p></o:p>

     

    - La plupart des transformations des os longs au cours de leur croissance siège dans les métaphyses. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    III) L’épiphyse<o:p></o:p>

                      A) Formation et ossification de l’épiphyse<o:p></o:p>

    - Apparait tardivement par rapport au centre d’ossification diaphysaire.<o:p></o:p>

    - Epiphyse = nodule de cartilage hyalin → cellules s’hypertrophient → formation de groupes isogéniques coronaires.<o:p></o:p>

    Même mécanismes que pour l’ossification diaphysaire.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

                      B) Croissance volumique des épiphyses<o:p></o:p>

    - Augmentation du volume dans les 3 dimensions grâce aux groupes isogéniques coronaires.<o:p></o:p>

    - Augmentation du volume des épiphyses par apposition de cartilage à partir du périchondre.<o:p></o:p>

                      → La croissance s’arrête lorsque le cartilage hypertrophique atteint le périchondre → périoste. <o:p></o:p>

    - Seule la région articulaire reste cartilagineuse avec des cellules souches qui produisent des cellules cartilagineuses vers l’extérieur.<o:p></o:p>

    - Arthrose : les surfaces articulaires frottent l’une contre l’autre, s’usent puis arrivent à la surface de l’os.<o:p></o:p>

                      → Mettre une prothèse / greffes de cartilage.<o:p></o:p>

                      → Injecter des FC pour stimuler les CSM ou des glycosaminoglycanes pour faire gonfler le cartilage.<o:p></o:p>

                      → Réinjecter des CS pour reproduire du cartilage.<o:p></o:p>

    IV) La formation du tissu osseux<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    A) Ossification d’un os plat<o:p></o:p>

     

    - Le périoste (recouvre os plats et os longs, a pour fonction de faire croitre en épaisseur la pièce osseuse) :<o:p></o:p>

                      → Face externe = capsule conjonctive.<o:p></o:p>

                      → Face interne = CS qui se différencient vers l’extérieur en fibroblastes/fibres de collagène et vers l’intérieur             en progéniteurs hématopoïétiques.<o:p></o:p>

     

    - Ensuite les ostéoblastes entourent les cellules hématopoïétiques, on a donc de l’extérieur vers l’intérieur :<o:p></o:p>

    Fibroblastes et fibres de collagène → Cellules souches            → Ostéoblastes <o:p></o:p>

    → Moelle osseuse centrale = tissu hématopoïétique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    B) Ossification d’un os long<o:p></o:p>

     

    Lors de la rencontre des centres d’ossification diaphysaires et épiphysaires, l’os adulte est terminé. <o:p></o:p>

    Les ossifications endochondrales et endoconjonctives sont indépendantes mais simultanées.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  1e étape : Cartilage hyalin entouré de périchondre = Manchon cartilagineux/périchondral.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  2e étape : Apparition du cartilage hypertrophique = centre de la pièce (diaphyse)<o:p></o:p>

    - Formation des groupes isogéniques axiaux avec les cellules les plus différenciées en bas qui meurent par apoptose laissant des chondroplastes vides → croissance en longueur de l’os au fur et à mesure des divisions.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  3e étape : Initiation de l’ossification endoconjonctive<o:p></o:p>

    - Le cartilage hypertrophique atteint la face interne du périchondre → formation du périoste (car les CSM ne produisent plus des chondroblastes sur la face interne mais des ostéoblastes) et d’une première lamelle osseuse non minéralisée.<o:p></o:p>

    -Dépôt de nouvelles lamelles osseuses sur la face externe de la première lamelle par les CSM (centrifuge).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  4e étape : Invasion vasculaire<o:p></o:p>

    - Des capillaires traversent le périoste et le cartilage hypertrophique s’étend vers les extrémités<o:p></o:p>

                      → Elongation de la diaphyse osseuse.<o:p></o:p>

    - Puis des monocytes traversent le périoste non minéralisé, suivis par des bourgeons vasculaires qui amènent une 2ème vague de monocytes qui détruisent les cloisons cartilagineuses horizontales des chondroplastes.<o:p></o:p>

    - Formation de 2 fronts d’ossification : diaphysaire, puis épiphysaire.<o:p></o:p>

    - Les CSM qui sortent des vaisseaux vont se diriger vers deux lignées de progéniteurs :<o:p></o:p>

    ü  Ostéoblastiquesos trabéculaire.<o:p></o:p>

    ü  Hématopoïétiquesmonocytes (destruction du cartilage) et ostéoclastes (destruction de l’os).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  5e étape : Initiation de l’ossification endochondrale<o:p></o:p>

