• Zone<o:p></o:p>

    Vers 1 à 41<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    I)             Introduction<o:p></o:p>

    1)  Situation<o:p></o:p>

    A)   Les contextes<o:p></o:p>

    Nous sommes dans une période historique : la France est dans un période de prospérité (pas de guerre depuis 1870) et de progrès dans tous les domaines. Le cadre de vie a changé, il y a une accélération dans le monde du style de vie. On entre dans une aire de grandeur et de facilité avec les trains, les bateaux transatlantique, le télégraphe, le téléphone, le fer, le béton, le verre, le gaz, les réverbère… c’est le début du machinisme jusqu’à la première guerre mondiale.<o:p></o:p>

    Le contexte économique de la modernité en France fait que l’on a une nouvelle façon de voir les choses : c’est l’homme nouveau et l’esprit nouveau.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Nous sommes à la fin du symbolisme qui a commencé avec Baudelaire en 1850 (les grands noms du symbolisme sont Verlaine, Rimbaud, Mallarmé) et qui suggère grâce  à des symboles des réalités fondamentales. Les poètes comme Apollinaire, Cendrars et Larbaud (qui ont publié une œuvre tous en même temps) font parti de la deuxième génération de ces écrivains symbolistes : ils sont des postsymbolistes è il adapte la modernité à leur art qui doit aller au delà du réel (mystère, allégorie). La poésie est une forme d’expression de l’art moderne. Dans le domaine artistique (Picasso) et même philosophique (Chagall) le cubisme fait son apparition (vision interne du peintre) et va être suivi par le surréalisme.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    B)   Biographie de l’auteur<o:p></o:p>

    Apollinaire est un polonais francisé, il a pour un grand ami, l’inventeur du cubisme, Picasso. Au début des années 1900, il écrit les rhénanes pendant son séjour près du Rhin. Il devient critique d’art avec sa relation avec la peintre cubiste Marie Laurencin. Puis s’engage dans l’armée pour la première guerre mondiale mais ne peut plus être sur le front à cause d’un éclat d’obus. Il meurt le 8 novembre 1918 de la grippe espagnole.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C)   L’œuvre <o:p></o:p>

    C’est un groupement de poème écrit sur dix ans. Apollinaire cherche à publier. L’eau de vie est le titre initial de ce groupement, il y a un double sens. Finalement le titre final est alcools avec s qui signifie une boisson, qui brule et qui purifie (exalte ce qu’il a de meilleur), mais il y a aussi la rêverie et la drogue (banalité du monde).<o:p></o:p>

    Le poème « zone » est au début, c’est l’emblème du recueil, c’est la modernité de la poésie sentimentale (élégiaque). Apollinaire décide d’enlever la ponctuation, cela donne une dimension esthétique moderne è surprenante, déroutante. Le vocabulaire et les références culturelles européenne sont un mélange difficilement compréhensible, c’est une image surprenante mettant en scène le monde moderne.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    D)   L’extrait<o:p></o:p>

    C’est un poème complexe et long, chronologiquement c’est un dernier poème écrit du recueil, c’est le plus moderniste pour apollinaire ce poème est la consécration de ce qu’il veut faire. Ce poème est liminaire et emblématique car il n’a pas de ponctuation.<o:p></o:p>

    Son titre est particulier « zone » : c’est comme une ceinture c’est ce qui entoure. Le poète fait dans ce poème un très grand cercle dans Paris ce qui relate une promenade dans Paris en partant d’Auteuil.<o:p></o:p>

    C’est un poème de l’errance, de promenade de 24h : c’est une double promenade è elle est à la fois intérieur au narrateur en racontant ces souvenirs récent et ces souvenirs d’enfance et elle est aussi extérieur au narrateur car c’est une errance dans Paris.<o:p></o:p>

    Au bout de 24h la boucle est bouclée avec le thème du soleil. Le poète déambule parmi ses souvenirs. Le poète a une quête personnelle, il se parle à lui-même, il se dédouble, il est marqué par la mélancolie (temps, amour, inspiration) è ce poème est un poème élégiaque.<o:p></o:p>

    La rupture amoureuse avec une peintre cubiste ne fait que renforcer la volonté de faire un poème avec les principes cubistes (se réapproprier le réel) ce qui provoque un éclatement des informations. Ce texte est donc à la pointe du modernisme avec un rejet et un dépassement du monde ancien donc une volonté d’affirmer les temps nouveaux le modernisme. Il est fait en vers irrégulier avec des rimes (assonance, allitération), des rythmes (pause), des images, une base musicale qui sont les marques de fabrique de la fin du XIX° siècle.<o:p></o:p>

    La composition cyclique est l’emblème de la modernité d’alcool<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)  La lecture<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3)  Intérêt général du texte<o:p></o:p>

    Mesurer l’importance du modernisme puisqu’il présente un univers contemporain.<o:p></o:p>

    La thématique religieuse, spirituelle est importante car Apollinaire pense que qu’il n’y a pas de modernité scientifique, technologique si il n’y a pas de repère spirituel majeur è si il n’y a que du matériel la modernité est un échec<o:p></o:p>

    Il y a autant de vers exprimant la modernité technique que de vers exprimant la spiritualité<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    4)  Problématique / plan<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

