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Par lafandemusic1994 dans Français - Classeur 3 - Écriture poétique et quête du sens, du Moyen Âge à nos jours le 22 Juillet 2012 à 19:09
Apollinaire<o:p></o:p>
Zone<o:p></o:p>
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C’est un poème complexe et long, chronologiquement c’est un dernier poème écrit du recueil, c’est le plus moderniste pour apollinaire ce poème est la consécration de ce qu’il veut faire. Ce poème est liminaire et emblématique car il n’a pas de ponctuation.<o:p></o:p>
Son titre est particulier « zone » : c’est comme un ceinture c’est ce qui entoure. Le poète fait dans ce poème un très grand cercle dans Paris ce qui relate une promenade dans Paris en partant d’Auteuil.<o:p></o:p>
C’est un poème de l’errance, de promenade de 24h : c’est une double promenade è elle est à la fois intérieur au narrateur en racontant ces souvenirs récent et ces souvenirs d’enfance et elle est aussi extérieur au narrateur car c’est une errance dans Paris.<o:p></o:p>
Au bout de 24h la boucle est bouclée avec le thème du soleil. Le poète déambule parmi ses souvenirs. Le poète a une quête personnelle, il se parle à lui-même, il se dédouble, il est marqué par la mélancolie (temps, amour, inspiration) è ce poème est un poème élégiaque.<o:p></o:p>
La rupture amoureuse avec une peintre cubiste ne fait que renforcer la volonté de faire un poème avec les principes cubistes (se réapproprier le réel) ce qui provoque un éclatement des informations. Ce texte est donc à la pointe du modernisme avec un rejet et un dépassement du monde ancien donc une volonté d’affirmer les temps nouveaux le modernisme. Il est fait en vers irrégulier avec des rimes (assonance, allitération), des rythmes (pause), des images, une base musicale qui sont les marques de fabrique de la fin du XIX° siècle.<o:p></o:p>
La composition cyclique est l’emblème de la modernité d’alcool<o:p></o:p>
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Par lafandemusic1994 dans Français - Classeur 3 - Écriture poétique et quête du sens, du Moyen Âge à nos jours le 22 Juillet 2012 à 19:06
Apollinaire<o:p></o:p>
La Chanson du Mal-Aimé<o:p></o:p>
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« La Chanson du mal-aimé » est inspirée par la passion qu’Apollinaire éprouva, lors d’un séjour en Allemagne (août 1901- août 1902), pour Annie Playden, gouvernante anglaise des enfants de la comtesse de Milhau, chez qui le poète était lui-même précepteur. La jeune fille promet de l’épouser, mais, de retour chez elle, à Londres, elle revient sur sa parole. Rentré de son côté à Paris, Apollinaire entreprend par deux fois, en septembre 1903 et en mai 1904, le voyage de Londres pour tenter de la reconquérir. En vain. Annie Playden s’embarquera pour les États-Unis où elle se fixera et se mariera.
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Commencée sous l’emprise du désespoir en 1903, après le premier voyage du poète, « La Chanson du mal-aimé » est un très long poème de cinquante-neuf quintiles octosyllabiques (strophes de cinq vers de huit syllabes chacun), dont nous allons expliquer les cinq premiers.
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Idée directrice<o:p></o:p>
Elle est contenue dans le titre : le mot « Chanson » évoque le genre lyrique, et le néologisme (mot inventé) « mal-aimé », construit sur le modèle opposé de « bien-aimé », suggère l’histoire d’un amour malheureux. Il s’agit donc, traité sur le mode du lyrisme élégiaque (expression d’une plainte, de sentiments mélancoliques), du récit d’un échec sentimental, où dominent le poids des souvenirs, la souffrance et la désillusion.
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Mouvement du texte<o:p></o:p>
Hanté par la pensée de celle qui l’a repoussé, Apollinaire croit partout reconnaître la femme qu’il ne cesse d’aimer et à qui il reproche amèrement de l’avoir trahi. Cette obsession et cette déception s’expriment dans le récit de deux rencontres, humiliantes et dégradantes, qui sont l’image du « faux amour ». La première rencontre, relatée dans les strophes I et II, est celle d’un « voyou » ; la seconde, celle d’une fille des rues, est décrite dans les strophes IV et V. Elles sont séparées par les réflexions du « mal-aimé » qui, dans la strophe III, proteste de sa fidélité et de sa sincérité.
