• Apollinaire<o:p></o:p>

    Zone<o:p></o:p>

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    C’est un poème complexe et long, chronologiquement c’est un dernier poème écrit du recueil, c’est le plus moderniste pour apollinaire ce poème est la consécration de ce qu’il veut faire. Ce poème est liminaire et emblématique car il n’a pas de ponctuation.<o:p></o:p>

    Son titre est particulier « zone » : c’est comme un ceinture c’est ce qui entoure. Le poète fait dans ce poème un très grand cercle dans Paris ce qui relate une promenade dans Paris en partant d’Auteuil.<o:p></o:p>

    C’est un poème de l’errance, de promenade de 24h : c’est une double promenade è elle est à la fois intérieur au narrateur en racontant ces souvenirs récent et ces souvenirs d’enfance et elle est aussi extérieur au narrateur car c’est une errance dans Paris.<o:p></o:p>

    Au bout de 24h la boucle est bouclée avec le thème du soleil. Le poète déambule parmi ses souvenirs. Le poète a une quête personnelle, il se parle à lui-même, il se dédouble, il est marqué par la mélancolie (temps, amour, inspiration) è ce poème est un poème élégiaque.<o:p></o:p>

    La rupture amoureuse avec une peintre cubiste ne fait que renforcer la volonté de faire un poème avec les principes cubistes (se réapproprier le réel) ce qui provoque un éclatement des informations. Ce texte est donc à la pointe du modernisme avec un rejet et un dépassement du monde ancien donc une volonté d’affirmer les temps nouveaux le modernisme. Il est fait en vers irrégulier avec des rimes (assonance, allitération), des rythmes (pause), des images, une base musicale qui sont les marques de fabrique de la fin du XIX° siècle.<o:p></o:p>

    La composition cyclique est l’emblème de la modernité d’alcool<o:p></o:p>

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  • Apollinaire<o:p></o:p>

    La Chanson du Mal-Aimé<o:p></o:p>

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    « La Chanson du mal-aimé » est inspirée par la passion qu’Apollinaire éprouva, lors d’un séjour en Allemagne (août 1901- août 1902), pour Annie Playden, gouvernante anglaise des enfants de la comtesse de Milhau, chez qui le poète était lui-même précepteur. La jeune fille promet de l’épouser, mais, de retour chez elle, à Londres, elle revient sur sa parole. Rentré de son côté à Paris, Apolli­naire entreprend par deux fois, en septembre 1903 et en mai 1904, le voyage de Londres pour tenter de la recon­quérir. En vain. Annie Playden s’embarquera pour les États-Unis où elle se fixera et se mariera.

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    Commencée sous l’emprise du désespoir en 1903, après le premier voyage du poète, « La Chanson du mal-aimé » est un très long poème de cinquante-neuf quintiles octosyllabiques (strophes de cinq vers de huit syllabes chacun), dont nous allons expliquer les cinq premiers.

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    Idée directrice<o:p></o:p>

    Elle est contenue dans le titre : le mot « Chanson » évo­que le genre lyrique, et le néologisme (mot inventé) « mal-aimé », construit sur le modèle opposé de « bien-aimé », suggère l’histoire d’un amour malheureux. Il s’agit donc, traité sur le mode du lyrisme élégiaque (expression d’une plainte, de sentiments mélancoliques), du récit d’un échec sentimental, où dominent le poids des souvenirs, la souf­france et la désillusion.

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    Mouvement du texte<o:p></o:p>

    Hanté par la pensée de celle qui l’a repoussé, Apollinaire croit partout reconnaître la femme qu’il ne cesse d’aimer et à qui il reproche amèrement de l’avoir trahi. Cette obsession et cette déception s’expriment dans le récit de deux rencontres, humiliantes et dégradantes, qui sont l’image du « faux amour ». La première rencontre, rela­tée dans les strophes I et II, est celle d’un « voyou » ; la seconde, celle d’une fille des rues, est décrite dans les strophes IV et V. Elles sont séparées par les réflexions du « mal-aimé » qui, dans la strophe III, proteste de sa fidé­lité et de sa sincérité.


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  • Apollinaire<o:p></o:p>

    La Tour Eiffel<o:p></o:p>

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    C’est Apollinaire qui invente le genre et le nom de calligramme (du grec kallos, « beau », gramma, « lettre ») : dans un recueil publié en 1918, il propose des poèmes qui dessinent leur sujet par l’agencement de leurs mots. Ils superposent deux types de représentation, l’une directe et visuelle, l’autre indirecte et langagière.