          I.         l’expression du modernisme<o:p></o:p>

         II.         une tonalité de la spiritualité<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    II)          écriture  <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

        I.         L’expression du modernisme<o:p></o:p>

    1)   L’esthétique moderniste<o:p></o:p>

    Vers 1<o:p></o:p>

    Lassitude devant les formes d’art sont dépassés (néo-classicisme, symbolisme, impressionnisme) mais certitude du cubisme, futurisme, fauvisme.<o:p></o:p>

    Fascination pour l’architecture (construction industrielle, esthétique du fer)<o:p></o:p>

    Vers 2<o:p></o:p>

    Courbes arches ponts de la seine è moutons <o:p></o:p>

    Tour Effel è bergère sur la berge<o:p></o:p>

    Sirènes des péniches è bêlement des moutons<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)   Le champ lexical de la vie quotidienne<o:p></o:p>

    Paris è ville moderne è rue industrielle et neuve plutôt que monuments classiques è en dehors des circuits habituels avec personnages présentés simplement<o:p></o:p>

    Vie moderne è sons différents è clairon, gémissement, aboiement, criaillement <o:p></o:p>

    Développement publicité è jusque dans les tableaux è poétisation de l’urbanisme<o:p></o:p>

    Poète refuse le gout de l’ancien temps è inscription cadre moderne : la vie de tous les jours è porteuse d’avenir à l’époque<o:p></o:p>

    Poésie de la vie quotidienne è normal è peut tout autant avoir de capacité poétique è compte pas objet, question mais la manière de définir la vie quotidienne avec des images (rapprochement, correspondance, réflexion, vision) è banalité et renouveau des thèmes<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3)   Un discours poétique moderniste<o:p></o:p>

    Discours novateur, moderne è vers libre, absence de ponctuation, mélange personne et verbes, valeur des temps.<o:p></o:p>

    Je è poète, activités, sentiments<o:p></o:p>

    Tu è auteur enfant (plus simple) è effet de surprise / temps au présent è poète face à la complexité de la vie amoureuse<o:p></o:p>

    Parallélisme personne verbes è fantaisie, varier (pour la modernité) l’expression narrative traditionnelle<o:p></o:p>

    Vous è poète enfant + dalize è passé lointain mais proche avec présent è énoncé objectif<o:p></o:p>

    Discours à deux voix èdélibératives entre deux options<o:p></o:p>

    Différents procédés, la modernité doit être présent et à travers différent technique d’écriture<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

      II.         Une tonalité spiritualiste<o:p></o:p>

    è Religion globale avec élan de spiritualité et religieux è éducation religieuse et poétique (chapelle è endroit magique et mystérieux) <o:p></o:p>

    1)   Modernisme et religion<o:p></o:p>

    La modernité est peu présente car peu de spiritualité è le monde ancien n’adhère pas à une spiritualité assez important<o:p></o:p>

    Antiquité è lassitude mais christianisme è n’as pas vieilli<o:p></o:p>

    Vers 9 è pas ironique è aucune impertinence à l’égard de la spiritualité<o:p></o:p>

    Le christianisme est inscrit dans le modernisme de son époque <o:p></o:p>

    Le mythe de l’aviation devient réalité è symbolique de l’avion è pureté<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)   L’évocation d’une enfance pieuse <o:p></o:p>

    è Autobiographique<o:p></o:p>

    Peinture + rue industriel è moderne è rappel enfance pieuse è élan de pureté<o:p></o:p>

    Couleur bleue et violette è couleur du christianisme<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3)   L’élan lyrique <o:p></o:p>

    è Rythme, musicalité, chant intérieur<o:p></o:p>

    Anaphore « c’est » è amplification incantatoire è analogie sur le christ è   manifestation de la spiritualité<o:p></o:p>

    Incantation è magie è litanie è prière longe et répétitive <o:p></o:p>

    Anaphore au service la poésie et d’un sentiment religieux<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    4)   Les images sont un lien entre dimension esthétique et éthique<o:p></o:p>

    Lys è royaume de France<o:p></o:p>

    Torche è cheveux du christ<o:p></o:p>

    Arbre è prières s’élevant vers l’humanité<o:p></o:p>

    Croix è honneur et éternité<o:p></o:p>

    Étoile à 6 branches è judaïsme<o:p></o:p>

    Aviateur è résurrection <o:p></o:p>

    Point commun è verticalité des lignes ou couleurs flamboyantes è élévation par excellence<o:p></o:p>

    La croix est l’avion sont pareil è censé aider à progresser au niveau éthique et esthétique            è surréalisme<o:p></o:p>

    L’ascension avion è ascension christ  è recordman altitude<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    III)        Conclusion<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Élargissement : <o:p></o:p>

    -        Présentation synthétique de l’ensemble du poème : le double promenade (concrète et spirituelle) avec les souvenirs et rêves du paris de 1910<o:p></o:p>

    -        Étapes et digression dans zone : insister sur les deniers vers et sur « eau de vie » et « alcools » qui ont la symbolique de l’ivresse
    L’aspect cyclique du poème (il part d’Auteuil pour revenir à Auteuil)
    L’aspect spirituel est indispensable à l’art moderne (identification du christ par rapport aux fétiches) les civilisations en point et les primitives ont une forte spiritualité (espérance et croyance)
    l’étymologie du mot adieu est de l’ordre du spirituel : a dieu<o:p></o:p>