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Par lafandemusic1994 dans Français - Classeur 3 - Écriture poétique et quête du sens, du Moyen Âge à nos jours le 22 Juillet 2012 à 19:06
Apollinaire<o:p></o:p>
La Tour Eiffel<o:p></o:p>
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C’est Apollinaire qui invente le genre et le nom de calligramme (du grec kallos, « beau », gramma, « lettre ») : dans un recueil publié en 1918, il propose des poèmes qui dessinent leur sujet par l’agencement de leurs mots. Ils superposent deux types de représentation, l’une directe et visuelle, l’autre indirecte et langagière.
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Ce calligramme patriotique joint ainsi l’efficacité du dessin (la tour Eiffel, symbole de la grandeur française) à celle des mots (qui tirent « la langue {…} aux Allemands »).
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Par lafandemusic1994 dans Français - Classeur 3 - Écriture poétique et quête du sens, du Moyen Âge à nos jours le 22 Juillet 2012 à 19:06
Apollinaire<o:p></o:p>
Le voyage<o:p></o:p>
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Il a été fait au début du XX° siècle.
3 poètes publient en 1913 leurs principales œuvres, tout en ayant la même base du postsymbolisme (annonce du surréalisme) et de la modernité (progrès industriel économique) qui est intégré dans les titres et les thèmes des poèmes
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Le thème du voyage a deux sens :
- 1 è train, bateau
- 2 è voyage intérieur
Comme dans zone il y a un voyage réel et qui dépasse le réel
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Les trains expriment la beauté poétique pour ce qu’il est pour l’évasion qu’il peut fournir
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Par lafandemusic1994 dans Français - Classeur 3 - Écriture poétique et quête du sens, du Moyen Âge à nos jours le 22 Juillet 2012 à 19:02
Les thèmes<o:p></o:p>
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Unité d’ensemble è omniprésence Apollinaire dans ses poèmes è individu riche de ses expériences è témoigne
Beaucoup de thèmes différents
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I) La mort<o:p></o:p>
Thèmes obsédants
La mort est une transition du monde de l’homme à la fuite du temps
La mort est un état définitif, irrémédiablement coupé de la vie.
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1) L’automne<o:p></o:p>
Symbole de la vie à la mort è saison de prédilection (beaucoup de poème dessus)
Apollinaire est soumis par le destin astrologique
Automne caractérise nature profonde du poète è dévastation de la marcher vers la mort
Le verbe mourir est très présent
Atmosphère è mélange mouvements et sensations avec un soupçon de mélancolie.
La nostalgie est présente ainsi que une musique triste et douce.
Élan sentimental du poète (murmures d’eaux et vent ; gémissements bêtes et sanglots)
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2) la fuite du temps<o:p></o:p>
Représentation spatiale et temporelle è étirement et lenteur
Imparfait è valeur durative
Répétition idée éloignement è cortège en marche
Caractère de la fuite du temps è eau qui s’écoule
Eau è élément féminin associée à la femme disparue / mythologie
C’est un processus irréversible qui est monotone è passage de l’eau régulier
Attribut du fleuve è pouvoir d’évocation des ombres, symboles funèbres, motifs du passage et du souvenir
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3) L’eau de mort<o:p></o:p>
Eau intègre mort è perte de la vie è beaucoup de morts par noyade è symbole folie ou mal d’aimer
Trois figures particulière de noyées :
- Ophélie è Shakespeare è devient fou et meurt noyée
- Lorleye è du haut d’un rocher se regarde dans le reflet de l’eau et tombe
- Louis II de Bavière è cousin de Sissi è devient fou et meurt noyé
Les deux premiers sont noyés dans des eaux stagnantes, dormantes è prolonge éternellement l’état de mort
Louis II est un de ces nageurs morts è dominance du « blanc »
- Symbolique des astres, du firmament, musique démoniaque vers un destin de malheur
- Symbolique du lait, déesse lunaire, forte présence féminine
Les sirènes (représentation de l’eau) poussent au suicide
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4) Le crépuscule et l’ombre<o:p></o:p>
Couple ombre-lumière difficile à dissocier
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a) Les ombres crépusculaires<o:p></o:p>
Ombres indécises è lien avec écoulement du fleuve. Eau courante
Ombres è pas de consistance solide ni de contours précis è caractères sombre et équivoque
Ombres è fantômes et âmes en peine è nature imprécise permet un mélange avec sorcières et fées
Ambiguïté volontaire è ombres lié à la mort è fonction d’ambiance avec valeur de décor d’illusion avec la fuite vers la mort
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b) L’ombre portée<o:p></o:p>
Beaucoup plus nettes : ombre du poète
Ombre indissociable de la personne qu’elle suit è contour précis : fosse mortuaire è symbole de mort è pas mort futur du poète mais ce qui est déjà mort
L’ombre = vie passée, morte. Perdre son ombre = perdre la vie è mort
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5) Le souvenir<o:p></o:p>
Caractère sacré du souvenir permet de revivre intégralement une période passée
Souvenir è pas associer au bonheur, à la joie è mais à la mort è constat de malheur
Passé mort è regard en arrière, poète se retournant è mythe Orphée et Eurydice (Orphée sorti des enfers avec l’ombre d’Eurydice ne devait pas se retourner pour la contempler è désobéit è Eurydice a jamais parti dans les enfers)
Fleuve emporte le poète qui doit se retourner pour voir des objets
Paysage s’éloignant è figer dans l’espace et le temps
Fixation du passé très présente è descente à reculons ; recul de la vie ; long regard.