    - Le manchon osseux (= périoste) s’épaissit car les CSM vont se transformer en ostéoblastes qui vont devenir des ostéocytes → première ébauche de la future diaphyse.<o:p></o:p>

    - Pendant ce temps, les CSM des bourgeons vasculaires donnent des ostéoblastes sur la face interne de la colonne creusée (centripète).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ø  6e étape : Formation de la cavité médullaire<o:p></o:p>

    - Les ostéoclastes vont digérer toutes les lamelles d’os trabéculaires pour former le canal médullaire.<o:p></o:p>

    - A l’intérieur de cette cavité, les CSM vont se transformer en précurseurs hématopoïétiques.<o:p></o:p>

    - A ce moment, l’os long est alors composé de 3 segments : diaphyse, épiphyses et métaphyses.<o:p></o:p>


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  • Remaniement du tissu osseux<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    I) Structure macroscopique du tissu osseux<o:p></o:p>

                      <o:p></o:p>

                A) La diaphyse<o:p></o:p>

    - Coque rigide composée d’os cortical.<o:p></o:p>

    - Centre constitué d’os trabéculaire sur les côtés du canal médullaire.<o:p></o:p>

    - Les CSM qui forment cet os sont sur la face interne des chondroplastes.<o:p></o:p>

    - Métaplasie au niveau du canal médullaire.<o:p></o:p>

     

    B) L’épiphyse<o:p></o:p>

    - Possède une structure alvéolaire (taille entre 40 et 80 microns) dont les cellules proviennent des CSM apportées par les vaisseaux sanguins.<o:p></o:p>

    - Si la taille des alvéoles est supérieure à 80 microns ou inférieure à 40 microns pas de développement des îlots hématopoïétiques.<o:p></o:p>

     

    C) Description des différents types d’os <o:p></o:p>

    - Os plat : deux tables d’os compact séparées par une couche d’os spongieux. <o:p></o:p>

    - Os court : masse de tissu spongieux entourée d’une fine gaine d’os compact (toutes dimensions équivalentes).<o:p></o:p>

    - Os long : épiphyses (os spongieux entouré d’os compact) + diaphyse (cylindre d’os compact creusé d’une cavité centrale) + métaphyses.<o:p></o:p>

    - Toute pièce osseuse est recouverte de périoste.<o:p></o:p>

    - Les os trabéculaire et alvéolaire sont des produits de l’ossification endochondrale // la corticale est un produit de l’ossification endoconjonctive.<o:p></o:p>


    II) Description de la MEC et des cellules de l’os<o:p></o:p>

    L’os représente plus de 98% des réserves calciques de l’organisme.<o:p></o:p>

     

    A) La MEC osseuse (2 phases)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1/ Phase Organique (35% de la MEC) :<o:p></o:p>

    - Constituée par les éléments protéiques, produite par les ostéoblastes. <o:p></o:p>

    - 90% de fibres de collagène de type I et V.<o:p></o:p>

    - 10% de substance fondamentale, composée des glycosaminoglycanes et d’acide hyaluronique.<o:p></o:p>

    - La teneur en eau est très faible : environ 25%.<o:p></o:p>

    - On trouve aussi des protéines de liaisons :<o:p></o:p>

                      Ostéopondine : liaison hydroxyapatite/Cellules osseuse<o:p></o:p>

                      Ostéonectine : affinité avec le collagène I et le Ca2+ + rôle dans la minéralisation. <o:p></o:p>

                      Ostéocalcine : rôle dans la minéralisation.<o:p></o:p>

                      Thrombospondine : au niveau des intégrines et de la liaison MEC/Ostéoclaste.<o:p></o:p>

     

    2/ Phase minérale (65% de la MEC) :<o:p></o:p>

    - Constituée par tous les minéraux (calcium ++), avec une fraction amorphe et cristalline.<o:p></o:p>

    - Fraction amorphe : phosphates calciques (= Calcium non assemblé de manière cristalline).<o:p></o:p>

    - Fraction cristalline : cristaux d’hydroxyapatite.<o:p></o:p>

     

    Ø  Formation de la fraction amorphe :<o:p></o:p>

    1)     Calcium brut présent dans la MEC.<o:p></o:p>

    2)     Le calcium est associé à une protéine, complexe protéine-Calcium exocyté.<o:p></o:p>

    3)     Le calcium se lie au phosphate → complexe Calcium-phosphate.<o:p></o:p>

    4)     Le calcium diffuse et précipite sous forme de sels insolubles.<o:p></o:p>

     