    -        « soleil cou coupé » a plusieurs présentations possible.
    c’est l’indication de l’aurore qui est rouge : c’est une métaphore du sang qui est le doute, l’absence d’espoir, la solitude du poète
    le sang du cou coupé est le symbole de la vie sur le monde : dieu est comparé au soleil qui répand sa grâce sur le monde.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ouverture :<o:p></o:p>

    -        Lien peinture cubiste<o:p></o:p>

    -        Comparaison avec la chanson du mal-aimé<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>


    votre commentaire
  • Apollinaire<o:p></o:p>

    Nuit Rhénane<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    I)             Introduction<o:p></o:p>

    1)  Situation<o:p></o:p>

    A)   Les contextes<o:p></o:p>

    Nous sommes dans une période historique : la France est dans un période de prospérité (pas de guerre depuis 1870) et de progrès dans tous les domaines. Le cadre de vie a changé, il y a une accélération dans le monde du style de vie. On entre dans une aire de grandeur et de facilité avec les trains, les bateaux transatlantique, le télégraphe, le téléphone, le fer, le béton, le verre, le gaz, les réverbère… c’est le début du machinisme jusqu’à la première guerre mondiale.<o:p></o:p>

    Le contexte économique de la modernité en France fait que l’on a une nouvelle façon de voir les choses : c’est l’homme nouveau et l’esprit nouveau.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Nous sommes à la fin du symbolisme qui a commencé avec Baudelaire en 1850 (les grands noms du symbolisme sont Verlaine, Rimbaud, Mallarmé) et qui suggère grâce  à des symboles des réalités fondamentales. Les poètes comme Apollinaire, Cendrars et Larbaud (qui ont publié une œuvre tous en même temps) font parti de la deuxième génération de ces écrivains symbolistes : ils sont des postsymbolistes è il adapte la modernité à leur art qui doit aller au delà du réel (mystère, allégorie). La poésie est une forme d’expression de l’art moderne. Dans le domaine artistique (Picasso) et même philosophique (Chagall) le cubisme fait son apparition (vision interne du peintre) et va être suivi par le surréalisme.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    B)   Biographie de l’auteur<o:p></o:p>

    Apollinaire est un polonais francisé, il a pour un grand ami, l’inventeur du cubisme, Picasso. Au début des années 1900, il écrit les rhénanes pendant son séjour près du Rhin. Il devient critique d’art avec sa relation avec la peintre cubiste Marie Laurencin. Puis s’engage dans l’armée pour la première guerre mondiale mais ne peut plus être sur le front à cause d’un éclat d’obus. Il meurt le 8 novembre 1918 de la grippe espagnole.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C)   L’œuvre <o:p></o:p>

    C’est un groupement de poème écrit sur dix ans. Apollinaire cherche à publier. L’eau de vie est le titre initial de ce groupement, il y a un double sens. Finalement le titre final est alcools avec s qui signifie une boisson, qui brule et qui purifie (exalte ce qu’il a de meilleur), mais il y a aussi la rêverie et la drogue (banalité du monde).<o:p></o:p>

    Le poème « zone » est au début, c’est l’emblème du recueil, c’est la modernité de la poésie sentimentale (élégiaque). Apollinaire décide d’enlever la ponctuation, cela donne une dimension esthétique moderne è surprenante, déroutante. Le vocabulaire et les références culturelles européenne sont un mélange difficilement compréhensible, c’est une image surprenante mettant en scène le monde moderne.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    D)   l’extrait<o:p></o:p>

    Ce poème appartient à la section des rhénanes, c’est le 1er, où il y a plusieurs poèmes qui sont reliés à des références de la région du Rhin. Il se cherche mais ce poème est riche musicalement, avec des thèmes mélancolique et amoureux qui sont très présent. Ce poème compte 13 vers (3 quatrains et 1 vers libre). C’est le théâtre de la rêverie autour d’un verre de vin : c’est du tourisme au bord du Rhin qui entend la chanson du batelier qui transporte dans un autre monde le poète. Les légendes germaniques du Rhin avec les mythologies des ondines et des walkyries. Le batelier raconte une histoire de sorcellerie angoissante. Les ondines et walkyries sont très séduisantes, et font partie du surnaturel et de l’inquiétant. La fiction de la chanson et la réalité de la situation sont un monde surnaturel qui devient sujet de cauchemar.<o:p></o:p>

    Il y a un cadre symbolique qui transparait avec la chanson du batelier, le poème commence comme une simple évocation réaliste : il mène de symbole en symbole au delà du réel mais permet d’arriver à mieux saisir une vérité peu explicite.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    2)  Lecture <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    3)  Intérêt général du texte<o:p></o:p>

    Comment le poète arrive-t-il partant d’une situation réelle arrive-t-il à évoquer un événement surnaturel et inquiétant ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    4)  Plan<o:p></o:p>

    -       un crescendo entrainant le lecteur dans une spirale particulièrement dramatique<o:p></o:p>

