• Jean de La Fontaine<o:p></o:p>

    Le Loup et Le Chien<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ici nous avons un autre aspect du loup. Le loup doit être cruel, détestable, menteur, hypocrite è c’est l’argumentation de mauvaise foi comme le loup et l’agneau.

    <o:p> </o:p>

    Le loup a un rôle intéressant è il défend l’indépendance, la liberté, même au pire des sacrifice è valeurs positives avec un aspect différents du loup de l’image traditionnelle

    <o:p> </o:p>

    Le chien asservi est un esclave domestiqué par l’homme attiré par les avantages alimentaires de la domestication

    <o:p> </o:p>

    è 2 thèses s’affrontent 

    - domestication : nourriture mais prison car le loup préfère être libre et maigre

    <o:p> </o:p>

    Les paroles importantes dans cette fable : le chien est un brillant causeur pour défendre sa position en passant sous silence les inconvénients mais le loup comprend et c’est lui qui au final prend la parole et clôt le débat.

    <o:p> </o:p>

    Il n’y a pas de morale explicite (elle est donc implicite), la situation initial est très authentique, le loup est très maigre et le chien est puissant, fort, beau.

    <o:p> </o:p>

    C’est un scène de rencontre : c’est une même espèce animale mais entre un animal sauvage et l’autre domestiqué è il n’y a pas de combat mais un débat avec une politesse typique du XVII° (compliment)

    En bon point, le loup admire le chien mais peut en faire autant : longue tirade du chien, brève réponse du loup, puis « presque rien » + des détails des missions (avec des flatteries très présentes)

    Les « reliefs » sont les restes du repas

    La nourriture terrestre et affective avec « la félicité » è le grand bonheur et « le col » è le cou

    <o:p> </o:p>

    Le dialogue est très rapide « peut-être » et « pas toujours » è atténuation


    votre commentaire
  • Jean de La Fontaine<o:p></o:p>

    Le Pouvoir Des Fables<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    C’est une fable qui parle des fables (qui en fait l’éloge) è c’est une forme de mise en abîme sur les qualités de l’apologue et de l’argumentation indirecte<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C’est un très long récit en trois parties :<o:p></o:p>

    - La première partie s’adresse à un ambassadeur è il utilise des mots vulgaires, simples pas compliqués è mais est-ce que La Fontaine peut dédier ces fables simples à un ambassadeur qui est un personnage très important ?<o:p></o:p>

    Il y a cependant des grâces légères qui sont typiques de La Fontaine.<o:p></o:p>

    La Fontaine se défend de toutes prétentions. C’est une période difficile en France aux alentours de 1671 … <o:p></o:p>

    Donc La Fontaine présente ces fables comme un divertissements à l’ambassadeur qui a des soucis avec l’ « habitant du parnasse » è le poète<o:p></o:p>

    Et l’ambassadeur ne veut pas être flatté pour ce qu’il est (dernier vers)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Le second paragraphe est un récit : « fabula » en latin è référence à l’antiquité avec les orateurs dont les récits d’argumentation direct ne sont pas écoutés mais les récits d’argumentation indirect captive les gens et une certaine attention des gens ; l’orateur dit moins le côté superficiel du public qui n’a pas su écouter le discours sérieux mais qui se réveille au récit d’argumentation indirect<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Le dernier paragraphe est un paragraphe de 6 vers de moralité sur le ton du proverbe, vérité générale è non mais c’est plutôt sur un ton personnel « nous » « je »<o:p></o:p>

    Tous les individus sont plus captivés par des contes (argumentation directe). La Fontaine constate un fait « peau d’âne » qui est un conte de Perrault donne un plaisir extrême (placere)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La conclusion est ironique et indulgente (2 derniers vers) avec un contraste entre les vieux et les enfants è l’argumentation indirecte est une stratégie qui fonctionne toujours et même de plus en plus<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    è théorie et explication des fables par leur auteur.<o:p></o:p>


    votre commentaire
  • La Fontaine<o:p></o:p>

    Préface<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ce texte de La Fontaine est une préface datée de 1668. Il s'agit d'une préface auctoriale, assomptive et authentique.

    Il s'agit pour l'auteur, en s'appuyant sur Ésope et sur ses connaissances sur le genre de l'apologue dans l'Antiquité gréco-latine, de promouvoir la fable, un genre qu'il revisite à sa façon et qu'il remet au goût du jour.

    Il s'agit d'une argumentation directe.

    On nomme préface tout texte liminaire (sis aux frontières du texte) qu'il se situe avant ou après. Il s'agit d'un discours produit à propos du texte.

    Le destinateur en est ici l'auteur lui-même, le destinataire, tout lecteur, à commencer par les éventuels détracteurs.

    On distingue l'argumentation directe (explicite, qui se signale comme télé) de l'argumentation indirecte, qui repose sur la fiction, le récit (comme la fable).

    La Fontaine veut ici CONVAINCRE : faire passer une thèse, une idée, en s'appuyant sur des arguments rationnels.

    <o:p> </o:p>

    La fonction de cette préface :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il s'agit de faire l'éloge de l'apologue, d'en démontrer les bienfaits.

    Les arguments principaux sont les suivants :

    -          La fable permet de s'accoutumer de bonne heure à la sagesse et à la vertu.

    -          L'apologue est particulièrement adapté aux enfants : théorie du cerveau mou/ principe de l'accommodation

    -          La fable permet de faire passer le message sur un mode plus imagé et plus approprié

    -          « ces badineries... portent sur un sens très solide »

    -          « on se forme le jugement et les mœurs, on se rend capable de grandes choses. »

    -          les fables ne sont pas seulement morales, elles procurent encore d'autres connaissances (meilleure connaissance de l'autre et de soi-même) : « ces fables sont un tableau où chacun de nous se trouve dépeint ».

    <o:p> </o:p>

    La Fontaine insiste donc sur l'importance de la fable, sur ses vertus, son utilité, mais il cherche également à séduire le lecteur. Il démontre en outre que ses fables s'inscrivent dans une tradition littéraire en se référant à Platon et à Esope, qui opèrent comme des arguments d'autorité.

    <o:p> </o:p>

    Un argument d'autorité consiste à citer quelqu'un qui fait autorité, dont le nom est reconnu, pour renforcer son argument, pour en assurer la validité.


    votre commentaire