Poète se tourne vers un passé malheureux è vie s’enfuit mais poète demeure
Le souvenir ne meurt pas pendant une période spirituelle è les chant deviennent élégiaque
Association fréquente entre souvenir et froid, glace, hiver, hibernation dans le passé
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6) Les amours mortes<o:p></o:p>
Paradoxe è amour et mort
Femme aimée è obstacle au développement de la personnalité
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a) L’amour faux<o:p></o:p>
Femme = mal aimante avec un amour faux
Poète poursuit voyou et femme saoule è fausseté de l’amour
Amour faux car refus d’aimer, fuite devant la passion masculine
Lamentation lyrique è tentation suicide, blessures sanglantes, pleurs
Femme responsable échec poète et possible mort physique
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b) L’amour défunt<o:p></o:p>
Amour moins angoissant mais plus mélancolique
Climat de lassitude attristée avec amour emporté par le temps
Romantisme élégiaque è évocation de l’amour défunt è imagination fantastique représente amour éphémère mort et vivant
II) La renaissance<o:p></o:p>
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1) Le sang du sacrifice<o:p></o:p>
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a) Le thème du sang versé<o:p></o:p>
Renaissance + sang è création poétique
Interrogation sur la nature du monde et sur la quête de la réalité
Lumière rouge è soleil sanglant
Le soleil saigne comme une tête coupée
Soleil cou coupé è symbole religieux : soleil-christ ou une personne privée de son dieu mais le sang de la décapitation indique la fin du christianisme
Thématique du sang = étape du parcours
Cérémonie rituelle prélude d’un sacrifice de son passé
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b) Le thème du martyre<o:p></o:p>
Sacrifice du passé du poète et renaissance d’un monde nouveau
Martyr è préfère mourir que renier en ce qu’ils croient è fidélité
Résurrection jésus beaucoup évoquée
Rapprochements pas hasardeux è sont tos des éléments de mort-renaissance
Poète spectateur de l’universelle
Apollinaire dénoue ses liens et découvre inspiration lyrique ouverte sur le futur
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2) Le feu et les flammes<o:p></o:p>
Feu : nature double è génie apollinaire è feu purifie et délivre, symbolise la flamme poétique
Renversement des thèmes è déesse Héra lunaire / dieu apollon solaire
Processus de sacrifice è point de départ d’un envol
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a) Le feu du sacrifice<o:p></o:p>
Mouvement exaltation è sacrifice du feu
Poète = holocauste è transporte le feu de son passé
Purification se fait dans la douleur è enthousiaste
Adoration magique è sacrifice par le feu è univers dont la nature a changé
Première transformation è renaissance phénix
Dons poétiques ne tombent pas du ciel è audace è fruit de son courage
Image du bucher è don de prophétie du poète
Le bucher permet de voir sa propre mort
Condition surhumaine, supérieure du poète è connaissance de l’avenir.
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b) Le feu comme symbole de la flamme poétique<o:p></o:p>
Aspect solaire du feu è poète assimilé à un astre flamboyant, comète, étoile.
Salomon è symbole de l’architecte-créature
Poète bâtit son œuvre sans instrument
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3) L’alcool eau de vie<o:p></o:p>
Transmutation alchimique è fusion d’élément complémentaire, eau et feu, è alcool
Magie de l’alcool è victoire de l’ivresse sur les voix des morts.
Thème de l’alcool è vendange miraculeuse et se sacrifie et transforme le vin en vin pur è atmosphère miraculeuse
Alcool absorbe poète è nature poésie ; lyrisme personnel d’une race de poètes hors du commun
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