    -       une expression allant au delà du réel<o:p></o:p>

    -       la puissance incantatoire d’une musicalité associée au pouvoir magique des images<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    I)             Écriture<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    I.              un crescendo entrainant le lecteur dans une spirale particulièrement dramatique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    a)  une suite narrative <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Cette scène est réaliste et met en avant un personnage narrateur, qui est dans une taverne un soir au bord du Rhin. Mais le narrateur a décelé des éléments troublants. Le mot « trembleur » n’existe pas et le suffixe « eur » est un suffixe de personne. Le vin est puissant et permet des métamorphoses qui sont liés à l’ivresse de l’alcool. <o:p></o:p>

    Le batelier invite les autres personnes à écouter les chansons du batelier dans la taverne et la chanson renvoie aux divinités du monde surnaturel avec des images qui ne sont pas forcément liés à la sérénité : elles sont angoissantes et inquiétantes.<o:p></o:p>

    Les cheveux longs indiquent une dimension inquiétante, malfaisante des mythologies. Le protagoniste cherche à oublier les émotions que la chanson lui a évoquées. Il s’adresse à son monde : « chantez » « mettez » fait appel au réel pour exorciser la chanson qui est maléfique. Il veut couvrir le chant du batelier avec ses évocations : le chant et la danse sont donc des antidotes, tout comme la joie de vivre, la simplicité des mœurs comme les jeunes filles blondes qui sont ancrés dans une réalité douce et simple qui est différente de celle du batelier.<o:p></o:p>

    Mais il y a une situation antithétique entre deux strophes : jeunes filles blondes aux cheveux longs et tordus et les ondines aux cheveux vertes tressés. Ainsi que le regard des ondines qui est inquiétant, menaçant et celui des jeunes filles qui est tendre et immobile.<o:p></o:p>

    Mais elle ne stabilise pas le poète qui est toujours angoissé car le chant est toujours présent, et le rythme s’accélère avec une progression qui devient irréversible. L’ivresse gagne le monde environnant et le fleuve jusque dans le cosmos.<o:p></o:p>

    Le tremblement de la magie et du reflet tombe dans le Rhin et la voix du batelier en devient morbide « râle-mourir » qui signifie une imminence de la mort qui est conforté par le dernier vers.<o:p></o:p>

    L’incantation des fées en devient de la sorcellerie. La dernière strophe est brutale, le verre a éclaté (ambivalence è éclat de verre / éclat de rire) plusieurs hypothèses sont plausibles :<o:p></o:p>

    Sous l’effet des sorts le verre a éclaté et les rires sont ceux des fées / Le surnaturelle qui symbolise la flamme a fait explosé le verre ce qui reviendrai au triomphe du surnaturel / Le surnaturel a cassé le verre et le protagoniste libéré rit<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    b)  les registres dramatiques et tragiques<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il n’y a pas d’action mais des suggestions d’actions, la troisième strophe n’a plus d’action jusqu’au dernier vers qui un choc brutal. La dramatisation à travers les personnages, les termes donnent des images fortes. La fatalité tragique laisse supposer la mort. Le vers 6 montre une montée en puissance du tragique. Il est forcé d’écouter le chant qui annonce la mort du monde réel : les sorts jetés aux humains sont mortels même si ils charment. La mort du verre annonce la mort de la vie simple. L’éclatement inattendu du verre sans une seule explication laisse le lecteur dans la surprise.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    II.           Une expression allant au delà du réel<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    a)  la thématique de la chanson et des lieux transforme un environnement réaliste en un environnement extraordinaire<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Une chanson est censée être une fiction, elle est ambiguë à cause du batelier, le message de la chanson devient perturbateur pour le narrateur qui ne croit pas à la magie, sorcellerie ni au chiffre 7 qui est le chiffre de la diabolisation.<o:p></o:p>

    Mais cette magie envahit le monde réel, c’est un environnement particulier, les éléments sont personnalisés comme le vin et le Rhin qui sont personnifiés. <o:p></o:p>

    Les transmutations et les transpositions donne une dimension surnaturelle à la description.<o:p></o:p>

    La nature est une créature surnaturelle. Le tremblement marque une dérive du surnaturelle qui est un symbole inattendu ne faisant pas parti d’un lien logique évident. Le monde bouge et le fait de bouger fait penser au courant du Rhin dont le protagoniste voit le reflet des vignes dans l’eau mouvante.<o:p></o:p>

    La thématique du tremblement permet une version humanisé de cet ensemble, à travers la chanson le surnaturel est lié au monde concret environnant (taverne qui devrai être un endroit paisible devient tout à coup angoissant et provoque le dépassement du réel).<o:p></o:p>

    Tout part de la flamme du vin : les endroits, objets les plus banals ont une grande part en eux de mystère, d’inconnu è il y a un aspect inquiétant avec un aspect visuel apparaissent avec les images au vers 1 et au vers 13.<o:p></o:p>

    L’aspect auditif est présent aussi au vers 13 avec les sonorités en « i » associés au son « r » qui évoque de façon concrète le verre qui éclate.<o:p></o:p>

    Donc si le verre éclate le surnaturel existe : la preuve de l’existence des ondines est faite ce qui accrédite le récit du batelier au vers 3.<o:p></o:p>