    Ø  Formation de la fraction cristalline : La fraction amorphe est très instable → nucléation : dépôt des premières mailles, puis l’accrétion : dépôt d’autres mailles par-dessus les premières qui les ont induites.<o:p></o:p>

    B) Les cellules constitutives (entre les 2 phases)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    1/ Les Cellules bordantes<o:p></o:p>

    - Cellules en attente de se diviser, soit en cellules osseuses, soit en cellules hématopoïétiques.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2/ Les Ostéoblastes (jeune cellule, de l’os en formation)<o:p></o:p>

    - REG ++, noyau rond et volumineux.<o:p></o:p>

    - 1ère fonction : fabriquer à partir du calcium la phase organique de la lamelle osseuse = substance ostéoïde.<o:p></o:p>

    - 2ème fonction : production de toutes les protéines de liaison (ostéopondine...) pour donner sa bonne conformation à la MEC et permettre aux cellules de s’y accrocher.<o:p></o:p>

    - Plus l’ostéoblaste avance dans la différenciation, plus il va produire de protéines.<o:p></o:p>

    - Une de ces cellules est la phosphatase alcaline, qui permet d’inhiber la calcification des fibres de collagène, laissant seulement les cristaux d’hydroxyapatites se fixer autour.<o:p></o:p>

    - L’ostéoblaste peut stimuler ou inhiber l’activité des ostéoclastes.<o:p></o:p>

    - Lorsque l’ostéoclaste détruit l’os, des FC vont être libérés, ce qui va stimuler l’ostéoblaste qui va reconstruire l’os en piégeant des FC → Cycle de destruction / reconstruction.<o:p></o:p>

    - La différenciation d’un ostéoblaste est conditionnée par la synthèse des fibres de collagène et des récepteurs nécessaires à l’accrochage des cellules à ces fibres.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    3/ L’ostéocyte (cellule différenciée, de l’os formé)<o:p></o:p>

    - Cellule ovalaire, possédant de multiples expansions cytoplasmiques qui s’associent aux expansions des autres ostéocytes par des gaps jonctionsréseau de communication entre les ostéocytes.<o:p></o:p>

    - Chaque ostéocyte est enfermé dans un ostéoplaste.<o:p></o:p>

    - De l’eau circule entre l’ostéoplaste et l’ostéocyte, s’il y a une contrainte sur la matrice, l’eau va se déplacer et va appuyer sur la membrane de la cellule → phénomène de mécanotransduction.<o:p></o:p>

    - C’est un capteur de tension et de contraintes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    4/ Les ostéoclastes<o:p></o:p>

    - Permettent la résorption osseuse et l’ostéolyse.<o:p></o:p>

    - Grandes cellules multinucléées (50 à 100 microns).<o:p></o:p>

    - 2 parties : une externe (lisse) et une au contact de la MEC (présente des villosités).<o:p></o:p>

    - L’ostéoclaste doit s’accrocher de manière solide → uniquement sur de la matrice osseuse.<o:p></o:p>

    - Après l’accrochage, l’ostéoclaste détruit les cristaux (sécrétion de H+) puis les fibres de collagène (sécrétion d’enzymes) → endocytose des produits de dégradation pour les recycler.<o:p></o:p>

    - Certains de ces produits recyclés, une fois libérés, activeront de nouveaux ostéoblastes → reconstruction.<o:p></o:p>

    - Activé par : Vit D et parathormone // Inhibé par : calcitonine et prostaglandines.<o:p></o:p>

    - L’ostéoclaste dérive de la CFU-GM.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    5/ Structure des cristaux d’hydroxyapatite<o:p></o:p>

    - Nucléation : construction des unités de base (petits hexagones, unité de base du cristal) que l’on assemble ensuite.<o:p></o:p>

    - Au final, le cristal va faire 40 à 50nm de long, 2 à 3nm d’épaisseur, 10 à 200nm² de surface par gramme de cristaux, et présenter 3 zones :<o:p></o:p>

                      → Coque d’hydratation (à l’extérieur) : échanges de Ca2+ très rapides avec le milieu extérieur.<o:p></o:p>

                      → Zone superficielle : échanges de Ca2+ plus lents, zone où se fait le décrochage du calcium.<o:p></o:p>

                      → Zone profonde : échanges de Ca2+ très lents.<o:p></o:p>

    - Le grand axe des cristaux est parallèle à celui des fibres de collagène. <o:p></o:p>

    - Plus la surface d’échange est grande, plus les échanges pourront être rapides et plus l’adaptation se fera vite.<o:p></o:p>

    III) Remaniements de l’os<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                A) Introduction<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - L’os est une structure poreuse (plus il est poreux, mieux la substance fondamentale va circuler → décrochage/raccrochage du Ca2+).<o:p></o:p>