    <o:p> </o:p>

    Ce calligramme patriotique joint ainsi l’efficacité du dessin (la tour Eiffel, symbole de la grandeur française) à celle des mots (qui tirent « la langue {…} aux Allemands »).


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  • Apollinaire<o:p></o:p>

    Le voyage<o:p></o:p>

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    Il a été fait au début du XX° siècle.

    3 poètes publient en 1913 leurs  principales œuvres, tout en ayant la même base du postsymbolisme (annonce du surréalisme) et de la modernité (progrès industriel économique) qui est intégré dans les titres et les thèmes des poèmes

    <o:p> </o:p>

    Le thème du voyage a deux sens :

    - 1 è train, bateau

    - 2 è voyage intérieur

    Comme dans zone il y a un voyage réel et qui dépasse le réel

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    Les trains expriment la beauté poétique pour ce qu’il est pour l’évasion qu’il peut fournir

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  • Les thèmes<o:p></o:p>

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    Unité d’ensemble è omniprésence Apollinaire dans ses poèmes è individu riche de ses expériences è témoigne

    Beaucoup de thèmes différents

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    I)            La mort<o:p></o:p>

    Thèmes obsédants

    La mort est une transition du monde de l’homme à la fuite du temps

    La mort est un état définitif, irrémédiablement coupé de la vie.

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    1)  L’automne<o:p></o:p>

    Symbole de la vie à la mort è saison de prédilection (beaucoup de poème dessus)

    Apollinaire est soumis par le destin astrologique

    Automne caractérise nature profonde du poète è dévastation de la marcher vers la mort

    Le verbe mourir est très présent

    Atmosphère è mélange mouvements et sensations avec un soupçon de mélancolie.

    La nostalgie est présente ainsi que une musique triste et douce.

    Élan sentimental du poète (murmures d’eaux et vent ; gémissements bêtes et sanglots)

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    2)  la fuite du temps<o:p></o:p>

    Représentation spatiale et temporelle è étirement et lenteur

    Imparfait è valeur durative

    Répétition idée éloignement è cortège  en marche

    Caractère de la fuite du temps è eau qui s’écoule

    Eau è élément féminin associée à la femme disparue / mythologie

    C’est un processus irréversible qui est monotone è passage de l’eau régulier

    Attribut du fleuve è pouvoir d’évocation des ombres, symboles funèbres, motifs du passage et du souvenir

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    3)  L’eau de mort<o:p></o:p>

    Eau intègre mort è perte de la vie è beaucoup de morts par noyade è symbole folie ou mal d’aimer

    Trois figures particulière de noyées :

    -       Ophélie è Shakespeare è devient fou et meurt noyée

    -       Lorleye è du haut d’un rocher se regarde dans le reflet de l’eau et tombe

    -       Louis II de Bavière è cousin de Sissi è devient fou et meurt noyé

    Les deux premiers sont noyés dans des eaux stagnantes, dormantes è prolonge éternellement l’état de mort

    Louis II est un de ces nageurs morts è dominance du « blanc »

    -       Symbolique des astres, du firmament, musique démoniaque vers un destin de malheur

    -       Symbolique du lait, déesse lunaire, forte présence féminine

    Les sirènes (représentation de l’eau) poussent au suicide

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    4)  Le crépuscule et l’ombre<o:p></o:p>

    Couple ombre-lumière difficile à dissocier

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    a)  Les ombres crépusculaires<o:p></o:p>

    Ombres indécises è lien avec écoulement du fleuve. Eau courante

    Ombres è pas de consistance solide ni de contours précis è caractères sombre et équivoque

    Ombres è fantômes et âmes en peine è nature imprécise permet un mélange avec sorcières et fées

    Ambiguïté volontaire è ombres lié à la mort è fonction d’ambiance avec valeur de décor d’illusion avec la fuite vers la mort

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    b)  L’ombre portée<o:p></o:p>

    Beaucoup plus nettes : ombre du poète

    Ombre indissociable de la personne qu’elle suit è contour précis : fosse mortuaire è symbole de mort è pas mort futur du poète mais ce qui est déjà mort

    L’ombre = vie passée, morte. Perdre son ombre = perdre la vie è mort

    <o:p> </o:p>

    5)  Le souvenir<o:p></o:p>

    Caractère sacré du souvenir permet de revivre intégralement une période passée

    Souvenir è pas associer au bonheur, à la joie è mais à la mort è constat de malheur

    Passé mort è regard en arrière, poète se retournant è mythe Orphée et Eurydice (Orphée sorti des enfers avec l’ombre d’Eurydice ne devait pas se retourner pour la contempler è désobéit è Eurydice a jamais parti dans les enfers)

    Fleuve emporte le poète qui doit se retourner pour voir des objets

    Paysage s’éloignant è figer dans l’espace et le temps

    Fixation du passé très présente è descente à reculons ; recul de la vie ; long regard.