    Il y a une structure cyclique dans ce poème : une fois arrivé à la fin on revient au début et on comprend mieux certaines ambiguïté des premiers vers.<o:p></o:p>

    « Trembleur » est une personnification comme la brisure du verre ce qui donne un aspect vivant du verre mais qui peur refléter un aspect maléfique comme les ondines.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    b)  Le monde environnant : la nature, le paysage présentent eux aussi une référence au surnaturel<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « Le Rhin est ivre »è personnification de la nature. De plus le fleuve est métamorphosé en une créature plus ou moins humaine cela crée un effet d’insistance. La nature inconnue de l’homme n’est pas rassurante, paisible ; elle devient donc extravagante avec des caractéristiques humaines « les vignes se mirent » il y a un dépassement vers l’irréel.<o:p></o:p>

    Par la vision s’exprime le surnaturel. Les dynamiques de mouvement sont prises en compte. Le regard de l’auteur modifie les choses : le poète voit mais n’interprète pas ce qu’il voit è le reflet des raisins dans le vin transporte l’alcoolémie.  <o:p></o:p>

    Le regard enregistre des effets surnaturels : il met de la magie là où il y a de la banalité. Le regard  du poète a le pouvoir de transformer le monde environnant. Il n’envisage pas le surnaturel au delà du réel : c’est un atout rassurant.<o:p></o:p>

    La dimension surnaturelle est soutenue par les rythmes des vers et une montée en puissance avec des enjambements etc.… le surnaturel triomphe donc.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    III.         La montée en puissance de l’incantation, de l’écriture poétique et magique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le poème est un art poétique : c’est un texte métaphorique où le poète écrit ce qu’il pense de ce qu’est la puissance de la poésie. Poésie et magie et poésie et musique se complète.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    a)  Une incantation est une prière, un chant religieux, des paroles de sorcellerie comme la chanson du batelier qui est une construction personnelle du narrateur. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il essaye de résister à l’appel de la poésie, de l’inspiration. La poésie transgresse les codes. Elle cherche à aller au delà du réel, elle explore des domaines inconnus qui cherche tout d’abord des nouveau mots, mais cela déconcerte le lecteur qui alors laisse une certaine incompréhension du lecteur. Ainsi la poésie nouvelle qui prône une poésie plus simple plus humaine et plus réaliste comme la simplicité du monde enfantin a des limites avec son côté envoutant de la poésie qui est un terrain dangereux ce qui laissera place à la tentation d’une littérature conventionnel, académique. Après cette période des poètes comme Verlaine, Rimbaud, Mallarmé, vivent dans leur monde, ils prennent de la drogue ou boivent pour avoir l’inspiration ce qui sont en fait réellement des visions et des hallucinations è ce sont des poètes maudits. Le poète ne peut résister à l’appel de ce chant, il ne peut se détacher de la poésie ce qui fait la fascination de cette incantation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le verre se brise è le poète est témoin de ce qu’est la magie, le voile sur le surnaturel s’est écarté (il a entrevu un mystère) et lorsque le verre se brise il n’assiste plus à la magie. Ce qui était envoutant s’estompe. Après avoir contemplé il doit écrire. Les apparences semblaient réelles mais que quelques élus peuvent entrevoir ces mystères qui est la vérité<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Baudelaire : « et j’ai vu quelques fois ce que les hommes ont cru voir »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    b)  La montée en puissance de la magie poétique grâce aux symboles et aux correspondances<o:p></o:p>

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    Dans chaque élément, il y a des éléments positifs et des éléments négatifs. La fée par exemple est une créature à la fois bénéfique et maléfique, en effet elle permet d’entrevoir et de détruire la vision du poète. <o:p></o:p>

    Les mots ont une certaine ambivalence aussi avec un phénomène de mise en commun « Rhin » et « vin » qui sont tous les deux des liquides, de plus l’allitération en « in » renforce le fait de l’ivresse entre le « Rhin » et le « vin ».<o:p></o:p>

    Le chant du batelier et le chant des ondines sont entre réel et surnaturel mais le chant du batelier est complété par l’expression du « râle » qui exprime la vie et la mort.<o:p></o:p>

    Tout se ressemble et on peut toujours l’interpréter de façon différente è tout se mélange la puissance magique de la poésie atteint tous les éléments environnant.<o:p></o:p>

    Le thème de l’ivresse est un symbole d’une caractéristique de la poésie : l’ivresse permet le dépassement des mots voire même la création des mots.<o:p></o:p>

    L’écriture poétique est une écriture qui va au delà des mots.<o:p></o:p>

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    IV.         Conclusion<o:p></o:p>

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    Ce poème est court mais riche et ambiguë, elle est susceptible d’interprétation multiple, elle donne la possibilité au narrateur de voir de façon suggérer la vision d’un jeune poète face aux légendes telles que les sorcières ou les ondines.<o:p></o:p>

    Ce poème fait référence à Annie qui rit de lui et « la chanson du mal-aimé » montre un lyrisme personnel voilé.<o:p></o:p>

    La mise en scène de la poésie évoque la magie de la poésie (vient du grec « poiesis » qui signifie création des mots). Le langage a une fonction informative.<o:p></o:p>

