• Corpus :<o:p></o:p>

    Hugo, Les Misérables, quatrième partie, Livre XII, 1862<o:p></o:p>

    Flaubert, L’Éducation Sentimentale, troisième partie, chapitre I, 1869<o:p></o:p>

    Zola, La Fortune Des Rougon, Chapitre 1, 1871<o:p></o:p>

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    Hugo :

    Gavroche est une figure emblématique quand arrive la révolution de 1832, il est le symbole de la victime du peuple, de la jeunesse è le peuple apparaît de façon morale et sont nombreux et tous différents autant dans leur caractères que dans leurs personnalités è ils ne sont pas formatés mais ils sont unis dans leur révolte

    Le progrès vient du peuple, nous sommes à la restauration entre Louis XVIII et Charles X è comment le roman peut s’appuyer sur l’histoire ?

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    Flaubert :

    C’est un roman d’apprentissage, il s’agit de Frédéric lors de la révolution de 1848 è destruction du palais des Tuileries et du règne de Louis Philippe è met un terme à la monarchie parlementaire et découle la seconde république qui dura 3 ans è coup d’état qui démarre le second empire (1er anniversaire écriture de « ultima verba ») personnage témoin de la révolution avec émeutes populaires (peuple à l’origine de l’élan de révolte) è comparaison avec la mer et l’eau è force et brutalité et la victoire du peuple qu’impose sa loi

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    Zola :

    Chef du naturalisme è ce texte raconte du 2 décembre 1851 où la république s’est arrêtée pour faire place au second empire et décrit le début d’insurrection è instabilité politique : Zola déteste Napoléon III è a été bénéfique pour lui

    Vision particulière du peuple qui résiste à une tentative de coup d’état è tentative de déstabilisation è porte-parole de la démocratie et de la liberté è eau dynamise le peuple è métaphore

    Selon le narrateur le peuple est vu de façon positive (peuple) ou négative (pouvoir)

    Comparaison de l’eau avec la force du peuple et sa puissance 


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  • Rimbaud<o:p></o:p>

    Alchimie du verbe<o:p></o:p>

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    Rimbaud est un révolutionnaire de la poésie, et notamment de la poésie qui exprime essentiellement le réel et devient une poésie qui dépasse le réel (è s’intéresser à des états de conscience plus rares et plus subtils à rêve, ivresse qui donne une vision d’extase, de méditation profonde …)

    Il suscite l’intérêt de Baudelaire, du symbolisme, et d’autres poètes qui lui succéderont (Verlaine, Rimbaud, Mallarmé)

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    Rimbaud est un poète doué d’un talent extraordinaire mais qui utilise parfois des images violentes. De 16 à 21 ans, il fréquente les lieux de la poésie, puis il arrêtera d’écrire et partira vers l’Afrique où il vivra une vie d’aventurier (et fera du commerce). Il reviendra en France alors qu’il est malade et se rendra compte qu’il est devenu connu.

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    Mots-clés : images chocs nombreuses

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    Une saison en enfer du recueil de poème : c’est un récit de son expérience, pour lui « il faut être voyant » et favoriser le dérèglement de ses sens, connaître l’avenir, la folie et perdre tout rapport avec la logique pour voir ce que les autres ne voient pas.

    Il faut aller au bout de la déchéance pour découvrir le secret de l’art, de la poésie

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    Ici, c’est un texte autobiographique narrant littéraire de ce poète très jeune, le poète est un alchimiste (magicien intervenant dans le domaine de la spiritualité). C’est un grand poème en prose relatant l’expérience qui mène le poète aux portes de la folie.

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    Rimbaud peut-être vu comme un continuateur de l’expérience de Baudelaire, « au fond de l’inconnu pour trouver du nouveau » (l’invitation au voyage) è devise de Rimbaud

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    Il a été repris par Apollinaire (c’est la seconde génération de symboliste

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  • Éluard<o:p></o:p>

    Liberté<o:p></o:p>

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    C’est un poème lyrique du XX° siècle, il est aussi argumentatif (nous sommes en époque de guerre et notamment pendant la seconde guerre mondiale) et peut-être comparé à Camus (Caligula et lettres à un ami allemand) et à Apollinaire (calligramme de la tour Eiffel)

    Ce poème est assez moderniste car c’est un poème catalogue qui énumère beaucoup de façon de voir la liberté


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  • Hugo – Apollinaire – Ronsard<o:p></o:p>

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    Ces trois poèmes sont de trois périodes différentes qui prouve ainsi la permanence du lyrisme et la continuité quelque soient les poètes et les siècles è c’est une constante en poésie.

    Il y a un rapprochement thématique entre ces textes : la souffrance et la mort è mort de la fille de Hugo + risque de mort à la guerre + anticipation d’une mort très proche

    Les trois textes sont à la 3° personne et ils ont une implication directe dans leur propre vie è confrontation homme / temps

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    Apollinaire et Ronsard parle de leur propre mort tandis que Hugo a déjà vécu la mort de sa propre fille

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    La conséquence pour Hugo est le chagrin post-mortem avec le vocabulaire du souvenir, de la tristesse et de la séparation

    Pour Ronsard et Apollinaire le réalisme de la prévision et de l’anticipation provoque des images avec le champ lexical du sang et de l’autoportrait macabre

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    Cette poésie est régulière.

    Le lyrisme permet de sublimer car on passe de l’individuel à l’universel.


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