    Poète se tourne vers un passé malheureux è vie s’enfuit mais poète demeure

    Le souvenir ne meurt pas pendant une période spirituelle è les chant deviennent élégiaque

    Association fréquente entre souvenir et froid, glace, hiver, hibernation dans le passé

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    6)  Les amours mortes<o:p></o:p>

    Paradoxe è amour et mort

    Femme aimée è obstacle au développement de la personnalité

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    a)  L’amour faux<o:p></o:p>

    Femme = mal aimante avec un amour faux

    Poète poursuit voyou et femme saoule è fausseté de l’amour

    Amour faux car refus d’aimer, fuite devant la passion masculine

    Lamentation lyrique è tentation suicide, blessures sanglantes, pleurs

    Femme responsable échec poète et possible mort physique

    <o:p> </o:p>

    b)  L’amour défunt<o:p></o:p>

    Amour moins angoissant mais plus mélancolique

    Climat de lassitude attristée avec amour emporté par le temps

    Romantisme élégiaque è évocation de l’amour défunt è imagination fantastique représente amour éphémère mort et vivant

    II)         La renaissance<o:p></o:p>

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    1)  Le sang du sacrifice<o:p></o:p>

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    a)  Le thème du sang versé<o:p></o:p>

    Renaissance + sang è création poétique

    Interrogation sur la nature du monde et sur la quête de la réalité

    Lumière rouge è soleil sanglant

    Le soleil saigne comme une tête coupée

    Soleil cou coupé è symbole religieux : soleil-christ ou une personne privée de son dieu mais le sang de la décapitation indique la fin du christianisme

    Thématique du sang = étape du parcours

    Cérémonie rituelle prélude d’un sacrifice de son passé

    <o:p> </o:p>

    b)  Le thème du martyre<o:p></o:p>

    Sacrifice du passé du poète et renaissance d’un monde nouveau

    Martyr è préfère mourir que renier en ce qu’ils croient è fidélité

    Résurrection jésus beaucoup évoquée

    Rapprochements pas hasardeux è sont tos des éléments de mort-renaissance

    Poète spectateur de l’universelle

    Apollinaire dénoue ses liens et découvre inspiration lyrique ouverte sur le futur

    <o:p> </o:p>

    2)  Le feu et les flammes<o:p></o:p>

    Feu : nature double è génie apollinaire  è feu purifie et délivre, symbolise la flamme poétique

    Renversement des thèmes è déesse Héra lunaire / dieu apollon solaire

    Processus de sacrifice è point de départ d’un envol

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    a)  Le feu du sacrifice<o:p></o:p>

    Mouvement exaltation è sacrifice du feu

    Poète = holocauste è transporte le feu de son passé

    Purification se fait dans la douleur è enthousiaste

    Adoration magique è sacrifice par le feu è univers dont la nature a changé

    Première transformation è renaissance phénix

    Dons poétiques ne tombent pas du ciel è audace è fruit de son courage

    Image du bucher è don de prophétie du poète

    Le bucher permet de voir sa propre mort

    Condition surhumaine, supérieure du poète è connaissance de l’avenir.

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    b)  Le feu comme symbole de la flamme poétique<o:p></o:p>

    Aspect solaire du feu è poète assimilé  à un astre flamboyant, comète, étoile.

    Salomon è symbole de l’architecte-créature

    Poète bâtit son œuvre sans instrument

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    3)  L’alcool eau de vie<o:p></o:p>

    Transmutation alchimique è fusion d’élément complémentaire, eau et feu, è alcool

    Magie de l’alcool è victoire de l’ivresse sur les voix des morts.

    Thème de l’alcool è vendange miraculeuse et se sacrifie et transforme le vin en vin pur è atmosphère miraculeuse

    Alcool absorbe poète è nature poésie ; lyrisme personnel d’une race de poètes hors du commun

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