    Ce langage aussi permet de faire des sons de la musique ce qui renforce la puissance magique, le charme et la séduction de ce texte.<o:p></o:p>

    La dimension créative est la dimension la plus créative et le plus complexe car elle est faite avec les outils du quotidien qui sont vieux et banalisés : les mots.<o:p></o:p>

    Ce qui fait le génie du poète est l’originalité et le poids des mots (qui mettra en forme plus tard avec des dessins dans « calligramme ».<o:p></o:p>

    Ce texte est un texte sur la création poétique qui crée de nouvelles choses qui modernise. La poésie doit faire voler en éclat le conformisme, les conventions. Mais elle doit aussi faire redécouvrir la réalité vivante et vibrante des choses mais sous un jour particulier : elle doit saisir les spécificités des beautés du monde avec des sonorités particulières pour faire partager au lecteur cette poésie qui fait éclater le quotidienè l’art poétique est là c’est le rôle de la poésie et du poète implicitement. <o:p></o:p>

    Ce texte a plusieurs explications possible même si elle se contredisent elles sont toutes complémentaires<o:p></o:p>

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    Texte complémentaire : « la lorleye »<o:p></o:p>


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  • Le pont Mirabeau<o:p></o:p>

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    I)             Introduction<o:p></o:p>

    1)  Situation<o:p></o:p>

    A)   Les contextes<o:p></o:p>

    Nous sommes dans une période historique : la France est dans un période de prospérité (pas de guerre depuis 1870) et de progrès dans tous les domaines. Le cadre de vie a changé, il y a une accélération dans le monde du style de vie. On entre dans une aire de grandeur et de facilité avec les trains, les bateaux transatlantique, le télégraphe, le téléphone, le fer, le béton, le verre, le gaz, les réverbère… c’est le début du machinisme jusqu’à la première guerre mondiale.

    Le contexte économique de la modernité en France fait que l’on a une nouvelle façon de voir les choses : c’est l’homme nouveau et l’esprit nouveau.

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    Nous sommes à la fin du symbolisme qui a commencé avec Baudelaire en 1850 (les grands noms du symbolisme sont Verlaine, Rimbaud, Mallarmé) et qui suggère grâce  à des symboles des réalités fondamentales. Les poètes comme Apollinaire, Cendrars et Larbaud (qui ont publié une œuvre tous en même temps) font parti de la deuxième génération de ces écrivains symbolistes : ils sont des postsymbolistes è il adapte la modernité à leur art qui doit aller au delà du réel (mystère, allégorie). La poésie est une forme d’expression de l’art moderne. Dans le domaine artistique (Picasso) et même philosophique (Chagall) le cubisme fait son apparition (vision interne du peintre) et va être suivi par le surréalisme.

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    B)   Biographie de l’auteur<o:p></o:p>

    Apollinaire est un polonais francisé, il a pour un grand ami, l’inventeur du cubisme, Picasso. Au début des années 1900, il écrit les rhénanes pendant son séjour près du Rhin. Il devient critique d’art avec sa relation avec la peintre cubiste Marie Laurencin. Puis s’engage dans l’armée pour la première guerre mondiale mais ne peut plus être sur le front à cause d’un éclat d’obus. Il meurt le 8 novembre 1918 de la grippe espagnole.

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    C)   L’œuvre <o:p></o:p>

    C’est un groupement de poème écrit sur dix ans. Apollinaire cherche à publier. L’eau de vie est le titre initial de ce groupement, il y a un double sens. Finalement le titre final est alcools avec s qui signifie une boisson, qui brule et qui purifie (exalte ce qu’il a de meilleur), mais il y a aussi la rêverie et la drogue (banalité du monde).

    Le poème « zone » est au début, c’est l’emblème du recueil, c’est la modernité de la poésie sentimentale (élégiaque). Apollinaire décide d’enlever la ponctuation, cela donne une dimension esthétique moderne è surprenante, déroutante. Le vocabulaire et les références culturelles européenne sont un mélange difficilement compréhensible, c’est une image surprenante mettant en scène le monde moderne.

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    D)   L’extrait<o:p></o:p>

    Ce texte est écrit dans le contexte d’une rupture amoureuse avec la peintre cubiste Marie Laurencin. Ce poème est un poème élégiaque qui est doux et musical.

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    2)  La lecture<o:p></o:p>

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    3)  Intérêt général du texte<o:p></o:p>

    C’est un texte personnel avec un certain lyrisme personnel et autobiographique, après quelques années Marie Laurencin quitte apollinaire qui est trop passionné, possessif, et colérique.

    Il est aussi avec une dimension géographique avec le pont Mirabeau qui est près d’Auteuil qui est la résidence d’Apollinaire.

    Il est plein d’images et de symbolique : le pont est le lien entre deux rives comme l’Amour qui est le lien entre deux êtres. Les eaux du fleuve avec leur mouvement permanent et la vie de l’eau deviennent la fuite du temps pour le poète qui est une tragédie car elle signifie la perte de l’amour

    Enfin ce poème est construit comme une chanson avec le lyrisme, les sonorités et les rythmes d’une chanson : présence de couplets, de refrains de deux vers mais il se rattache à la poésie traditionnelle avec les rimes.