    - Si on se casse un os, il y aura modification des volumes liquidiens modification de l’activité des cellules.<o:p></o:p>

    - Toutes les cellules de l’os sont capables de communiquer, et donc de réguler leur activité/différenciation.<o:p></o:p>

    - Phénomène de mécanotransduction : cellule accrochée à la MEC par des liaisons et des intégrines, qui sont rattachées au cytosquelette de la cellule, lui-même rattaché au noyau → MEC directement reliée aux K et aux gènes du noyau → si la MEC bouge, la transcription de certains gènes va être modifiée → augmentation ou diminution de la production de certaines protéines.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                B) Remaniement de l’os primaire (= fabrication de l’os secondaire/Haversien)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - On a, à la base, d’énormes lamelles osseuses déposées de manière centrifuge par les progéniteurs osseux présents dans le périoste du canal médullaire.<o:p></o:p>

    - Puis, l’ostéoclaste va attaquer la paroi perpendiculairement, suivi par un vaisseau sanguin qui va apporter des CSM qui vont se déposer sur la face interne du canal de Havers et des progéniteurs osseux qui vont se différencier et déposer lamelles osseuses de manière centripèteformation d’un ostéon (sur 300 microns).<o:p></o:p>

    - La structure Haversienne est la structure définitive de l’os et lui donne de la souplesse.<o:p></o:p>

    - Tous les ostéons sont parallèles entre eux.<o:p></o:p>

    - Un canal de havers pour un ostéon.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                C) Remaniement de l’os secondaire (= renouvellement constant de l’os)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Canaux de Wolkmann : canaux qui permettent la communication des vaisseaux entre eux.<o:p></o:p>

    - L’ostéoclaste creuse son tunnel à travers l’os Haversien où il va être suivi par des vaisseaux → des précurseurs vont sortir pour se poser à l’intérieur du canal de Havers et y déposer des lamelles osseuses de manière centripète.<o:p></o:p>

    - Ce renouvellement a lieu en permanence, il peut donc y avoir de légères modifications de la morphologie.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

                D) Remaniement de l’os trabéculaire et alvéolaire<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Il n’existe pas de structure équivalente à l’ostéon dans l’os trabéculaire et alvéolaire.<o:p></o:p>

    - Cycle de remodelage de l’os trabéculaire et alvéolaire :<o:p></o:p>

    1)     Phase de résorption → destruction par l’ostéoclaste.<o:p></o:p>

    2)     Phase d’inversion → nettoyage des débris par les monocytes et macrophages.<o:p></o:p>

    3)     Phase de formation → reconstruction par les cellules bordantes qui se transforment en progéniteur osseux.<o:p></o:p>

    4)     Phase de quiescence → couche de cellules bordantes qui se mettent en repos en attendant le cycle suivant.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    IV) RANK Ligand (= Médiateur essentiel de la formation, fonction et survie des ostéoclastes)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - L’ostéoblaste, après stimulation, va produire :<o:p></o:p>

    ü  Des facteurs stimulant les progéniteurs monocytaires → activation de la prolifération des progéniteurs ostéoclasiques.<o:p></o:p>

    ü  Un activateur appelé Rank Ligand (= NFKB), qui se fixe sur les ostéoclastes pour les activer.<o:p></o:p>

    ü  Un facteur appelé ODF qui se fixe sur les récepteurs au Rank Ligand → différenciation du progéniteur ostéoblastique en ostéoclaste.<o:p></o:p>

    → On a d’abord une activation de la différenciation, puis une activation des fonctions de l’ostéoclaste.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    V) Ostéoprotégérine OPG (= récepteur leurre qui inhibe différenciation, fonction et survie des ostéoclastes)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Plus on a d’OPG → moins on a d’activité ostéoclasique → plus on peut fabriquer d’os.<o:p></o:p>

    - ODF + OPG = inhibition de la différenciation → on favorise l’ostéogénèse en bloquant l’ostéorésorption.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    VI) Conclusion<o:p></o:p>

    - L’os est la mémoire de forme et des contraintes de forme de l’espèce.<o:p></o:p>

    - L’os est la mémoire génétique de l’espèce.<o:p></o:p>

    - L’os est la mémoire de vie de l’espèce.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Il y a 3 composantes dans l’os :<o:p></o:p>

                      → Biomécanique : élasticité due aux ostéons / contraintes perçues par les ostéocytes.<o:p></o:p>

                      → Biophysique : signaux électriques dus aux mouvements d’ions (Ca2+).<o:p></o:p>

                      → Biochimique : régulations dues aux hormones.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>


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