    C’est une poésie de la fin d’amour, de tristesse : c’est un poème élégiaque. Ils sont en majorité dans alcools car c’est une forme de poème traditionnel qui était déjà présent avant la pléiade. Mais il transforme l’élégie en modernité.

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    4)  Problématique / plan<o:p></o:p>

    -        Une écriture qui emprunte à la tradition élégiaque

    -        Comment la musicalité rencontre la modernité

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    II)          Écriture<o:p></o:p>

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    I.              Une écriture qui emprunte à la tradition élégiaque<o:p></o:p>

    Le travail d’écriture et d’originalité moderniste est important. Le pont Mirabeau est un poème au tout début du recueil après zone : ce sont deux aspects différents de la rupture de la modernité mais il est tout aussi moderne que zone.

    Les élégies sont des plaintes et des soupirs qui ici exprime sans excès l’objet de sa souffrance. Ici l’élégie passe le thème de l’amour perdu et du temps qui passe. L’originalité de ce poème est le « je demeure » de la fin de chaque refrain peut être l’individu malheureux ou le Poète qui utilise un moment malheureux pour la sublimer en écrivant qui en fait est un exutoire ce qui rend heureux le poète.

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    1)  L’écriture symbolique du temps qui passe<o:p></o:p>

    La fuite du temps est associé à la perte de l’amour (Ronsard) ce qui est le thème du fleuve. Le flux de l’eau qui correspond au flux du temps et cette répétitivité est traduite notamment par un champ lexical du temps qui passe et un champ lexical du mouvement et qui est reprise par le vers 1, la strophe 2, la strophe 3 : « l’amour s’en va », « passe » è le temps, la date, « temps passé ». La combinaison de tout cela donne la même analyse : c’est la traduction d’un mouvement répétitif, continu mais lent qui associé à la notion de vie : « comme la vie est lente » ce qui revient au temps qui passe. Lente et violente sont des rimes contradictoires. Et l’espérance est liée à la violence.

    La monotonie (verbe au présent de l’indicatif) s’étend sur la durée, sur la continuité que rien ne peut arrêter, ce sont des remarques éternelles et universelles. À part le souvenir au vers 4, tous les autres verbes sont inscrits dans un présent d’éternité.

    Héraclite a dit « tout passe tout coule » c’est donc une mise en place du thème de l’eau mouvante : ce thème se retrouve dans toutes les sortes de littérature.

    Il y a un lien profond entre la Seine et Apollinaire, les vers sont continus comme le rythme de l’eau de la seine.

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    2)  Une écriture personnelle du souvenir<o:p></o:p>

    Permet de rompre avec cette symbolique : en jouant sur des souvenirs, sur quelques images, en évoquant les souvenirs au vers 3. Il donne une vision personnelle de la réalité. L’ensemble de ce texte n’a rien de très douloureux. Les deux lectures sont compatibles mais ne donnent pas les mêmes images ce qui donne un coté ambiguë.

    Les vers 2 et 3 sont des interrogatifs et le vers 4 et un exclamatif. Les exclamatives permettent une implication directe du poète. La dernière strophe est un constat sur le temps passé et les amours qui ne peuvent revenir (passé révolu et amour perdu). Mais certaines choses sont cycliques comme le cycle de l’eau. L’imparfait est le phénomène de répétition et le toujours induit à un phénomène cyclique. Le présent est fuite et non cycle. En terme de comparaison, la strophe 2 présente une image symbolique, un désir, un vœu : cela donne une image du couple parfait même si ce couple fait parti du passé, ce couple forme un pont une fois réuni. La diversité profite au rayonnement du couple qui devient solide, parfait. Le dernier vers avec l’eau qui est personnifié est lassé des regards des promeneurs, « lasse » conclut la strophe de façon négative. L’eau et le temps qui passe laisse place à la fragilité de l’amour. Au niveau humain, le thème de la fatigue condamne toute relation amoureuse, ainsi Apollinaire reprend les anciens poèmes élégiaques.

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    3)  Le champ lexical de la permanence du poète<o:p></o:p>

    Apollinaire est dans les regrets et la mélancolie mais quelque soit l’épreuve au niveau amoureux grandit et se développe cela devient la fonction de l’écrivain poétique. Ce qui rend malheureux l’homme rend heureux le poète : le degré de l’art marqué par la fin des refrains « je demeure » à 4 reprises, il se contrait entre les verbes et les sentiments exprimé. Le « je » indique la fixité du pont ; l’inspiration poétique demeure : c’est le terrain de l’écriture qui s’ouvre.

    La permanence de l’être s’accompagne du sentiment de l’être qui demeure, le poète reste un poète et ne peut restreindre cela.

    Quant à l’espérance qui est l’espoir d’écrire toujours elle représente le poète. Derrière le contexte d’amour perdu, ce poème célèbre la supériorité de la poésie. Quant le poète se réfère cela donne l’immortalité, l’éternité, l’aspect mythique à cette histoire. Ce qui est banal devient un souvenir gravé dans la pierre. La poésie revient à créer ce couple qui ne devient plus privé mais artistique, il donne une dimension sublime de la transcendance.

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    II.           Le charme de la dimension musicale qui rythme<o:p></o:p>

    Ce texte est un chant : il y a de nombreuses répétitions.

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    1)  Les jeux de répétitions<o:p></o:p>

    L’intérêt des répétitions est de jouer de ces refrains. Il revient tous les 4 vers il revient comme une incantation : ce qui est terrestre passe et ce qui est poétique reste et « je demeure » grâce à sa création. Celui qui est un artiste reste vivant. Le lyrisme personnel est comme une poésie chantée. D’autres répétitions sont présentes 1ère vers et dernier vers : c’est une dimension cyclique : c’est signe de modernité.

    L’affirmation de l’éternelle qui n’est pas humain sauf quand il a un destin semblable à l’artiste.

    Les jeux de répétitions sont extrêmement présents « ni … ni » et le verbe « revient » en négation.

    Seul l’éphémère est envisageable. Tout n’est qu’insistance et la dualité des exclamations « comme » créa ce lien de continuité au sein du texte. On va de reprises avec un phénomène de continuité sans accélération et débouche sur des images variées.

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    2)  La modernité du rythme<o:p></o:p>

    On doit savoir où sont des différents rythmes. Les rythmes des 4 quatrains sont identiques. Ce sont des décasyllabes : c’est le grand vers de la poésie lyrique française. Le 3ème vers est décomposé en deux parties un vers de 4 syllabes et un second de 6 syllabes. La rupture et la continuité des vers 2 et 3 qui sont séparés mais qui ferme un décasyllabe. Il permet de valoriser certains mots. Le vers 2 ne rime avec rien et 3 autres de la même sonorité. Un enjambement est obligatoire et s’apparente à une version modernisée de la poésie de scindement du 2ème décasyllabe qui intensifie les idées du décasyllabe coupé avec une certaine intonation. Cette irrégularité insiste sur le 2ème décasyllabe. La strophe 3 est composé de « comme » qui est un tissage serré entre l’amour, l’eau, la vie et l’espérance qui renvoie l’amour poétique. L’idée du mouvement avec les enjambements et les rejets est importante. Avec ce système on a un système ambiguë, ambivalent : deux pistes explicatives différentes : c’est la richesse du poème. La dualité même si il y a ambiguïté sont riches pour les poèmes.

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    3)  Le jeu des sonorités<o:p></o:p>

    3 rimes dans chaque quatrain avec 1 rime isolée avec des phénomènes et des assonances en « ou » dans la 1ère strophe. L’assonance de la strophe 1 a été reprise avec le vers 5. Les sonorités en « a » dans les mots à la rime et à l’intérieur du vers est des échos à l’intérieur de la rime. Les liens de sonorités ont des similitudes. Les sonorités en « é » ont un écho en « é » au vers 19. Le refrain est fait de sonorités liquide (« m », « l », « n », « r ») il y a plus de 8 sonorités liquide dans une strophe. Cela indique que la fuite liquide a pour image la fuite du temps qui s’écoule.

    Dans la strophe 3 les sons en « l » sont abondants. Les rimes féminines sont très présentes.

    Pour avoir des vers de même nombre de pieds il faut pratiquer la diérèse ou la synérèse.

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    III)        Conclusion<o:p></o:p>

    Ce texte se rattache à une forme de lyrisme personnel traditionnel. Mais on part du lyrisme personnel au lyrisme universel. Il y a une ouverture qui fait que derrière l’aspect personnel, le poète évoque toutes les situations possibles c’est un aspect universel et éternel.

    L’écriture combine tradition et modernité et notamment dans le travail d’évocation musicale : grâce à cela l’adaptation des rythmes des sonorités par la juxtaposition des sons, des images, des références : Apollinaire va changer la poésie élégiaque en une poésie moderniste. Le changement bouleverse les codes des mouvements modernistes (cubiste, futuriste). Rien de logique les synthétisent et une volonté de déconstruire et reconstruire mais d’une façon non traditionnel. L’art est une création métamorphosé : l’artiste doit dépasser cela.

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    Ouverture :

    -       Poème mélangeant moderne et tradition (zone)

    -       La chanson du mal-aimé

    -       Un ou deux tableaux cubistes (Picasso)

    -       Surréalisme

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  • Sophocle<o:p></o:p>

    Œdipe-Roi<o:p></o:p>

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    C’est une tragédie qui nait en Grèce au V° siècle avant J-C.

    Les trois grands dramaturges de l’époque sont Sophocle, Eschyle et Euripide.

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    Ici, il y est fait référence au niveau mythologique de la pièce d’Antigone. Il y a la présence du chœur et du coryphée (chef du chœur)

    Le thème de la fatalité est présent car la fatalité finit toujours par retomber malgré l’espérance des personnages ce qui la situation encore plus tragique.

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    On assiste à un constat lucide d’Œdipe qui constate que la mort est la seule échappatoire à la fatalité.

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    Cette œuvre est la première d’une trilogie :

    - Œdipe-Roi

    - Œdipe à colonne

    - Antigone

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    la fatalité est un fardeau. Œdipe ne fuit pas cette fatalité.

    C’est une prière à la base écrite en vers et avec des rimes


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